Linde Klinckowström, raid hippique Stockholm-Rome 1928

Dans la soirée, j'ai été de nouveau invitée par la famille Gundherr, l'une des plus vieilles familles de la ville ;
- C'était bien, mais vous, Matte, ne babillez pas plus, a demandé Castor fatigué, ce qui m'a rappelé que nous ne devrions pas torturer le lecteur avec trop de verbiage.

Quelle époque! Je découvre en prime une région que je ne connais pas, merci pour cette découverte!

Courage ... on continue jusqu'à Rome ?

- C'était bien, mais vous, Matte, ne babillez pas plus, a demandé Castor fatigué, ce qui m'a rappelé que nous ne devrions pas torturer le lecteur avec trop de verbiage.

C'est pourquoi je garde ma bouche pour la cuisine allemande, pour manger un morceau encore disponible de Nürnberger Baumkuchen, une pièce montée, tout simplement l'un des restes du gâteau, "käkigaste".J'ai en reçu un petit pot de voyage de Mme Frantz et en ai donné un peu à Castor qui a constaté que Matte avait bon goût.

Cette nuit pour la première fois depuis notre dernier voyage à travers la Suède on passera la nuit sur une propriété à la campagne.

La nature était très belle et très vallonnée;

Nous avions été recommandés par un de ces messieurs du club d'équitation à des connaissances au Rittergut Gösselthal situé juste à côté de la route entre les petites villes de Berching et Beilngries.
M. et Mme Scharf ont été des plus cordiaux avec nous.

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8 octobre 1928, Nuremberg-Gösseltal, 59,6km.

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Tôt le lendemain matin, nous sommes repartis jusqu’à Ingolstadt.

Dans cette ville, nous avons demandé à un policier pour une école d'équitation. Il nous a montré la caserne qui était de l'autre côté du Danube, de sorte que maintenant Castor aura passé à la fois le Rhin et le Danube comme les chevaux de la « Guerre de 30 ans ».

A la caserne de la garde on nous a dit qu'aucun civil n’était été autorisé à laisser un cheval, il n’y avait rien d’autre à faire que de continuer plus au sud pendant environ un mile pour Reichertshofen, où nous avons été acceptés dans une auberge.

9 octobre 1928, Gösseltal - Reichersthofen, 49,6km.

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Le Danube à Ingolstadt:

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A Nuremberg Castor avait été ferré terriblement lourd de "Strickeisen», il semblait mal à l'aise.

Nous avons commencé à rencontrer des chevaux beaucoup plus nobles dans ces régions, mais dans les villes sont apparus les lourds chevaux de campagne dressés avec leur collier, leur quincaillerie en laiton brillant et leurs pompons rouges.

Toutes les églises, ici en Bavière, ont une forme de tour, qui parait slave et agréable. Dans les villages se dressent les plus drôles des girouettes sur des maisons de village : ramoneurs, vieilles femmes, chevaux et finalement la mort étaient perchés comme des petits jouets mobiles.

La pluie cinglait drue quand à six heures du matin quand on laissa Reichertshofen.

10 octobre 1928; Reichertshofen-Munich, 62,2km.

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Visitez Munich

Les routes étaient larges et alsphatées, plus vallonnées que d'habitude.

A Pfaffenhofen, une petite ville où nous sommes passés, un homme vint déclarer que le consulat de Suède avait téléphoné de Munich.

Peu de temps après que nous ayons quitté le restaurant, un homme élégant avec de grandes lunettes a sauté d’une voiture avec des drapeaux suédois pour nous souhaiter la bienvenue ;

Il s'est présenté comme Buchli, chef principal des communications de grands évènements sportifs et nous a invités à rejoindre une foule de cavaliers qui nous attendaient à l'extérieur de Munich.

FRAN MÜNCHEN TILL BRENNERPASSET
De Munich au col du Brennermin

Sveriges charmante generalkonsul, bankir Aufhäuser, kom galopperande i spetsen för en skara ryttare. Le charmant Consul Général de Suède, le banquier Aufhäuser, arriva au galop à la tête d'une troupe de cavaliers.

Generalkonsuln fäste en rosett vid Castors öra och en på axel i de svenska färgerna, och överste Faber du Faur Bayerische Reitschules direktör, överlämnade en vacker bukett. Le Consul général remit un flot à l'oreille de Castor et un collier aux couleurs suédoises, le colonel Faber du Faur, directeur de la Bayerische Reitschule, nous présenta un beau bouquet.

Vi galopperade I väg over fälten och voro snart inne I Englischer Garten (Münchens Djurgarden) och I den låg ett ridhus vars lyx överträffar allt vi hittills sett I den vägen.
Nous galopions sur les chemins à travers les champs et bientôt dans le jardin anglais de Munich(Munich Djurgarden)avec, dans le bas, un manège couvert dont le luxe surpassait tout ce que nous avions vu jusqu'ici dans ce genre.

I München skulle vi rasta en vecka. A Munich, nous nous sommes reposés pendant une semaine.

Man skämde helt enkelt oförlåtligt mycket bort oss, och kanske i all synnerhet mig. Tout était prodigué, tout était simplement sans raison pour beaucoup de nous, et, peut-être, d'autant plus pour moi.

Mina upplevelser är jag nästan generad att relatera, ty det verkar skrytsamt, men det skadar nog ändå inte, att folk får höra hur snälla människor det finns, ty just här hemma frågas alltid : Mes expériences, je suis presque gêné de les raconter, car ça semble prétentieux, mais ça ne semble encore pas assez, car chez nous il sera toujours demandé pour nous d'entendre des gens aimables comme là-bas.:

- Nå, har ni inte råkat ut för många otäcka, elaka människor utomlands ? - Eh bien, vous n'avez pas connu trop de vilaines gens désagréables à l'étranger?

Redan första kvällen medan Castor sträckte ut sig I sin box, inviterade konsuln mig samman med hela Tysklands så kända tävlingsryttarinna doktorinnan Saluschin. Déjà, le premier soir, alors que Castor était allongé dans son box, le Consul m’a invité avec Saluschin le médecin cavalier de concours si célèbre dans l'ensemble de l'Allemagne.

Om jag nu skulle sticka emellan med litet dagboksanteckningar, det vore kanske på alla sätt bekvämt. Si je pouvais croquer les deux avec un dessin de presse, il serait peut-être remarquable.

Alltså, då börjar jag med dagen efter vårankomst den 11/10. Ainsi donc, je repartis le lendemain de notre repos le 11 octobre.

Ainsi donc, je raconte le lendemain de notre arrivée le 11 octobre.

Hotel Vier Jahrezeiten :
Réveillée par l’ascenseur je reçus un bouquet de roses géant de la pert des groupes suédois des environs.

Sur la carte de visite, comme une diva en reçoit , c’était marqué : "Bonjour".C’était de la part du consul A.

J’appelai le garçon, qui m’apporta le plateau du petit déjeuner.

C'est un sentiment merveilleux qu’un séjour d'une nuit dans une petite auberge dans la nature sauvage, ça en est un autre autre dans un hôtel de luxe.

Ce sont ces contrastes dans la vie qui vous font sentir que vous vivez.

C’est toujours difficile de dire de quiconque qu’il est bon ou mauvais ! si l’on voit toujours les mêmes choses, sait-on ce qui existe?

Non, j'aime ma vie errante. N’ai-je jamais été si heureuse que depuis que je vois le monde en voyageant à cheval ? C’est bien simple, le spectacle est à nos pieds, on peut lire une histoire vivante, on apprend, parmi beaucoup d'autres choses, à dire merci.

– Que pensez-vous vraiment lorsque vous êtes assise comme ça, toute seule? C’est une question que souvent les étrangers me posent. - Ce que je pense de bien ? - c’est d'abord du bien des gens chez qui je suis enfin arrivée et puis je passe sur les interdits, il y a toujours des images intéressantes et variées.

Juste à l'entrée il y avait un coin avec de grands fauteuils en cuir, des tapis épais se trouvaient étendus sur le sol.

De tous les pays que j’ai vus, c’est sans aucun doute la culture équestre allemande qui est la plus relevée.

La dernière fois que je suis venue ici, en 1921, il y avait seulement une école d'équitation à l’Amalienstrasse, là où j'ai pris mes premières leçons d'équitation, dans un petit costume de jockey, cousu par l’atelier Heidenrich dans un sombre recoin de la Gabelsbergerstrasse maintenant considéré comme l'un des meilleurs tailleurs de costume d’équitation et le plus cher, mon costume coûtait 20 couronnes suédoises en 1921.

Le vétérinaire a examiné Castor, qui, sans boiter, était cependant imparfait : il devait être référé de suite.

Mon cousin allemand, Klinckowström Carlo m'a rendu visite.

Le consul Aufhäuser m'a accompagné 7km, nous sommes allés à l'écurie où j'ai été invitée à dîner. Il y avait beaucoup d'oncles réunis avec de belles tantes élégantes et, enfin, les princes Alfons et Adalbert de Bavière.se sont présentés.

J'ai été terriblement gêné quand j'ai découvert que le prince Alfonso me mettait à table.

La table de fête, mise pour 50 personnes, était en bas, joliment décorée avec les couleurs suédoises et la musique jouait des chansons suédoises.

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O que je suis touchée !

L’Allemagne m'apprend de plus en plus à être fière de ma nationalité.

Le Prince Alfons a eu un discours extrêmement sympathique et agréable où il a parlé de l’effort important de la Suède pour aider pendant les années difficiles.

Ainsi, il a remis une belle coupe en argent martelé avec comme inscription gravée : "Stockholm-Rome Munich 10.11 1928».

Je suis complètement abasourdie parce que je voulais éviter mon discours et je dois dire un mot publiquement pour lui.

C'est donc avec une certaine nervosité que je devais briser la glace et de commencer par un «Altesses royales, Mesdames et Messieurs, malheureusement, je ne maîtrise pas la langue allemande assez bien pour faire ici un discours, et si je le faisais je serais sans voix maintenant. Je rends grâce pour toute l'hospitalité extraordinaire et je demande au Consul Aufhäuser de poursuivre ".

Ensuite le Consul se leva pour tenir un discours brillant et drôle dont je lui serai éternellement reconnaissante.

Au dernier étage se tenait une réunion de l'association scandinave.

Le consul m'a emmenée là-haut pour une courte visite et je me suis retrouvée devant 50 - 60 personnes. Ça ne semblait pas si drôle.

A mon grand regret, je dois avouer que je n'ai jamais senti que je devais faire la suédoise de service. Peut-être que c'est parce que je ne possède pas beaucoup de gouttes de sang suédois dans mes veines. De tous les pays, je me sens la plus alliée avec l'Allemagne, en particulier le nord de l'Allemagne, donc ,malheureusement, je ne suis vraiment pas une bonne représentante de mon pays, comme beaucoup le croient.

Bientôt vinrent quelques chanteurs scandinaves qui ont chanté «Vous êtes vieux, vous êtes libre" et ont dansé avec moi « hambo », (au pays du jambon ?) ce qui était incroyablement drôle.

L'exemple était contagieux car les Hongrois ont commencé à danser, avec leurs chaussures plates, une danse folklorique « hambo » magnifique où les danseurs tournent sur leurs semelles de chaussures.

Puis on a dansé, jusqu'au Premier Consul et au médecin, avant que Saluschin me reconduise à la maison.

Ceci a été le jour le plus solennel de ma vie jusqu'à présent.

12/10/1928 - Je suis allé à l'écurie où Carlo Klinckowstöm est venu.Le comte Podowils est venu me chercher, à 2km nous étions tous deux invités chez le consul Aufhäuser.

Le Consul a un appartement adorable de petit garçon, d'une beauté exquise et artistiquement décoré : salle à manger, peintures, papier peint chinois des années 1700, toutes les poteries en faïence ancienne et le mobilier dans le style rococo, le tout dans le beau ton gris-bleu.

Rien, sauf nous-mêmes, n’était anachronique ; à peine le comte P., jeune, beau et élégant qui se mit à jouer des menuets sur la vieille épinette. Les spécifiques gracieuses et magnifiques années 1700 déteignaient sur lui.

Je suis ensuite allée à la Légation d'Italie et j’y ai laissé une lettre du prince Colonna à l’ambassadeur Soamonte qui était écrite à la main.

Cela fait , j’ai rendu visite à la vieille écurie où j'étais il y a sept ans, où j'ai trouvé que c'était le comble du luxe, maintenant il me semblait que rien n’avait bougé.J'ai eu un bon sentiment de nostalgie, les années passent si vite, les différences ne sont pas advenues ...

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