Linde Klinckowström, raid hippique Stockholm-Rome 1928

28 septembre 1928, Halle-Weissenfels, 32,6 km.

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Castor s’allita dans le vilage appelé Beudegut , c’était de bon augure, qui appartenait à M. Otto et, moi-même, je me suis couchée dans une chambre à l'Hôtel Zum Schutze qui avait ouvert sa plus belle chambre, celle où Gustave-Adolphe avait dormi sa dernière nuit sur terre le 5 Novembre 1632.

Je me sentais vraiment très solennelle comme au bon vieux temps.

Bien que la salle ait été restaurée, les poutres du plafond et le plancher, de larges baies profondes et vitrées étaient restées les mêmes alors je pensai que peut-être aucun voyageur à cheval suédois, venu de «la neige du nord", n’avait vécu dans cette salle depuis 296 ans ! L'hôtel à Wittenberg daté des années 1540 voulait être considéré comme l'un des plus vieux d'Allemagne.

Suivis de cinq cavaliers, qui ont montré un bon allant sur les prairies le long de la Saale, nous avons continué notre voyage. Le paysage était maintenant, celui que nous avons eu en Thuringe, il a commencé à avoir un caractère complètement différent.

Sur les routes étroites nous sommes montés jusqu'à de hautes collines, pour voir les ruines du château qui nous regardaient gentiment vers le bas.

. "Ce fut juste ! » Le temps était brumeux, et il a commencé à pleuvoir quand nous avons atteint Kasekirchen et a pris dans le gros notable du village, un meunier, qui se tenait devant le local du Reit-u. Fahrverein.

Il vivait dans une ferme typiquement paysanne de Thuringe et il m'a invité pour le meilleur des cafés que j'ai bu à volonté et des gâteaux qui étaient le chef-d'œuvre de sa fille, qui avait épousé quelques jours plus tôt.

. Après quelques heures, nous nous sommes séparés de notre escorte de Weissenfels, et sommes maintenant escortés de la fille du doux meunier et de son fiancé qui a justement cherché à trouver qu'il est très nécessaire d'avoir des bulles sortir sous la pluie sur une boule Ardennes faible, ce qui als ne pouvait pas suivre le rythme de sa fiancée vieux hamburger géant.

Un des messieurs de Weissenfels, le Dr Sejerlin, a fait quelque chose de vraiment merveilleux.Il nous a escortés, à savoir avec une autre de Weissenfels, jusqu’à Kasekirchen, où un ami a conduit sa voiture.Là, ils ont échangé et le médecin a pris sa voiture et mes sacoches et m’a conduit à Jena, sa ville natale.

29 septembre 1928, Weissenfels-Jena 50,5km

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En collaboration avec le directeur de l’école d'équitation, Rommel, nous sommes maintenant de retour pour répondre.

Ma grand-mère est née à Jena, rue Knebelstrasse, nous nous sommes faufilés à travers la ville qui était à quelques miles sur la route de Saalfeld.

- Pourquoi retourner dans la rue de ta propre grand-mère? a demandé Castor.

Cher Cat ne sois pas jaloux, car la rencontre de ta grand-mère aussi, à Stockholm où nous sommes allés ! m'a réconfortée.

- Mais vois-tu, grand-père et grand-mère étaient les meilleurs amis de Goethe !

- Est-ce que Goethe était si bien qu’il a déteint sur tes amis?

- Oui, c'est exactement ce qu'il était, d'ailleurs, il a fait le même voyage que nous faisons d'ici à Rome, de sorte que ce ne sera pas la dernière fois que vous entendrez parler de Goethe!

A propos deGoethe.

qui a pu inspirer l'éducation de Linde via ses grand-parents ...

et à propos de Iéna (Jena), de Nappoléon et de la Porte de Brandebourg ...

sur les traces de la

Bataille d'Iéna

Au Manège nous attend un boxe fleuri avec une plaque d’écurie "Castor'Stockholm-Rome". Nous y sommes restés le dimanche.

Dans la soirée, le médecin m'a emmenée auprès d’étudiants de Goeres, où j'ai passé toute la soirée avec sept de ses camarades des années passées qui restaient ici à étudier.

Les étudiants n’ont jamais été ma tasse de thé et je me sens avec eux comme un poisson sur terre, mais, malgré cela, c’était trop curieux, soucieuse de s’amuser, d'être associé avec de vrais étudiants allemands, vivants, avec différents habits colorés, souriants et les visages taillés à la hache tout comme vous en voyez dans les vieux films d’Heidelberg.

Iena est une grande ville industrielle, qui pourrait bientôt rivaliser avec Halle par la taille.

Le lundi 1er Octobre, nous sommes partis, suivis par le jeune Monsieur Rommel, qui nous a montré les chemins de traverse dans les champs le long de la Saale.

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Les pistes vont ici dans la bonne direction, bordées d’usines de porcelaine, nous en avons visité une qui expédie au magasin de porcelaine Kungsgatan 3 à Stockholm.

Plus loin, nous sommes arrivés là où c’était le plus beau de la région de Thuringe.

A droite des collines boisées et sur la gauche la Saale profonde qui fait son chemin entre les rochers.

Après le pays d’Orlamünde, dehors nous eûmes droit à la foudre d’un terrifiant orage.

L'accident s'est produit dans les montagnes, le ciel était jaune menaçant. C’est ainsi que commença une pluie battante, tournoyante et fouettant un mélange de grêle avec des fréquences de foudre et c’est en hâte que nous avons cherché un abri sous un hangar en compagnie de bœufs, tandis que le sol était recouvert, complètement blanc.

Depuis quelques heures, un cycliste tournait autour de nous. Comme Castor, je hais les cyclistes - ils sont comme des mouches imbéciles, on ne peut jamais se débarrasser d'eux.

Quand la pluie s’est assoupie et que nous avons de nouveau repris la route, le cycliste s’est montré à nouveau.

C'était un homme large, au teint brulé, avec des favoris roux et d’un aspect quelque peu ambigu.

J'ai fait semblant de ne pas le voir.D errière nous, dessinées dans du sable il y avait des traces de roues, donc, apparemment, nous étions là peu de temps après lui.Il a couru vers une colline.

Ensuite, nous avons profité de l'occasion pour nous rendre dans un bistrot, mais quand je suis arrivé dans la remise, le satellite était là.

Il a sorti un stylo et du papier et s’est mis à dessiner.- Oh un artiste ! Ai-je pensé, … alors beaucoup de son apparence a été pardonnée.

Quand nous nous sommes en allés, il a continué à suivre.

Soudain, le cycliste a demandé qui nous étions car il avait vu des nouvelles de nous aujourd’hui dans un cinéma de Iéna, et quand il a vu Castor ce matin se sauver sur la route il a deviné que c’était lui et a roulé après nous.

Il n'était pas un artiste du tout, comme je le pensais, mais un dessinateur de l' « Harz et Wandervogel ».

Il essaya de parler intensément de la corruption et de l'au-delà et avait des idées de spiritisme.- Dès que nous avons été à Saalfeld, il était comme un bras du diable, mais je pouvais être heureuse, une fois à Saalfeld, d’être au bras du diable, je pouvais volontiers passer du temps à lui parler, je pensais que, malheureux, il voulait se venger .

Mais à Saalfeld, il a dit: « Aufwiedersehen » et a disparu dans la poste.J 'ai poussé un soupir de soulagement et j’ai poursuivi jusqu'à l’Hôtel Mauxions

1er octobre 1928, Iéna-Saalfeld, 45,3km.

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Visitez Saalfeld

Ici, ils n’avaient malheureusement pas d’écurie, finalement Castor a dû rester à quelques pâtés de maisons dans un bâtiment assez mauvais, sans boxe.

J'ai pourtant connu un bon lit. L'hôtel était luxueux comme l’Adlon à Berlin. Le maître d’hôtel a pris soin de moi comme un père et a convoqué la suédoise de la ville, Mlle A. de Lund, qui a utilisé le vocabulaire "dame" et "coursier".

Le lendemain matin, je me suis levée à 6 h et m’en suis allée avec le groom en voiture de l'hôtel à l'attraction le plus grande de Saalfeld,
"Die Feengrotten"«Die une sorte de grotte avec de belles couleurs.

"Die Feengrotten"

Le propriétaire lui-même était là et nous a fait visiter.

Il avait sa propre source d’eau chaude quand, en 1911, il a trouvé, en forant pour l'eau donc, quelque chose dans le style de l'amphithéâtre d'Herculanum.

Il descendit dans les allées étroites, faites dans les stations, qui étaient ici depuis quatre cents ans en arrière.

Mais quand l’extraction de l'argent et du cuivre ont repris, il devint vraiment déprimé et oublié comme un homme ruiné.

Toutefois, il avait quelques veines de source et de l'eau minérale qui était très fortement miraculeuse.

Les quatre grottes avec leurs stalactites molles dans aux reflets métalliques colorés étaient magnifiquement éclairées par la lumière électrique.

Dans l'une, la plus profonde, la lumière était réglée comme le lever du soleil au théâtre et semblait des plus efficaces.

Peu de temps après Mauxions, des usines de chocolat répandaient un parfum agréable autour d’elles et la couleur de l'eau Saales était plus brune que d'habitude, et nous avons rencontré, oh malheur !, sept fois, le "cycliste" d'hier.

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Peu de temps après Mauxions, des usines de chocolat répandaient un parfum agréable autour d’elles et la couleur de l'eau Saales était plus brune que d'habitude, et nous avons rencontré, oh malheur !, sept fois, le "cycliste" d'hier.

- C'est seulement quand il m’a demandé à le protéger de Castor :- O ciel Cat, tu n'étais pas si idiot hier?- Oui, je le promets et je l'ai à l’œil très fermement, qu' il se tourna à ce moment et après nous sommes à nouveau partis.Le côté à droite était en forte montée, Castor a pris le trot. On restait derrière.

Un cantonnier qui nous attendait nous a demandé si nous voulions rejoindre notre "compagnon" qui a demandé si nous étions passés. Je lui ai expliqué que nous n’étions pas ensemble.

Peut-être qu’il avait parlé au cantonnier à ce sujet, car celui-ci restait alors scrupuleusement à environ 10 m de distance.

– Cat, que faisons-nous, il n'y a rien qui peut me rendre plus hystérique que les cyclistes, gémis-je.

La route était merveilleusement belle, traversant de grandes forêts et suivant la rivière.Dans une courbe j'ai pris en diagonale dans les bois sur un sentier pour laisser passer l'idiot.Mais, de peur, Castor a glissé sur un chemin et l’idiot a pu repasser devant.

L’idiot, ayant entrevu la courbe, a sauté sur la berge pour rattraper le retard, mais nous sommes allés plus vite, à toute allure. Personne ne s’était fait mal , nous avons suivi le sommet de la piste. L’idiot, a attendu un certain temps et s’en est allé lentement.Le jour où nous ne pouvions pas passer par là-haut, piteusement, nous sommes redescendus.

Cinquante mètres plus loin, dans la courbe, l’idiot attendait. J'ai hurlé de rage !

Maintenant, je trouvais que mes nerfs avaient besoin de se reposer, et, avec l’aide de Castor, je montai les plus raides sentiers, comme des trappeurs pour finalement atteindre le château.

C'était vraiment merveilleux.

Castor s’est détendu en bas, dans le fossé herbeux, sous le pont-levis alors que je déjeunais et visitais chaque pièce y compris les chambres décorées dans un style parfaitement fidèle, lits Renaissance, magnifiques sculptures sur bois, le tout acheté et recueilli dans la région environnante. La plupart des salles sont encore utilisées.

La vue à travers les vitraux vers le bas, dans la vallée verte, était fabuleuse.

Ce château dont l'histoire peut être racontée depuis 900, a brûlé en 1100, été reconstruit et a appartenu aux comtes de Orlamünde dans les années 13-1400s.

Visitez le château deLauenstein

Pendant des siècles, il a été abandonné jusqu'à ce que le propriétaire actuel, un grand homme à barbe blanche en cape noire et gros chapeau mou, un genre d’Odin réel, l'achète pour le mettre dans une position d’usage privé. Il s'est ruiné et a alors décidé de l'ouvrir comme un hôtel.

2 octobre 1928, Saalfeld-Kronach, 62,9km.
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Après deux heures de repos nous avons désescaladé vers le village et, sur la route, nous étions convaincus maintenant d’être «idiots» nous-mêmes.

Mais, oui, je vous remercie, « hast du mir gesehen », de me le dire, parce que à quelques km. de là, nous avons vu dans le fossé le sale vélo rouge !

Quelques minutes plus tard, faisant crisser le gravier avec ses roues, le vélo était derrière nous.

La route traversait les grandes solitaires et sauvages forêts de Franconie.

- Maintenant, nous sommes en Bavière, a t-il dit en rayonnant ! C'était la première fois qu'il nous parlait de la journée.- Oh, ai- je répondu aimablement.

Dans la montée suivante, je continuai: - J'ai toujours trotté, parce qu’il était plus rapide pour faire son tour à vélo, mais maintenant sur le terrain à monter, pour nous, il est vraiment lent !Quand il nous rejoint, monté à son tour, il reprend mollement :- Oh non, ce sera probablement plus rapide à vélo de toute façon ! C'est ainsi, grâce à Dieu, qu'il a disparu à jamais de nos vies !

Pour rejoindre Kronach le chemin semblait sans fin, c’était nuit noire quand nous l’avons atteint peu avant sept heures.Seuls cavaliers de la ville, à Kronachsbladet, on mit pied à terre à une petite aubette de douaniers.A l’Hôtel Anker nous étions près de la voie ferrée. Dans cette ville dandy et sémitique, un professeur de tennis est venu me chercher plus tard pour bavarder au café.

3 octobre 1928, Kronach-Bayreuth, 46,2km

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