Linde KLINCKOWSTRÖM, raid Stockolm-Paris 1926

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Maintenant commence la mort, annoncée, par les banditsde la frontière néerlandaise ; ou pire, les pillages par les voleur de Lüneburgerheides qu’on nous a promis.

A chaque instant nous avons rencontré de petites bandes ou un simple vagabond, mais ils ne nous ont pas tués ni volés.

La plupart ne disaientt rien, mais quelques-uns criaient joyeusement :
- "Grüsse nach Paris !"

En 1926, en Allemagne,l e nombre de chômeurs secourus était passé de 200 000 en août 1925 à 2 millions au cours de l’été 1926.

Il y avait une tempête sans précédent et la pluie nous fouettait.

Dans une maison d’accueil de pauvres, Gasthof, nous avons fait une pause.

Les écuries et les cuisines étaient reliées par une porte, pour que je puisse voir Matte tout le temps, alors qu'elle était assise dans la sellerie avec du pain aigre et du café.

Une vieille fermière était très intéressé par nous. Elle a demandé à Matte comment elle s’appelait.

Quand Matte a répondu Klinckowström, elle a ri et dit :- Sans blague, Non mais dis sérieusement, quel est ton nom, car il serait tellement amusant pour moi de savoir si quelqu'un parle que vous allez à Paris!

Mais je m’appelle Klinckowström dit Matte. La vieille femme ne voulait pas le croire et sans rire Matte a joyeusement mangé, mais elle a accédé à sa curiosité.

Matte a pris son passeport. La vieille femme a épelé et avec un tourment dans le visage, elle a dit, embarrassée: – Non ! mais son nom c’est vraiment Klinckowström!

Voir ici, à Hanovre, notre histoirecontée par quelqu'un un peu sauvage et fou fut un incident amusant: "Oh, vous êtes Klinckowström, en vrai !"

Il y avait là aussi des chevaux de ltrait mais pas avec des sabots de chevaux lourds.

Les Oldennburgs étaient les chevaux les plus lourds x, mais ils étaient, cependant, tous d'un de type demi-sang

Nous nous attendions à savoir que Matte aurait à payer des droits si je voulais être mis en quarantaine pour entrer aux Pays-Bas.

On s’attendait au pire, nous étions donc agréablement surpris quand les femmes ont fait expliquer: – Ordre du gouvernement de La Haye, que vous passiez librement et sans entrave !

Maintenant, le baron Ramel était encore évoqué ...!

Octobre 1926 18. Lübeck-Hamburg 64,3km
22. Hamburg-Rotemburg 70,8
23. Rotemburg-Bremen 45,1
25. Bremen-Kloppenburg 62,2
26. Kloppenburg-Lingen 60,3
En Allemagne :332,4km

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Pour notre malheur, nous avons remarqué que la discipline allemande avait été écartée et, comme en Suède, ils étaient tous curieux et et sans scrupules.

Ils savent appartenir à la petite nation, bien instalés, bien nourris et courageux?

Le serveur de l’Hôtel du Soleil à Zutphen avait dit, un peu gêné, à Matte, que les autres clients avaient demandé si elle n’était pas la Princesse suédoise Astrid, qui voulait apprendre incognito à connaître ses futurs voisins.

Comme Matte l’a fermement nié, elle a reçu les excuses respectueuses du personnel de l'hôtel.

Dans lestemps derniers, je pensai que la famille royale voyageait avec nous, les chevaux, et se tournait tranquillementvers son peuple, enseignant la mutuelle connaîissance et de s’aimer les uns les autres.

Quand le roi parcourait les villages il y avait des gens avec des fleurs du pays de son père. Un regard et un mot aimable du monarque étaient vécus avec fierté sur la route de la mort de leur roi.

De quel genre est désormais le faste royal, assis caché dans une voiture, comme toutes les autres voitures, à l'exception terminale de la couronne qui a le temps de capturer les yeux du monarque,… qui s'exécute un peu plus vite, klaxonne … …?

Il se précipite à travers son pays qui pour lui est aussi indifférent que pour tous les autres automobilistes.

D’une résidence à l'autre, il se déplace comme une pièce d'échecs mais pour ce qui est sur des images furtives, des cœurs qui battent. Dans la nouvelle façon de montrer les belles régions de son royaume, le roi ne le saura jamais.

Les gens connaissent maintenant le roi par l'écran de cinéma, les journaux et les journaux intimes - pour eux, il est l’Image et non l'Homme.

Par conséquent, il est compréhensible que cela se passe comme s’il s'était déplacé ici dans le monde.

Avec les chevaux suivait la famille royale - les voitures semblent l’avoir éradiquée cette fois.

Les parcours de Linde aux Pays-Bas :

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Lundi 1er Novembre, nous avons traversé les régions les plus riches de Hollande.

La route vers Arnhem était comme une station de luxe, toute en long, avec les tramways et des belles boutiques.

Châteaux et villas sur l'autre côté.

Ici, nous sommes également venus par la célèbre Allée Mildachten, qui est la plus longue avenue élevée dans le monde.

Mais, après la longue rive du Rhin où Matte chantait, tambourinant avec son couteau à gaine : « Il a porté sur le Rhin l’acier de notre patrie», nous sommes sortis sur les plaines, où tout ce qui nous faisait préalablement penser au luxe a disparu avec les maisons et les villages plus modestes.

Ici et là, nous avons suivi les bords du canal, où les gens et les chevaux traînaient de grandes barges.

Les bovins étaient nombreux. Les vaches étaient inférieures aux pie-rouges allemandes.

Les chevaux étaient parfois de Suède, de sang froid, et beaucoup venaient des Ardennes.

De l'autre côté de la ville de Waal se blotissait Nimègue.

Nous avons escaladé une colline, la première depuis le Smaland, et nous avons demandé le Grand Hôtel Boggia.

Il y avait en effet un hôtelier à Oldenzaal recommandé pour nous par notre allié Monsieur Mulde, sorte d’oncle collatéral.

Circulation arrêtée, on se pressait, béats, autour de nous mais nous avons été rapidement déchargés des bagages, puis, je trottai, suivi par un chasseur en galons dorés, à bicyclette, qui nous a montré l'écurie où l'emplacement était réservé pour moi.

L’endroit était terriblement chic et élégant et avait été autrefois l’écurie privée du roi de la margarine, Jürgens. Partout, tout semblait luxueux à Nimègue, appartenant ou ayant appartenu à cette famille.

Il est assez ridicule que dans un pays comme la Hollande, avec des vaches, il soit possible à ce point de porter ses fruits comme une mère porteuse.

Ou peut-être le faire au Danemark où elle exporte son bon beurre, la margarine restant en auto-alimentation.

Ici, nous avons également séjourné pendant une journée entière.

La ville est si belle au dessus du lac, dit Mat.

Elle était terriblement fière et se sentait comme une diva parce que, dans sa chambre, elle trouva un bouquet de chrysanthèmes géants avec une carte de voeux.

Quelques années plus tard, quand je me promenais à travers l'Europe comme un paillasson animé, j’ai pensé que l’on a souvent eu pitié de nous pendant notre première endurance.

Le frétillant Monsieur Mulde a pris soin de Matte comme un père, et pour qu’elle ne se sente pas seule, il a invité une "compatriote" à elle, une dame d'âge bien avancé.

Toutefois, elle aurait dû être assez "disparue".

Elle avait été une écuyère, danseuse en paillettes et voltigeuse de panneau dans le cirque Madigan, où elle était la partenaire de la célèbre Elvira.

Certaines choses se produisent moins probables que ce qu’un roman peut imaginer.

Ce « moins probable » était peut-être : "Oui, je suis Mme Madigan!"

Cette porteuse de vison était connue ; comme Matte, elle chantait parfois.

En outre, elle avait flirté avec un vieil écuyer, dont nous nous sentions les petits-enfants, alors nous avons pensé, comme Matte que ces années l’avaient très bien conservée, à soixante-dix ans.

M. Mulde avait été extrêmement chic d’avoir invité notre "compatriote" et Matt plusieurs fois.

Cela devrait ainsi pour tous les hôtes d'hôtel avait dit Matte.

Cependant, à la petite école d'équitation, le directeur n'était pas pire parce que je n'ai certainement pas payé mon écurie.

A l'aube, je suis passé à Nimègue, où le château Claudius Civilis trône au sommet de la crête, se détachant sur le ciel clair et religieusement leur drapeau allemand flottait au-dessus des rues avec ses grands oiseaux de nuit.

Jusqu'à présent, nous n'avions jamais été traités avec autant de classe, et tous deux nous avons été extrêmement impressionnés par la ville de Nimègue.

Aujourd'hui, c'était la Saint-Hubert, nous avons découvert, dans son bosquet, Hertogenbosch, pour la pause déjeuner. Puis, j’ai pâturé dans un enclos tandis que Matte mangeait les sandwichs de Muldes. Nous avons pensé à ceux faits à la maison, apportés à Stockholm pour la chasse à la dernière sortie à Järfälla.

Visitez Nimègue

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Les réverbères étaient allumés quand mes sabots claquèrent contre les pierres de pavage à Tilburg, la dernière ville hollandaise - puis nous allions nous laisser aller c'est à dire entrer dans un pays où maman ne pouvait pas parler un mot de la langue.

Sur les routes du Nord Brabant, j'ai eu une grande entremise avec le cheval d’un gendarme qui était allé en Amérique pendant la guerre.

Il m'a montré qu'au lieu d'avoir le numéro imprimé sur le sabot, il devait avoir des réminiscences de tatouage, des autochtones américains je suppose.

Des Gendarmens nous ont accompagné jusqu’à la frontière, à Poppel, le premier village belge, avec des peupliers, où ils nous ont livré à la garde-frontière qui était aussi aimable que dans les pays précédents.

Nous n'avons pas été seuls très longtemps, un lieutenant de gendarmerie était venu faire un petit tour pour détendre au trot un bon hunter.

Il nous a accompagnés à Turnhout, puis nous sommes sortis seuls pour des aventures passionnantes.

Lorsque l'homme traverse les villages il aperçoit une différence instantanée avec la Hollande.

Pas de cris d'enfants hostiles, selon les nombreux étrangers qui auraient décrit la Hollande.

Les villages et les routes étaient beaucoup plus vides de gens.

Juste à l'extérieur de la ville, nous avons commencé à demander des indications pour Lierre.

Un instant plus tard, nous entrions en relation, nous avons été accueillis d'une manière complètement différente de ce que Matte avait noté sur sa carte.

A chaque carrefour, on nous a montré des itinéraires toujours plus étroits et sans danger qui finalement devenaient juste un petit sentier traversant un marais.

Il a commencé à faire sombre, une lune rouge sang se levait derrière la brume, le chemin semblait ne jamais prendre fin.

Enfin, nous sommes arrivés dans une forêt de pins où le sentier faisait une fourche pour réaliser des économies innombrables dans le sable mou.

Aucun bruit n'était entendu, aucune espèce de maison et, tous les deux, nous avons commencé à nous inquiéter, - où allions-nous passer la nuit ?

J'ai marché et puis marché ...

Enfin, nous avons entendu le son rauque d’un klaxon de voiture, pas très loin …

Nous avons compris que maintenant nous allions enfin sortir sur une route principale.

Nos conclusions se sont avérées très bientôt exactes.

- Maintenant, nous ne sommes pas si loin, avons-nous pensé ensemble, et Mattea redemandé combien de kilomètres il restait pour Lierre.

– 25km, fut la réponse.

- Eh bien, je vous remercie ... la moitié d’un mil depuis la maison jusqu’à Drottningholm.

Avec le brouillard la nuit était devenue si noire et si épaisse, qu'on ne pouvait pas voir les phares jusqu'à ce qu'ils ne soient assez proches.

Lorsque nous sommes partis, nous avons pensé à l'infini, nous avons demandé à nouveau, dans un village à quelle distance on était de Lierre.

- 20 kilomètres, fut la réponse.

Visitez Lier

Enfin, nous sommes entrés un peu plus tard en pleine ville et on a demandé à nouveau, mais on nous a donné la réponse, gratifiante, de constater que nous étions en pleine ville mais que l'hôtel était dans la seconde porte, de l’autre côté de la ville.

Nous avons demandé et redemandé et finalement c’était là.

C'était la première fois depuis tout le temps du raid que nous n'avions pas de quartier réservé à l'avance.

L’Hôtel d’Anvers avait l'air mystérieux.

Un homme hissant sa tête par une porte nous expliqua que pour moi, il n'y avait pas de place, mais que Matte pourrait probablement en obtenir deux ici.

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