Linde KLINCKOWSTRÖM, raid Stockolm-Paris 1926

Ensuite, l'étape finale à Paris devait être couverte, je n'aurais pas pu porter une selle sur moi, et … rester dans les écuries sombres et mauvaises était inutile.

Matte a donc monté à cru et délaissé la selle et tout l’équipement, pour ne pas perdre de temps.

Il y avait tempête, la pluie cinglait – c’était, malgré Brême, la première vraie, que nous ayons eue parce que nous avions eu de la chance avec la météo.

La forêt de Chantilly, malgré le mauvais temps, était belle à l'aube et la route excellente et les villages furent très rares jusqu’au Bourget.

Ici commencent les banlieues - c'était vivant et électrifié sans modération car c'était jour de marché.

J'étais coincée entre toutes sortes de voitures, de tramways, de brouettes.

Puis vint une rue très large, aéroport interdit !

Rejoignant la clôture de la ville et finalement poussés dans le trafic par la porte de la Chapelle nous donc avons compris ce que pourrait être le pire trajet d’un apache à l'intérieur des murs de Paris.

Nous avions rendez-vous avec "Voilà", à ce moment elle n'était pas là, mais à la prochaine escale, la Porte de Pantin où je la chercherai après le mur.

Un photographe de L'Intransigeant nous a pris en photos et nous a beaucoup parlé, mais l'on ne comprenait pas un mot.

Comment savoir que nous arriverions, n'est-ce pas !

Comme nous sommes arrivés une demi-heure trop tôt, nous avons été autorisés à rester debout et à attendre dix heures et demie pour espérer voir "Voilà" à l'avant-garde de la colonie suédoise!

Mais, oh non ! L’Arabe Abdul Wahab et la paire de Portugais Castro-Feijo et "Voila", c'étaient les seuls suédois qui étaient venus à notre rencontre.

Pour moi, c'était de bon augure, un boxe dans l’écurie du meilleur manège de la ville là où les chevaux suédois logèrent pendant les Jeux olympiques de 1924.

J'ai appris, plus tard l'admiration et la vénération du vainqueur, le général Linder, pour moi et mon édredon (?) bleu et jaune.

Donc, nous étions maintenant arrivés à Paris ... Nous avions voyagé par 1.637 km en 28 jours, si l'on compte à part toutes les périodes de repos.

Ce n'était pas quelque chose de compliqué à ce moment d'obtenir une rapide renommée mondiale.

Le plus drôle a été le moment où l’on a pensé à tous ceux qui, saumâtres, avaient dit à Matte que je ne serais jamais capable d'aller si loin ...

De notre promenade ensemble, nous avons eu alors une impression du " grand méchant monde."

Seulement ma selle misérable était hors d’usage - c'était vraiment le gros point noir.

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A suivre ... la vie de Linde à Paris pendant l'hiver 1926-1927 ...

NOUVEAU : à paraître en 2013, aux éditions BONNIERS (Stockhöm, SUEDE), une livre du diplomate-écrivain de romans policiers-poëte Jan MARTENSON qui a rencontré Linde en 1998.

Le livre qui retrace les aventures de Linde est écrit avec l'aide de Susanne GIRAUD au patronyme bien français, petite fille de Linde, que je cherche à rencontrer ... peut-être en Moselle ?

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Linde a écrit 4 livres qui retracent ses aventures. Il y a des variantes à chaque fois ou plus de précisions concernant ses séjours à Paris.

Ici, dans le 1er livre, c'est Castor, le cheval, qui continue la narration :

PARISLIVET
Ma vie à PARIS

Naturligtvis var Paris vackert och elegant på ytan, men nog voro de flesta tyska och höllandska storstadsstallen båttre än Pelliers vid rue Chalgrin, fast det var stadens finaste med anor från Napoleons tid.
Bien sûr, superficiellement, Paris était beau et élégant mais, en plus, les écuries Pellier, rue Chalgrin, en ville, comme les allemandes et néerlandaises, étaient les plus belles de Paris, elles dataient du temps de Napoléon.

Matte sade, att det påminde om en gammal teater, med den röda plyschen samt guldornamenten uppe på läktaren.
Matte me dit que ça lui rappelait un vieux théâtre, avec des tentures rouges et des ors dans la galerie.

Emellertid var det tip-top skött – måhända mycket batter än manga moderna lyxstall, där vattnet alltid smakar unket I de automatiska vattenhoarna.
Cependant, il était parfaitement en longueur, avec peut-être beaucoup plus de nombreuses stalles de luxe, modernes, où l'eau avait un goût toujours agréable dans l'abreuvoir automatique.

I en månad vilade jag mig där, och mitt sadelbtott läktes.
Pendant un mois, je restai là, jusqu’à ce que ma blessure de selle soit guérie.

Var dar hälsade Matte på, och jag förhörde mig om hennes vanor, eller rättare sagt ovanor, om hom förfallit till ett utsvävande nöjesliv o.s.v.
Pour l’accueil de Matte, je m’inquiétais à cause de ses habitudes ou plutôt mauvaises habitudes, en raison d'une vie nocturne débridée, etc.

Pour l’accueil de Matte, je m’inquiétais à cause de ses habitudes ou plutôt mauvaises habitudes, en raison d'une vie nocturne débridée, etc.
- Non, tu sais, dit-elle, Paris est gris et sombre : un jour, un brouillard jaune stagne au-dessus de la ville, les réverbères sont allumés au milieu de la journée, le lendemain matin il fait froid, clair et glacial.

De toute ma vie je n'ai jamais eu aussi froid que ça, mais j'espère que le printemps sera agréable.

Pour le reste, elle est trop grande cette ville !

Il me faut trois-quart-d’heure pour voyager d’ici à Montmartre où je vis chez les Dardels.

Juste avant Noël, j'ai commencé à me montrer dehors. A l'exception de la première semaine, j’avais été tourmenté chaque jour pour un film – et par les photographes de presse qui auraient dû m’avoir pris seulement à la Porte de Pantin quand je suis arrivé.

Comme les jours précédents, il me semblait presque que c’était ce que nous avions déjà fait, toujours accompagnés dehors par un grand nombre de personnes qui me regardaient.

Les premières promenades, nous les avons faites dans le Bois de Boulogne où la glace était au-dessus de l'étang aux cygnes, avec une légère couverture de neige répartie sur les pelouses et les chemins forestiers.

Nous y avons seulement rencontré quelques cavaliers.

Nous y avons seulement rencontré quelques cavaliers.

Au manège, c’était animé : mais c’était très petit, bien trop étroit pour tous les cavaliers.

L’élève a en fait été le maître de manège, qui m’a fait marcher de côté comme exemple plus ou moins mauvais

Il n'y en avait vraiment qu'un seul, avec un long nez, qui pouvait me monter, mais il montait tout le monde.

Il fut le seul qui n’ait consacré aucun intérêt à Matte et à moi.

Sinon, nous nous sommes sentis ridicules, étrangers.

- Pourquoi n’avez-vous pas appris autrement ici, comme partout ailleurs ? demandai-je.

Matte pensait que l'élite parisienne trouvait obscur et « louche », le fait qu'elle se déplaçait seule sur les routes.

Parce que les bonnes filles françaises, étaient les seules qui aient bien considéré notre idée de l'équitation à longue distance et que les têtes de file ont tenu, un an plus tard, à en faire le dernier cri de Paris, je pensais que cette inhospitalité était plutôt due à l’éducation.

Matte avait la même mauvaise opinion : « ils maîtrisent seulement leur langue maternelle », Tiens ...

Sur ce cliché de 1926-27 dans les allées du Bois de Boulogne qui introduit le chapitre "Vie à Paris" du livre de Linde KLINCKOWSTRÖM,
- à gauche, je m'imagine Rachel DORANGE élève, en amazone et
- à droite Armand CHARPENTIER , le maître de manège du manège Pellier, rue Chalgrin où était hébergé Castor, le cheval palomino de Linde :

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Martin de Höz, au milieu était un propriétaire de chevaux de courses.

En tout temps, nous n’y avons fait qu’un passage pour voir Flick, mon voisin de boxe, un énorme Irlandais qui avait un cavalier âgé avec néanmoins une redoutable voix tonitruante.

Flick pouvait sur commande aussi bien allonger le trot, aller au trot espagnol en promenade, etc… Avec eux, nous allions de temps en temps au Bois de Boulogne où Flick racontait des histoires sur tout ce que nous dépassions ; il avait vraiment l'air d’être le plus savant.

La plupart du temps, cependant, nous montions seuls sur tous les chemins et chaussées, venant en sens inverse des cavaliers en groupes ou des couples célibataires.

Quand nous avions de la chance, parfois notre chemin pouvait croiser une harde de cerfs.

Ici, les chevaux et le harnachement étaient grands, la majorité des chevaux étaient des Irlandais au modèle magnifique.

La tenue des dames n’était pas moins magnifique et, en particulier, elles ne montaient, semblait-il, que dans les fourches. Pour maman ce genre de sport était très nouveau, elles ne savaient pas comment monter, avec leur tenue bigarrée d'un petit manteau vert ordinaire avec un chapeau de promenade rouge.

Voici le cliché sur la mode de Paris en ce qui concerne ce qui était chic – on dit pour rire, l’esprit sans goût, et ce n'était pas l’esprit de beaucoup de ceux qui avaient quelque chose à faire à cheval.

Plus tard, le Bois de Boulogne est devenu beaucoup plus occupé.

Les équipages y ont été montrés dans leurs plus grands ornements, très bien entretenus et joliment présentés, comme on peut le voir nulle part ailleurs dans le monde.

C'était un vrai plaisir de les voir, ces coupés impeccablement peints, chargés des filles les plus magnifiques ; on pouvait les envier.

Les harnais étaient généralement en laqué noir avec des cuivres brillants, de minces collier et sellette.

Un équipage marchait avec un bandeau orange autour du rond de présentation, avec des grelots et un cocher onéreux.

De son habitacle n’apparaissaient que rarement les autres occupants, deux chiens chow-chow jaunes étaient collés le nez à la fenêtre.

Sur l’avenue de Longchamp, toujours la plus encombrée, toujours avec des voitures qui participaient, Matte avait le carrosse le plus original.

Des phénomènes originaux pouvaient s’y rencontrer, par exemple : une dame avec une paire de léopards en laisse.

La star était Mistinguett : pendant la durée des trajets matinaux, elle cachait son célèbre diamant à 10.000 dollars dans quelque botte d'équitation et elle-même était recouverte d'une veste en peau de veau brodée, elle s’est confrontée à un combat équestre, avec une escorte encadrée par l'enseignant sous les yeux attentifs de Pellier.

Le premier jour c’était pareil.

Chaque matin, nous alliions chevaucher jusqu'à la porte Dauphine, dans les bois, suivions l'enchevêtrement des chemins et le passage Louis XV vers le magnifique palais d'été de Bagatelle. Nous descendions sur la piste du champ de course de Longchamp, croisions une grande avenue, suivions la lisière de la forêt et avancions jusqu’ à Auteuil.

Il y avait là une grande tribune en marbre blanc sensationnel, gueule béante capable de dévorer quelques centaines de milliers de personnes qui aimaient avoir l’émotion du jeu.

Le parcours semblait extravagant et les obstacles difficiles.

Sur les étangs, il y avait des cygnes montés par des couples conduisant ces petits bateaux. Aimable idylle bucolique !

La Tour Eiffel hissait curieusement son maigre cou de girafe par-dessus la cime des arbres pour laisser rayonner son intelligence et partir des milliers d’ondes, donc, en retour, il n'est pas étonnant que sa tête soit si petite par rapport à son corps.

La vue vers le haut de l'Avenue du Bois, depuis l'Arc de Triomphe à la fin, est magnifique, et là sur la grande piste j'ai toujours allongé le trot, de sorte que tout le monde se retournait.

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Un jour, au début de mars, nous longions, comme d'habitude, la sombre et petite rue Chalgrin, pour rejoindre la vivante et lumineuse Avenue du Bois.

Le soleil printanier chatouillait tout ce que tout le monde appelait « le chic de Paris ».

Aux remises, le décoratif breton ricanait, dédié à veiller sur les espoirs de la France

Dames et messieurs se montraient à la mode, à la pointe de la mode.

Les petits chiens, comme tout ce qu’ils n’étaient pas, allaient et venaient, les laisses à la pâte, jeter un coup d’œil pour flirter avec quelqu'un.

Dans le milieu de la rue venaient deux flux sans fin de belles voitures de luxe, vers et à partir du Bois de Boulogne, avec le klaxon d'alarme rauque et des crissements de freins ; on entendait parfois le bruit des sabots des chevaux qui claquaient contre l'asphalte.

Sur les quinze mètres de large de l’Allée cavalière, les cavaliers allaient à toutes allures.

Nous étions seuls, comme d'habitude, toute la ville se croisait rue Malakoff, laissant la police réguler le trafic ; nous suivions ensuite le flux, à côté, sur le trottoir.

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Quand j'ai eu la terre ferme sous les pieds, on a rencontré un jeune homme bien habillé qui leva son chapeau et dit :

- Ne l'écoute pas, ai-je dit et je voulais continuer. Matte m’a remis en place un peu plus durement que d'habitude et elle a dit :
- Je ne comprends pas un mot de français.

- Do you speak English ? försökte han. Essaya-t-il.
- No, I’m very sorry, I can’t speak it !

- Vielleicht sprechen Sie Deutsch ?
- Nein, leider kein Wort.

Puis laissant tomber sa patience, il continua en allemand :
- Dieu du ciel, de quelle nationalité êtes-vous donc ?
- Suédoise ! continua Matte en allemand.

- Oui, dit le monsieur avec le manteau bien coupé, malheureusement, je ne peux pas en dire plus en suédois que : … Votre bol, mon bol, bol de toutes les belles filles ...

- Il veut tout ce démon me dit Matte discrètement et je voulais continuer. Mais ensuite, il a demandé : - Est-ce vraiment vrai que votre coursier n’est pas à vendre ? Je le remarque ici depuis trois jours et je le trouve charmant et agréable, avec des allures merveilleuses.

- Le vendre, je ne suis pas ici pour donner mon cœur contre de l'or, je l'ai promis depuis longtemps, j'ai lu le roman de Tolstoï "Histoire d'un cheval » dit-elle.

- Pensez-vous qu'on veuille vendre son meilleur ami ?
- Je suis désolé, je ne savais pas que c'était votre meilleur ami.

- L'homme ignare semble ne pas savoir qui je suis ! Il doit avoir compris ce que j'ai dit, parce qu'à ce moment, il demande :
- Quel genre de cheval, je veux dire de quelle origine ?- Suédoise, bien sûr.

- Est-il si prudent maintenant de se promener à cheval ?- Non, mais nous ne nous sommes pas promenés, car nous sommes venus ici depuis Stockholm.

Oh, dit l'homme, c'est vous ? Eh bien, je me souviens, j'ai lu sur vous dans les journaux et maintenant je comprends que vous ne veuillez pas vendre votre cheval. Dites, il peut sauter aussi ?
- Oui, jusqu’à 1.50 ... J'ai eu dix prix avec lui !

- Avez-vous pris la peine d’essayer quelques obstacles ?
– Bien sûr, si vous allez dans le Bois de Boulogne, bien sûr qu’il y a aussi beaucoup à sauter.

- Cet homme est sympathique, il a un goût excellent et par-dessus tout, il est un grand et fin connaisseur du cheval, me dis-je.

: - Je le trouve aussi incroyablement beau, m’a répondu Matte en se tenant en face de lui :- Comment se fait-il, que vous parliez bien Allemand ?. - Je suis Russe, répondit-il

Matte plus tard, a lu ses lignes de vie, elle m'a dit qu'elle était toujours dans l'histoire, regardant pousser des ailes d’ange de plus en plus sur ses épaules, parce que les Russes ont toujours été sa passion.

Sa grand-mère était russe, et comme dit Kipling, bien sûr que la loi de la jungle se lit ainsi : «Nous sommes du même sang, vous et moi."

- J'ai été jadis un officier de la Garde à Cheval, poursuit-il.
… Sur les ailes de Matte est apparue comme de la poussière d'or...

Puis il étale les questions habituelles : pendant combien de miles avez-nous voyagé ? Est-ce que tout s'est bien passé ? Sans aventure ? etc…

… Je saute par-dessus ce que disent les fans,…et il a redit :
- C’est donc votre décision finale de ne pas vendre votre cheval ?- Oui ... jamais, ni pour le cœur, ni pour de l'or ...
… Et comme il se retirait avec quelques mots d’excuse, il dit : - Oui, mon nom est ...

Laissons le chat, Katt (Castor) passer vers le ciel ou partir ... mais il n'est pas venu du tout.

Il a dit: - Tolstoï!

Il a dit: - Tolstoï!

- Tiens ! le nom me semble familier, je suis une Klinckowström.

- Oh ! alors vous êtes sûrement liée à mon ami Carlo Klinckowström de Munich?
- De loin, mais c’est seulement un Klinckowström de la branche allemande dont je me sens la plus proche !

- Le monde est petit, auf Wiedersehen!

En courant, nous sommes retournés dans les bois, à petite allure.
- Chat du Dieu du ciel, qu'est-ce qu'il était beau et russe et c’est un Tolstoï !

- Le sang semblait bouillir dans ses veines et c’est dans un galop de plus en plus compliqué que nous nous avons chevauché par toutes les petites routes, de sorte que nous nous sommes retrouvés à nouveau sans avoir aucune idée de là où nous étions.

Mais, comme d'habitude, quand nous sommes perdus, vous revenons au point de départ.

Parce que ? … qui errait vers la Porte Dauphine si ce n'’était lui !

Ils ont recommencé à parler !

Matte a découvert qu’il venait acheter un cheval pour un ami, qu'il résidait à Bruxelles et séjournait à Paris pour quelques jours.

Il lui baisa la main en signe d'adieu et disparut par L'Arc de Triomphe.

Après cette journée, je sentais, à ma grande joie, que Matte avait le cœur soulevé par la lecture de nombreux livres,

Elle était comme ça maman, Matte, avec le temps elle commençait à s’épanouir vers le printemps.

Mon seul regret, dit-elle, c'est que tout la famille me nargue et me dit:
"Oh, non, ce n'était pas un vrai Tolstoï, méfie-toi, il s'agit probablement d'un marchand d'esclaves blanches qui voulait te connaître".

Le nom de Tolstoï est facile à emprunter et semble intéressant !

Pour la réconforter, je lui ai dit qu'un homme dont l'apparence et les goûts sont si raffinés ne peut pas être un aventurier !

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À la mi-Mars, des concours hippique étaient présentés dans le vaste Grand-Palais.

Le célèbre cavalier de concours, le capitaine néerlandais Labouchere avait suggéré à Matte que nous y participions avec lui, mais les femmes n’y montent pas du tout en selle d’homme. Elles ne pouvaient pas concourir dans n'importe quelle classe. Règle étrange dans un pays où plus de la moitié des nobles dames montent en selle d’homme qu’on puisse les priver complètement de concours.

Matte assistait à ces concours quotidiennement.

Les concours ont duré trois semaines, de 8 h à 18 h.

On montrait tout ce que ce qui était produit à l'intérieur du pays : attelages en tandem, quadrige, attelages à six, animaux d'élevage, remontes, toutes les classes de saut d'obstacles, carrousel et quadrille, dressage et, le clou, , le célèbre Cadre Noir de l’Ecole de Saumur, le summum de la haute école...

» Linde Klinckowström, raid hippique Stockholm-Rome 1928
» Linde Klinckowström, raid hippique Rome- Stockholm-1929
» Rachel DORANGE, raid équestre Paris-Rome 1935.
» Mary FERAUD, raid équestre Paris-Rome 1928
» Rachel DORANGE, 2e Raid Hippique féminin Paris-Cannes