Rachel DORANGE, 2e Raid Hippique féminin Paris-Cannes

LE RAID HIPPIQUE FEMININ
De la Porte-Dorée à la Côte d'Azur

Voici aux dernières nouvelles comment s'établit le classement officiel du raid hippique féminin Paris-Cannes. Ce classement est établi par le comité d'organisation en application du handicap réglementaire et des pénalisations infligées en vertu du règlement.

En conséquence de quoi sont classées :
1. ex-aequo Mlle RACHEL GROSSI(sur Conquérante) et Mme MARY FERAUD (sur Stuart). arrivées à Mandelieu le 14 janvier, à 14 h34 et 14 h39.
Mlle LE BOURDONNEC (sur Grain d'Orge), arrivée le 15 janvier, c'est-à-dire hier, à 11 heures du matin.
4. ex aequo Mlle HUSTINX (sur Verdun) et Mme LENOIR (sur Conackry), arrivées le 15 janvier, c'est-à-dire Jeudi, à 10 h. 27 du matin..
Se classent sixième et septième Mme Chermat (sur Djinn) et Mlle Leick (sur Tao).

A l'arrivée, le cheval de Mlle Le Bourdonnec, « Grain d'Orge », était dans un état admirable de fraîcheur.

Toutes les concurrentes ont été à leur arrivée l'objet d'ovations enthousiastes.

Cyrano sur la Riviera

Certains antisportifs grincheux ont demandé à quoi pouvait bien servir le raid hippique qui a permis à sept amazones de se transporter de Paris à Cannes, en dix jours, alors que la même distance est couverte en, une journée et demie par une automobile, en quinze heures par un train rapide et en une demi-journée par un avion.

Il serait trop aisé de leur répondre que l'intérêt sportif d'une épreuve ne réside pas toujours dans la vitesse. Mais si nous nous plaçons au seul point de vue utilitaire, nous arrivons à cette constatation que le raid Paris-Cannes fut pour ses participantes une magnifique publicité, dont quelques-unes s'efforcent de tirer parti.

Mlle Rachel Grossi, qui gagna l'épreuve ex-aequo avec Mlle Mary Féraud, est une écuyère de profession. Elle ajoute, maintenant, sur ses affiches : « triomphatrice du raid Paris-Cannes ». Et cela la console de la perte de sa vieille jument Conquérante, qui, épuisée par sa victoire, a dû être abattue.

Plusieurs ont l'ambition de faire du cinéma Mlle Huguette Villers, qui n'a pu terminer le parcours, n'a pas été plus heureuse dans ses tentatives pour paraître à l'écran.

Mais, Mlle Hustinx, qui se classa 3e avec Mme Lenoire, a réussi à « tourner ». Cette belle personne est très photogénique. Elle s'est présentée au concours de la plus belle femme de France, organisé par le Journal, et elle retint même un instant l'attention du jury. Mais, son type impressionnant, qui la destine aux « femmes fatales » sur l'écran, ne répondait pas aux qualités exigées de la « miss France» en Amérique. Ses succès à l'écran la consoleront.

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Triste image de l'écuyère de profession qui n'a pas su analyser l'état d'épuisement de sa jument ou, pire, qui a préféré une gloire en trompe l'oeil à cet animal formidable qu'est un cheval!

Aundial : Bonne analyse qui rejoint celle de Mary Féraud. Laquelle sera aussi analysée par Mlle Le Bourdonnec ... que des bonnes camarades !

Extrait de FERAUD, M,1933, Une femme de cheval, Verdier, Saint-Etienne, 237p.

Page 79 :
… » Te souviens-tu aussi, combien ce fut triste de partir sur le verglas tous les deux, seuls, par ce matin d’hiver où le van automobile qui t’amenait des écuries de l’Etablissement Chéri sur le lieu du départ du deuxième raid Paris-cannes, eut un retard de 40 minutes, alors que c’eût été si entraînant pour toi de partir en peloton, pour toi cheval qui aime tant la compagnie.

« Et comme ce fut pénible ensuite de rattraper ces quarante minutes perdues et l’avance des autres qui marchaient comme des enragées, des novices qui ne savent pas ce que c’est que de couvrir mille kilomètres de route avec un cheval.

« Te souviens-tu encore parmi nos mauvais souvenirs combien tu fus effrayé ce soir lugubre où dans la nuit noire, une auto sans phare, grosse masse aveugle vint nous heurter brutalement vers Pont-Royal, entre Avignon et Aix ? …
« Tu fis demi-tour mon pauvre gros, en même temps que ma cuisse gauche recevait tout le heurt et que le choc me désarçonnait.

« Sitôt debout je ne songeai qu’à toi, disparu dans la nuit … Je croyais que tu avais une épaule cassée … et combien je l’ai bénie cette auto puissamment éclairée qui fut l’auto témoin qui me permit de te retrouver à cent mètres de là, sain et sauf, broutant sur l’accotement, pas trop apeuré…

« Mais le lendemain tu me donnas du fil à retordre, tu ne voulais plus les affronter les autos... et dans certains virages tu me fis des demi-tours brusques qui, avec la douleur de ma jambe, n’étaient pas précisément faits pour m’aider à gagner du temps…

« Que nous étions handicapés tous les deux !
« Mais nous sommes arrivés quand même très vaillamment !
« Sans cet accident, quelle avance sur l’horaire !
« C’est à croire qu’une force plus forte que notre volonté modère les joies d’orgueil… qui ne peuvent être absolument complètes…

« Oui, nous l’avons eue notre revanche quand même ! A côté de ça que de beaux, que de splendides souvenirs, nous avons ensemble …

« Que de triomphales arrivées nous connûmes !!!.... »

La troisième classée du raid Paris-Cannes 929,avec Grain d'Orge, Mlle Le Bourdonnec connaissait bien Mary Féraud pour avoir randonné plusieurs fois avec elle et notamment en Corse.

Elle raconte ses randonnées dans son ovrage : LE BOURDONNEC M.C., 1967, Mes randonnées équestres, Crépin-Leblond, Pithiviers, 239p., d'où l'on peut extraire un passage de 13 pages sur le raid Paris-Cannes. Publiées avec recul, en 1967, ces lignes décoiffent le mythe!

Je vous les propose in extenso. Elles décrivent bien les us et coutumes des cavalières parisiennes de la fin des Années folles et ce qui se passa dans les coulisses de la "chevauchée fantastique des amazones" vers la Côte d'Azur ... A vous les commentaires !

Quelques vérités sur le raid Paris-Cannes, p.111-134.
Son programme, son règlement, ses fantaisies.

Vers le 15 décembre 1928, par un petit froid piquant je me promenais à cheval dans les bois charmants et accidentés de Jouy-en-Josas près de Versailles.

Je montais régulièrement un pur sang arabe, lorsque je fis la rencontre d’une amazone amie qui me dit sous forme de bonjour : « Prenez-vous part au raid hippique Paris-Cannes ? Le départ parait définitivement fixé pour le 5 janvier prochain et les conditions beaucoup plus dures que l’an dernier ».

Je n’en avais jamais entendu parler.

"... Mais de retour à Paris, j’entrepris le soir même ce travail pénible de chercher un cheval.

Quelqu’un m’indiqua un manège à Neuilly. J’y allai. Le propriétaire me fit l’éloge d’un de ses chevaux. Je l’essayai un jour, deux jours, trois jours, dans les allées du Bois de Boulogne. Nous convînmes d’un prix, mais ce cheval ne me plaisait pas. Il était lourd à la main et me laissait porter sa tête et son encolure. Au bout de deux heures j’étais, sinon épuisée, du moins très fatiguée et me demandais ce que serait au bout de quatorze heures quotidiennes de route pendant dix ou douze jours consécutifs. Finalement je le laissai à son propriétaire et m’adressai ailleurs où on me donna un cheval gris qui malheureusement à sa première sortie, reçut du cheval d’une amie un coup de pied à l’épaule, le mettant hors d’état de continuer.

"J’essayai ensuite une très bonne jument chez M… Il m’assura qu’elle pouvait fournir 100 kilomètres par jour et même plus. Elle était chaude, sans trop et mesurait 1m63. C’était bien haut pour une cavalière de 1m49. Malheureusement si elle avait des actions puissantes, elle avait aussi des réactions dures. Au bout de deux heures la peau de ma fesse droite céda. J’étais sur ce dos un poids plume. Il me fallait donc chercher une autre selle et rendre la doublure de ma culotte moins sensible...

Et bien ça répond à la question de Liti sur l'entraînement des chevaux... pour certains, y en avait pas !

Ca casse un peu le mythe quand même et le cheval fait très "objet de consommation".

Et je me dis que non, avant on ne prenait pas forcement plus soin des chevaux, et on ne s'y connaissait pas forcement plus au final... Visiblement c'etait comme maintenant, y'avait de toutes sortes de personnes...

... "Un matin je rencontrai Monsieur P…, l’associé de la maison Duchon, manège du Panthéon. Il faisait un accompagnement dame.

« Devinez, lui dis-je, ce que je fais ». (Il me regarda avec des yeux en accent circonflexe). « J’essaie un cheval pour Paris-Cannes ».

Sa curiosité l’entraîna. Nous chevauchâmes un moment côte à côte.

Je lui demandai s’il n’aurait pas dans ses écuries un cheval capable de faire ce raid. Il réfléchit un instant : « Etes-vous libre demain, me dit-il ? – Oui ? – Alors venez au bois, je vous amènerai deux chevaux ; vous choisirez après essai ».

..." Le lendemain matin, m’attendaient à heure convenue un très beau cheval bai-brun à l’œil saillant, à l’air malin et une jument alezane qui avait déjà fait ses preuves dans les Raids de la Petite Gironde. Je montai d’abord Grain-d’Orge, le cheval bai-brun. Après mes essais précédents celui-ci me parut le cheval rêvé.

En parfait connaisseur P… m’énuméra très simplement les qualités d’un cheval pour une pareille randonnée ; J’appris que Grain était un grand enfant aimant s’amuser. "

Il avait un très bon pas, un trot agréabe et, chose à considérer tout particulièrement, il avait bon estomac et mangeait n’importe où. Il avait bon caractère et bons membres. Ses actions étaient harmonieuses, ses réactions douces.

« Le jument, me dit Monsieur P… a un pas plus vite. Pour la suivre, si vous marchez un peu à pied il vous faudra trotter. Un proverbe arabe dit que l’allure du pas est le galop de toujours ; Elle a un trot plus soutenu que Grain. Elle est très chaude. Il faut beaucoup de tact et de doigté pour la monter. Par contre ses intestins sont fragiles et il est à craindre qu’elle ne mange pas dans toutes les écuries ».

Comme la première qualité d’un cheval en pareil cas est de pouvoir s’entretenir je lui dis qe j’optais pour Grain d’Orge ...

... " Pendant huit jours je montai Grain au pas et au trot dans les allées du Bois et sur les routes dures pour l’entraîner.

Dans les allées, Grain voulait toujours jouer avec son cavalier ; il avait des forces à dépenser. Lorsqu’il commençait ses fantaisies, si on ne l’arrêtait pas dès les premières secondes, il vous faisait ruades et sauts de mouton pendant vingt minutes au moins. Ces fantaisies n’étaient gière à craindre étant faites dans le mouvement e avant. C’est au manège qu’elles étaient déplaçantes et il fallait posséder une bonne assiette pour ne pas aller embrasser la sciure.

Les promeneurs regardaient Grain qui était sympathique et disaient de la cavalière : « Elle n’a pas l’air d’avoir peur ».

Les cavaliers s’effaçaient nous livrant l’allée. Et l’amie qui m’accompagnait me disait : « Va-t-on bientôt pouvoir vous approcher ? ».

"... Le cheval étant trouvé, j’allai demander les conditions du raid et me faire inscrire.

" M. A. M., l’organisateur du raid, me reçut assez mal. Pourquoi ? Mystère. En tous cas mystère à ce moment-là. Il me fit savoir que le raid se ferait avec ou sans accompagnement. Les amazones accompagnées d’une auto auraient un handicap de huit heures, celles qui le seraient d’un cycliste de trois heures.

"... Je demandai : « Pourquoi pas un handicap en rapport avec le temps qu’un cavalier passe à soigner sa monture ? Ce ne sont plus le cheval et la cavalière, seuls sur la route, livrés à leurs propres moyens ».

" Ces conditions me plaisaient car je savais que peu de cavalières seraient capables de fournir 500 kilomètres mais elles se prêtaient à toutes les tricheries possibles. Je désirais également savoir si les amazones ayant déjà entrepris le raid l’an dernier et connaissant la route… Monsieur A.M. m’interrompit vivement : « Non, non. Ces deux handicaps seulement. »

" Je n’en continuai pas moins mes préparatifs, car, partant seule, sans soigneur pour le cheval ni pour la cavalière, je n’avais pas trop des jours qui me restaient pour penser à tout.
...

Très interessant les preparatifs ; merci!

Un cavalier digne de ce nom sait ce que comporte un paquetage et cependant je réduisis le mien au maximum.

J’avais établi mon itinéraire à peu près et j’avais envoyé dans les différentes villes où je comptais faire étape du linge de rechange et des corsages. J’y avais ajouté des gants blancs espérant faire la route jusqu’au bout en tenue correcte. Mais le froid me contraignit à garder mes gants fourrés, épais comme des gants d’escrime.

Deux jours avant le départ, je laissai Grain dans son écurie ne le sortant que pour lui faire prendre l’air. Je fis augmenter sa ration d’avoine qui était pourtant de 12 litres par jour car c’était un cheval très demandé pour le bois et pour les rallyes.

Au manège du Panthéon l’animation était grande. Tous, élèves, instructeurs, patrons et palefreniers, s’intéressaient à ce raid.

12 litres d'avoine par jour

tu m'étonnes que le coco était d'humeur bondissante

C'est génial de nous faire partager cela, merci hermen

"... Quand le moment fut venu de présenter au manège de l‘Etrier tous les chevaux participants, on inscrivit : Anglo-arabe, bai-brun, petite pelote, 11 ans. J’espérais bien montrer pendant la présentation des chevaux que je n’avais pas un nouveau entre les jambes et j’espérais surtout le prouver à une concurrente de mauvaise foi. Grain n’avait pas de vices. Il aimait seulement jouer. Ses maîtres le savaient et au manège on le laissait faire. En général on ne le donnait qu’à de bons cavaliers.

" Nous voilà donc alignées au manège de l’Etrier les unes derrière les autres comme pour une reprise. Nous allions au pas. Puis quelqu’un commanda le trot. Les commissaires et les juges se tenaient au milieu du manège. Dans les tribunes : les parents, les amis, les connaisseurs, les mateurs. L’entrée n’était pas publique. Enfin ! On commanda le galop. Mais, dans son manège de la rue Lhomond, Grain n’avait jamais entendu le commandement de : « Partez au galop », sans éprouver le besoin de sortir des rangs pour se livrer à ses acrobaties. Il avait l’instinct de la taquinerie, un instinct que l’on entretenait.

" Il quitta sa place par un écart, immédiatement suivi de dex ou trois sauts de mouton et vint au milieu du manège, droit, les antérieurs battant l’air au-dessus des juges quelque peu effrayés. De tous côtés j’entendais des conseils. Les uns disaient : « Lâchez tout » ; les autres : « Rendez ». Mais je connaissais Grain et toutes ses fantaisies n’avaient plus de secrets pour moi. Un jour, au bois, quelqu’un m’avait dit : « C’est ça votre cheval pour Paris-Cannes ? Et bien, je vous souhaite du courage.

- Ne vous en faites pas ajoutai-je, quand il aura 100 kilomètres dans les jambes il ne pensera plus à lever le cul ».

Et comme Grain avait semé le désordre, on arrêta le galop.

La nuit qui précéda le départ, je dormis mal. J’avais peur de ne pas me réveiller malgré les deux réveils que j’avais soigneusement remontés et posés sur une assiette. Mon paquetage était prêt et j’avais demandé que l’on conduise mon cheval directement à la Porte-Dorée.

J’y trouvai l’aimable Monsieur Duchon, son fils ainsi qu’un palefrenier et Grain sous une couverture. Nous étions au 5 janvier à 7 heures du matin. Il faisait encore noir. Je m’enveloppai d’une écharpe très chaude, je pliai mon imperméable et l’attachai à l’arrière de ma selle. La couverture fut roulée par Monsieur Duchon fils qui avait dû faire cette opération bien souvent au régiment pour la réussir d’une façon aussi parfaite.

On photographia les concurrents et Monsieur Henri Paté, ministre, commanda le : « Partez Mesdames

" Grain qui n’aimait décidément pas les ordres, fit volte-face et alla prendre la direction opposée ; sa cavalière le ramena à l’obéissance. Cependant un gavroche eut le temps de dire : « En voilà une qui va se casser la gueule avant de partir ».

"Nous étions douze cavalières à prendre le départ dont Mademoiselle Dorange que je connaissais un peu et Madame F. que je connaissais davantage.

"Le défi fut lancé à Mademoiselle Dorange et moi je fus gratifiée dans un bel article d’une phrase splendide : « Je connais une soi-disant femme de cheval qui prétend avoir fait 800 kilomètres en 15 jours, or, je la sais incapable de faire 100 kilomètres, cartes Taride en main, sans accompagnateur « . Et voilà ! Il n’est pas plus difficile que cela de faire la réputation de quelqu’un, quand on a un journaliste au bout du fil en toutes occasions.

J’avais marqué ma première étape à Moret (72 kilomètres) me disant que progressivement j’augmenterais mon parcours.

Le règlement nous permettait de marcher de 4h30 à 20h30 ; malgré cela je m’arrêtai à Moret à 16h20 sans éprouver la moindre fatigue et c’est la raison seulement qui me commanda de mettre pied à terre.

Du groupe de tête, je fus la seule à m’arrêter si tôt. Toutes quittèrent Moret et parmi les concurrentes il y en eut qui firent 120 kilomètres le premier jour.

Sans me laisser influencer, j’entrepris de chercher une écurie. On m’indiqua l’Auberge du Cheval Noir ; Voyant ma décision, un des commissaires, très homme de cheval, m’en fit compliment. Sans doute pensait-il au viel adage : Rien ne sert de courir … Qui veut aller

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Une noce dansait et chantait. On m’accueillit aux cris de : « Vive l’amazone », et je répondis assez timidement : « Vive les mariés ».

L’hôtesse me conduisit à l’écurie où un litière épaisse attendait visiblement un cheval. J’entrepris de masser le dos du mien ainsi que les jambes, quand on m’apprit que l’écurie était retenue par une participante au raid. Ne voulant pas laisser mon cheval à côté de celui d’une concurrente, je demandai un coin isolé. On enleva brouettes, caisses, outils de labour. Je nettoyai la mangeoire et y déposai huit litres d’avoine.

Grain d’orge toiletté en cheval de chasse n’avait pas besoin d’un grand pansage. Mais le dos et les membres étaient l'objet de tous mes soins.

Ca c'est drôle! Je suis allée au collège a Moret (sur Loing) et j'ai fait plusieurs fêtes de famille à l'auberge du cheval noir!