Il était une fois...

Tout pareil Pascaline pour dentiste et ostéo Suis heureuse de pouvoir enfin dire que j'ai trouvé les spécialistes que je cherchais depuis un moment. Bizarrement toutes deux (car ce sont des femmes) ont fait leurs études en Angleterre.

Au départ c'était dentiste mais suite à quelques soucis, c'est mon véto. Si aux alentour de Bordeaux c'est déjà pas simple de trouver un bon dentiste, dans la cambrousse périgourdine c'est ...

Nous avons de la chance, notre véto a suivit une longue formation pour se spécialiser en dentisterie. Il travaille dans un cabinet de 4 vétos, il est le seul à faire de la dentisterie. C'est son collègue qui a suivit la formation en osthéo.

L'an dernier, le dentiste est venu "en urgence". Hakam disait qu'il ne savait plus manger. Et ce n'était presque rien. Loudji n'avait rien dit et pourtant lui, il avait une blessure dans la bouche tellement c'était pointu. Allez savoir? Nous avons une "chochotte" et un "dur des durs".
Cette année, juste regardé et rien fait, pas nécessaire.

Eh oui Pauline on compatit... c'est grace à Chlo qu'on a trouvé, mais sans elle je sais pas ce qu'on aurait fait! l'arnaqueur qui prends d'office 130€ pour juste les soins de base, ou le véto, ou ou....

Citation :

Bizarrement toutes deux (car ce sont des femmes) ont fait leurs études en Angleterre.

Et ce sont des femmes! ça, ça plait au grand bai!

Une question, Jaja il est pas sage pendant les soins? ou il est sedaté "d'office" au cas ou?

Bonjour !!

chez nous, c'est sédatifs d'office car mon 3Rocky Balboa "est pas du tout délicat avec le monsieur dentiste !!

Le dernière fois , malgré qu'il était un peu "dans les vappes" il à quand même réussi à refermer l'appareil métallique qui sert à lui ouvrir la bouche sur la main du dentiste !!!

Et Monseigneur Jibo, se trouve souvent des mouches imaginaires juste pour embêter l'ostéodentiste. Et oui, chez nous il fait les deux et de manière très éfficace !!

il a remis Jibo en route plus d'une fois après ses cascades...

Mais c'est vrai, que dans ce métier, il y a plus d'arnaqueurs que de bons...

Personnellement, je préfère ma vétérinaire au divers dentistes que j'ai pu croiser. De plus, si il y a le moindre soucis la véto peut intervenir alors que le dentiste... ben, il n'y a plus qu'à appeler le vétérinaire... Et puis, j'ai une connaissance qui a suivi une formation de dentisterie équine et franchement, au vue du très maigre programme qui lui a permis de décrocher son "papier" de dentiste, je pense, à moins d'être vraiment rassuré par moult recommandations de cavaliers plus érudits que moi, de ne pas faire appel à un dentiste équin avant un très long moment... Et de garder ma "précieuse" Laure, vétérinaire spécialisée dans l'équin.

Sas s'est tapée 3 dentistes differents (au fil de ses déménagement), l'avant dernier, je doute de son boulot, la dernière m'a été conseillé par des amis, et en plus de ses capacités de dentiste, elle sait communiquer (qu'est-ce que j'ai pu detester des vétos dont on ne pouvait rien tirer en explication!), et a une approche très sympa, très zen avec les chevaux. Elle possède tous types de chevaux chez elle (entre autres des Shires )
et comble du comble... pas cher, pas cher tout en étant déclarée...
(Bon Liti' était aux anges, elle a fait plein de compliment sur la grande Andouille! )

et elle sait mieux doser les tranquilisants que le véto qui a euthanasié Germinal

En plus j'ai "de la chance" ... Saskia est une "bouche à dentiste" , fallait bien qu'elle ai un défaut! (pourtant suivi depuis ses 1 an et demi... mais c'est le bronx là-dedans, mauvais timing dans la pousse, en plus d'avoir des dents fortements implantées!) alors que Germinal a eu droit la première année où je l'ai eu, et les années suivantes c'était impecable, rien à faire, il s'entretenait tout seul.


PS: si y a des gens en Touraine, j'ai gardé les coordonnées du chouette dentiste que j'avais! (et il bosse aussi sans electricité, comme tout VRAI dentiste doit être capable de faire)

Par contre, comme Ptitesirène... les formations anglaises sont bien plus pointues que les belges ou françaises!

Aliquis m'ayant réclamé quelques nouvelles photos de Jarrito, je me dis que tant qu'à faire, autant continuer le post puisque , de toute façon, il y a déjà une série d'articles écrits. Par contre, de photos, point, en tout cas pour le début...

J'en étais donc restée à la décision prise de commun accord avec ma véto de faire quelques clichés des membres de Jarrito.


Ainsi donc, après Martine à la plage, Jarrito en clinique…

Prendre rendez-vous : pas de soucis, c’est moi qui gère l’agenda ! Ensuite, négocier le transport avec le patron de la pension, la virée en van… Prévenir les collègues que ce jour là, mon précieux, le plus beau le plus gentil, le plus prodige, le plus grand petit cheval du monde et de l’univers pointe son sabot tel jour à tel heure dans la clinique … et négocier un jour de congé avec mon grand chef parce que, ben oui, le Jaja, je ne vais pas l’abandonner toute la journée et le repêcher avec son petit rapport en fin de journée ! Ah que non ! Je reste avec lui ! Et puis, honnêtement, même si j’ai confiance, je ne parviendrai jamais à me concentrer sur mon travail quand mon petit bai chéri et adoré est dans la pièce d’à côté, presque à portée du doigt si je tends le bras. Autant se libérer de suite.

Nous avons rendez-vous lundi matin. Il est prévu d’amener Jarrito en clinique le dimanche afin de ne pas nous stresser le lundi matin et de perdre un temps considérable dans les bouchons. Dimanche début d’après midi, les routes sont beaucoup plus roulantes et donc, plus confortable pour nous, mais surtout pour Jarrito.
Dimanche donc, mes parents acceptent de me servir de taxi et de me conduire au manège. Ils me repêcheront à la clinique une fois Jarrito installé confortablement et habitué à son nouvel environnement. J’arrive donc au manège dans la voiture de mes parents que Jarrito ne connaît pas. Il met un peu de temps à repérer ma présence et j’assiste donc amusée à son changement de comportement. Jarrito est en prairie et broute tranquillement comme tout cheval normalement constitué quand, tout à coup, il sent ma présence. Je le vois relever la tête, me reconnaître, et changer petit à petit de visage. Le petit hongre bai qui broute laisse peu à peu place à un autre cheval. Il se redresse, relève et arrondit son encolure, se mets en mouvement pour arriver au grand trot à l’entrée de pâture où il piaffe d’impatience en attendant que je l’y rejoigne. Le petit cheval quelconque se transforme en étalon plein de prestance. Il a l’air content de me voir et je me sens tout d’un coup très très émue. La scène à laquelle je viens d’assister me laisse penser que Jarrito m’apprécie ou du moins, apprécie le confort que je lui apporte et ça, ça me fait chaud eu cœur.
Ca à l’air d’émouvoir ma mère aussi qui a noté le changement et qui m’avouera un peu plus tard qu’elle n’a aucune réticence à me « confier » à la bonne garde de Jarrito. Elle qui tremblait comme une feuille dès que j’approchais le moindre shetland laisse toutes ses craintes au vestiaire : Un cheval qui accueille sa fille de cette façon ne peut pas lui vouloir du mal ! Ca y est, dans son esprit, il y a les chevaux et Jarrito. Ce n’est pas qu’elle ne l’aimait pas, mais là, tout d’un coup, Jarrito n’est plus un cheval parmi les autres, c’est Jarrito, nuance ! Jarrito qu’elle a vu 4 ou 5 fois vient de recevoir le titre de membre de la famille !

Sans rien changer à ses habitudes suite à cette grande révélation, Jarrito plonge le nez dans le licol que je lui présente et je remonte le chemin vers la cour du manège avec l’impression que mon cœur à doublé de volume, vous savez, cette impression que votre poitrine ne peut plus contenir tout l’amour que vous ressentez face à un être qui est là, à côté de vous.

Il est encore tôt, j’ai tout mon temps pour panser longuement mon cheval et le préparer au voyage en van qui l’attend. Comme toujours, je profite de ce moment que j’aime tant, en tête à tête avec mon compagnon saboté.
Quand le patron arrive enfin, pour atteler le van, Jarrito est propre comme un sous neuf et tressé. Et ses jeunes groupies désespérées sont rassurées : Jarrito revient dès mercredi matin, promis !
Van attelé, voiture chargée (le Jarrito voyage avec touuuuute sa garde robe, ou presque : on ne sait jamais !), ne reste plus qu’à charger Jarrito dans son boite à roulette. La partition du van a été démontée, il nous faut donc la remettre en place avant de charger Jarrito. Oui, mais voilà, j’ai voulu allez trop vite et donc, j’ai déjà amené Jarrito devant le van. Qu’à cela ne tienne, Ja nous donnera un coup de main ! Mon chauffeur qui se préparait mentalement à devoir charger un cheval avec tous les trucs et astuces connu de tous les cavaliers qui se sont un jour retrouvés face à cheval qui refusait catégoriquement de grimper dans la chose regarde, médusé, Jarrito qui tient à nous donner un coup de main et n’hésite pas, pour ce faire à grimper les deux antérieurs sur tape cul du van.
Jarrito chargé en deux temps trois mouvements, il conviendra que c’est bien plus agréable un cheval qui monte seul !





Arrivée en clinique :

Une petite trentaine de kilomètres nous séparent de la clinique. Le voyage est court, il se passe bien et Jarrito est tout sec à l’arrivée. Un peu nerveux en descendant du van, Jarrito qui n’aime décidément pas trop descendre en marche arrière nous fera un bond sauté carpé tortillé pour revenir les pieds sur terre . Si certains doivent travailler avec leur cheval pour qu’il monte en van, moi, je devrais plutôt travailler la descente. Petit passage sur la balance (par décence, nous ne communiqueront pas le poids de l’artiste, non, non…) et sitôt qu’il voit que je reste avec lui, Jarrito se calme et se rassure.
Un boxe est prêt. Je l’installe donc et reste avec lui le temps qu’il se pose. C’est l’heure des visites, j’en profite donc pour prolonger le tête à tête avant d’appeler mon taxi parental. Gros bisous sur le nez, gros câlin et puis, bonne nuit petit Jarrito. Demain matin, dès potron minet, je serai là !


J’ai toujours eu du mal à me lever le matin. Sortir de mon lit est un supplice, le petit déjeuné avec quantité de cafés en pyjama est un passage obligé et prolongé et le lundi matin avant d’allez travailler ne fait pas exception à la règle… Sauf… Aujourd’hui ! Arrivée au travail avec plus d’une demi heure d’avance sur l’horaire habituel, largage de sac rapide dans le bureau ( on dit jetage du déjeuné depuis la porte d’entré directe dans le coin opposé dans ce cas…) et gros bisous à Jarrito qui mange son grain de bon appétit !
Coup de brosse pour faire disparaître les traces de sommeil profond de cette nuit. Vu la quantité de paille que Jarrito à dans la crinière, je peux dire qu’il s’est couché de tout son long, voire même qu’il s’est vautré dans la paille. Tant mieux, c’est la preuve qu’il se sentait à l’aise et suffisamment en confiance.
Pendant ce temps, les vétérinaires font le tour des chevaux hospitalisés : c’est la ronde. C’est l’occasion pour ceux qui n’étaient pas de garde de prendre connaissance des nouveaux chevaux et de l’évolution des plus anciens. Une sorte de passage de relais entre ceux qui étaient de garde et ceux qui vont l’être. Arrivé au tour de Jarrito, c’est assez simple : il vient juste pour un bilan locomoteur. Nous avons parmi nos vétérinaires un espagnol. Celui se dépêchera de faire la « ronde buissonnière » pour se faufiler dans le boxe. Il vient voire, fait le tour de Jarrito, le juge, me demande ses origines, d’où il vient. Il veut tout savoir. Depuis qu’il est en Belgique, il a l’habitude d’entendre parler des chevaux de son enfance, mais, chez nous, le terme andalou fait vendre. Certains marchands n’hésite pas à vendre à prix d’or comme chevaux « espagnols » tout ce qui est gris, vaguement « ibérisant » et qui à un peu de crins. Il est donc souvent déçu en découvrant ce qui est annoncé comme un PRE. Je pense qu’il s’imaginait ce genre d’ « andalou » quand je lui ai parlé de Jarrito. Alors, là, avec Jarrito, il est heureux. C’est un peu son pays qui revient à lui. C’est le cheval qu’il a côtoyé petit qu’il retrouve, et ça le met de bonne humeur. Jarrito est pour lui le type même du vrai cheval espagnol de travail, celui qui est petit, vif, fonctionnel, celui que l’on utilise sur les exploitations, à qui on fait confiance quand on va au taureau. Je découvre dans mon collègue un passionné nostalgique de son pays et de ses traditions.


9hoo : Comme on est jamais mieux servi que par soit même, je crée le dossier de consultation de mon cheval et attend mon collègue vétérinaire dans la salle de consultation. Pendant ce temps, les étudiants présents commencent à ausculter l’artiste, lui font un examen général, tatouille les tendons et les articulations et Jarrito, ne bouge pas, il se laisse toucher, examiner, sans broncher. Il même l’air de prendre plaisir à toute cette agitation et cette attention pour lui tout seul.
Le maréchal ferrant qui avait ferré Jarrito tout au début de notre vie commune est également un collègue. Il connaît le Jarrito qui est sur la défensive, qui stress, la pelote de nerf qui fuit le contact et qui tire au renard quand on lui demande d’appuyer. Pas celui-ci qui se laisse papouiller, un membre au repos au milieu d’une salle qu’il ne connaît pas par des personnes qu’il ne connaît pas.
Il ne manque pas de me dire : « tiens, tu l’as revendus le stressé que j’ai ferré ? Je ne savais pas, je croyais que tu avais toujours le même cheval ! »

C’est le même ! Et il n’en revient pas ! La marque au fer de Jarrito l’avais impressionné, il fait donc le tour du cheval pour vérifier que je ne le mène pas en bateau ! Il est bluffé du changement de comportement du petit bai.

Après l’inspection au repos, l’inspection en mouvement !
Je mène donc Jarrito sur la route où nous feront trotter les chevaux. Je fais les premiers allers-retours avec lui mais je suis vite essoufflée : un étudiante prend le relais…
Jarrito fait l’aller, pas le retour : c’est fatiguant, ça monte…et puis, ce n’est pas la patronne au bout de la longe alors, je ne me fatigue pas !
Il me suffira pourtant d’un simple : « Jarrito : trotter ! » pour que la réponse soit immédiate ! Même à distance, il écoute ma voie…

Jarrito aura été inspecté de partout : mes collègues sont formels, Jarrito ne boite pas. Tout au plus une légère irrégularité sur le postérieur droit.

Direction donc la salle de radiologie où, de nouveau, l’Espagne est passée au crible fin. Résultat des courses, on ne trouvera à Jarrito que deux minuscules pointes d’arthrose. Et finalement, de belles articulations pour un cheval de 13 ans. Quand à mon maréchal, il est parfaitement rassuré au vu des radios : il est tout a fait juste dans son travail !
Les tendons postérieurs étant un peu engorgés, on lui fait également une petite échographie de contrôle. Et là, on s’aperçoit que oui, il y a un petit début de soucis potentiel. C’est le tout début d’un desmite que l’on voit à l’écran. Pas de quoi s’affoler, mais autant réagir de suite.

Jarrito sera mis au repos pour 3 semaines avec massage au fastum sur ses tendons et bandes de repos la nuit et à peine quelques minutes de pas à la main chaque jour! Autre recommandation du vétérinaire : poser des bandes de travail les jours où l’on sait que la séance de travail est un peu plus intensive.

En attendant, Jarrito à gagné le droit de finir la journée à brouter les pelouses de la clinique avant de retourner se vautrer dans la grosse litière de paille de son boxe.

Merci beaucoup pour ces bonnes nouvelles

Je suis bien contente pour toi que Jarrito aille bien et je suis ravie de voir comment il évolue bien à ton contact

Bravo. Ton amour pour lui porte ses fruits

Jarrito soigné pour ses tendons, bichonné pendant plusieurs semaines avec des petits massages, des bandes de repos ôtées le matin par ma monitrice et remises le soir par moi, il est fin prêt pour recommencer à travailler gentiment.

Si le petit bai était passablement chaud en piste quand je l’ai acheté, il s’est maintenant bien assagi pendant l’été.

S’offre alors trois solutions :
Soit, il vieillit et s’assagi,
Soit, il se pose tout simplement
Soit, il fait partie de ces chevaux qui ont une nette tendance « moluscoïde » l’été et se réveille l’hiver avec les premiers frimas !

Bingo, moi, j’ai pêché la troisième solution et je ne tarde pas à le découvrir ! Il n’empêche que, même si le diable sort de sa boite quand l’hiver approche, il est malgré tout beaucoup plus décontracté quand je monte sur son dos. Lui qui plaquait systématiquement sa queue entre les fesses quand le cavalier se mettait en selle, se détend et reste parfaitement zen. Plus de plaquage de queue et ça n’échappe pas ni à sa monitrice, ni à sa cavalière !

Une de nos premières sorties sera pour descendre à l’Eglise à l’occasion de la Saint-Hubert. Et cette année, c’est Jarrito qui mène le cortège. Je n’ai malheureusement pas de photos du cortège : Beau papa n’a pas pu se déplacer cette année pour venir immortaliser SON Jarrito dans ses œuvres.

Jarrito un peu fatigué au retour de la Saint-Hubert :





Monsieur de Saint-hubert, siouplait, vous pourriez faire en sorte que nous n’ayons pas trop d’ennuis de santé cette année ?

QUOA ?! Une seule photo !!!
Bon j'attends la suite

Ben oui, une seule photo... je n'en ai pas beaucoup plus... Honte à moi, j'oublie régulièrement soit l'appareil, soit les piles... Et quand j'ai les deux, ben, j'oublie de prendre des photos... Et comme je suis souvent seule avec Ja ou juste avec Laurence (je ne vais pas lui demander de nous photographie en plus de nous donner cours...)...

Résultat, je suis pauvre en photos...

Une c'est déjà bien car elle laisse voir une jolie encolure, un joli sourire et plus rare encore, elle laisse deviner une belle descente de jambes!

c'est vrai que cela donne envie d'en avoir d'autres, mais je ne peux que compatir car je suis dans le même cas! Il y a rarement un photographe inspiré à l'écurie!

Et pourquoi que Jarrito il est pas en amazone ???

Ta selle ne lui va pas ?

Non, ma selle ne lui va pas. Patte d'arcon trop larges. Mais comme j'adore mon cheval et ma selle, je ne vend ni l'un ni l'autre!

Par hasard, j'ai eu l'occasion d'acheter une selle amazone anglaise - j'avais fait un post dessus- qui lui va à première vue. Le tout, c'est de la restaurer. Et je n'ai pas les finances pour l'instant donc, elle est bien au chaud dans la sellerie et dès que je peux, je la fait voire par un sellier.

J'avoue que ça me demange de le monter en amazone...

mundial a écrit:

Une c'est déjà bien car elle laisse voir une jolie encolure, un joli sourire et plus rare encore, elle laisse deviner une belle descente de jambes!

c'est vrai que cela donne envie d'en avoir d'autres, mais je ne peux que compatir car je suis dans le même cas! Il y a rarement un photographe inspiré à l'écurie!

Merci Mundial! Pour la descente de jambes, je dois remercier Pascaline qui m'a fait souffrir beaucoup très fort Par contre, j'avoue que, aux allures, ma jambe ne reste quand même pas aussi fixe que ce qu'elle le devrait Encore du travail en perspective... Mais j'ai l'impression que ça vient en partie de mon bassin pas droit...

Faudrait t'asseoir dans ma potrera, à mon avis, non seulement la descente de jambes serait impec, mais si t'arrive encore à me faire des essuies-glaces de mollets, je rends mon tablier!

Décembre.

J’ai de plus en plus mal au bas du dos quand je monte à cheval et surtout quand j’en descends. Certes, Jarrito me gratifie parfois de séance un peu décoiffante, mais pas de quoi me donner l’impression d’être un Rubik’s cube géant que l’on aurait trituré dans tous les sens avant de se rendre compte qu’on n’arrivait quand même pas à reconstituer toutes les faces en même temps.

Se pose à nouveau la question de la selle. Il est clair qu’il faut que je m’attaque sérieusement à cette histoire et que je prenne une décision.
La décision de revendre la Trainer’s est vite prise : elle est trop juste pour moi, ne me convient pas, me donne mal au dos (du moins, je le pense). Je ne veux pas jouer avec mon dos.

Je réessaye donc plusieurs selles et retombe encore une fois sous le charme de la selle bien chère de cet été. Visiblement, c’est celle là qui me convient. Du moins, si j’occulte son prix un peu prohibitif…

Le vendeur me propose donc de garder à l’essai cette fameuse selle de luxe et sa copie en sous marque, dont le prix, soyons réaliste, entre quand même un poil mieux dans mon budget.

Oui, mais voilà, la sous marque, est quand même un peu moins confortable à mon entre jambe. Une demi-heure, à trois quart d’heure maximum après m’être posée en selle, je crie grâce ! Me reste donc la solution de la belle selle que j’aime tant et qui coute tant…

Après trois semaines d’essais, je dois me rendre à l’évidence : je n’ai pas une seule fois mis pied à terre en ayant mal, ni au dos, ni au fesses, ni nulle part. L’essai est plus que concluant ! Et la commande inéluctable ! C’est cette selle qui me convient !

Je commande donc ma belle Stubben (si si, en dressage, ils ont quand même fait de sacrés progrès contrairement à leur réputation) et, fait ajouter des anneaux de rando. Tant qu’à faire, puisque les helvètes vont nous créer une merveille sur mesure, autant ne pas cochonner le travail en demandant au sellier du coin de rajouter des anneaux. Autant que ça soit d’origine !
Je vous passe les détails de la prise de mesure de Jarrito et de l’essai de plusieurs tailles d’arçons sur son dos. Le petit bai n’a pas une taille standard : merci, je sais, j’ai donné avec ma belle Monnet qui ne lui va pas alors, qu’elle se pose à merveille sur pratiquement tous les autres chevaux testés…

L’acompte déboursé, ne reste plus qu’à attendre que la suisse fasse son travaille et viiiiiiiiiiiiiite siouplait Monsieur ! Pour l’heure: retour sur la Trainer’s en attendant la nouvelle précieuse. Ouille mon dos !


Photos : http://www.stuebben.com

Ah, contente d'avoir des nouvelles!!! J'avais raté la photo du retour de la saint-hubert, ma foi il est bien joli Jaja....

Janvier

L’heure du challenge hivernal d’obstacle ! Challenge au manège, à la bonne franquette entre gens de chez nous qu’on se connaît tous bien !

Il est évident pour ceux d’ici qui me connaissent que, la quasi phobique de l’obstacle que je suis (demandez à Sirène les fameuses photos où je suis un modèle de zenitude sur l’obstacle !) ne va pas s’inscrire !
Mais par contre, aller prendre les photos des copines qui sautent leur barre colorée, pourquoi pas, si ça leur fait plaisir !

Ca, c’était sans compter sur les si gentilles copines qui, comme par hasard, avait oublié l’appareil photo à la maison mais pas oublié de m’inscrire à l’insu de mon plein gré en catégorie…. Vétéran !

Que je situe la catégorie : elle regroupe, les adultes qui ne sautent jamais, ceux qui débutent, et tout ceux qui ne se prennent pas au sérieux et qui ne refusent pas de s’amuser sans aucune prétention ! La hauteur des barres culmine à un vertigineux 30 cm et les difficultés sont quelques peu aplanies. Bref, Nous devrions pouvoir nous en sortir : Jarrito, lui, il aime, et il gère ! Et puis, il fait semblant de prendre mes hurlements sur chaque obstacle pour un cri enthousiaste d’encouragement !

C’est donc en pestant sur les soit disant copines, avec une selle de dressage et une longueur d’étrier un poil longue pour ce genre d’exercice que je prends part à ce monstrueux tour de cso avec au moins tout ça d’étoiles derrière.
Si je suis un peu crispée sur le premier obstacle, petit à petit, je commence à me prendre au jeu et à me relaxer. A tel point que le parcours débuté au petit trot se finira au galop et que nous décrocherons une magnifique deuxième place ! Jamais je n’aurai pensé voir un flot accroché à la têtière de mon Jarrito et encore moins grâce à un parcours d’obstacle ! C’est décidé, l’épreuve de l’après midi nous verra arriver de sabot ferme ! Qui a dit que les espagnols, ça ne saute pas ?

L’après midi, parcours un peu plus ludique avec des portes à passer entre les obstacles. Jarrito sautera la première porte avant de comprendre qu’il n’y a pas de barre entre les cubes ! Plus question de galoper avec une trajectoire approximative si on ne veut pas louper la porte. Par contre, le galop de charge n’est pas interdit jusqu’à la ligne d’arrivée : c’est qu’il y en a des poneys sous le capot de ma Ferrari !

A la fin de la journée, il est évident que non seulement, nous avons débuté une collection de flots, mais surtout, on s’est bien amusés tout les deux. Le mois prochain verra le tandem Jarrito-Catherine à la ligne de départ pour la seconde manche ! Promis !

Well done you 2!

En effet, c'est comme ca, en jouant un peu, on arrive a faire des choses inattendues, n'est-ce pas?

Tu as tout à fait raison Kate! En jouant, on oublie parfois un peu son appréhension et du coup, tout est beaucoup plus facile!

Qu'importe la hauteur tant que le plaisir est là Félicitations et pour la prochaine manche je veux des photos sur les barres

Juste pour vous dire qu'on est pas morts malgrés la chaleur de ce début juillet et qu'on travaille sérieusement ... ( si si, un peu trop sérieusement d'ailleurs! va falloir sourire la prochaine fois! notez que sur celle là, je n'ai pas l'air de faire la poisson rouge en manque d'oxygène, c'est déjà ça!)

Je reprend le cours de la vie de Jarrito là où je l'ai laissée, Le pire, c'est que le texte est écrit, mais il faut que je sois en vacances pour prendre le temps de le poster...

Oui oui, j'ai ...

Hier, leçon collective. On était 4 et dans le lot, il y avait le cheval de trait. Laurence trouve que ce n’est pas plus mal qu'il travaille un peu monté aussi, que c'est un plus quand il est attelé. Bon, jusque là, rien de bien particulier.
Je me mets en tête de reprise avec Jarrito et je marche sur la piste. Jarrito tout détendu, l'encolure à l'horizontale, qui marche d'un bon pas, mais sans une once de précipitation. Je suis contente. On change de main toussa toussa, puis, on commence la détente au trot et là, en H, Jarrito me fait un écart qui m'amène sur la ligne du milieu. Je crie pour prévenir Laurence qui est quand même enceinte de 8 mois et demi et qui ne regarde pas dans ma direction à ce moment là... Jarrito se calme, revient sur la piste.
Tour suivant, même endroit, rebelote... Je m'arrête, vais vers l'endroit qui fait peur avec Ja et lui laisse flairer le matériel d'obstacle qu’il connait pourtant bien: pas de réaction! On enlève la bâche de sous bassement qui était pliée sur un cube, mais je ne suis pas convaincu: je sens bien que ce n'est pas ça qui perturbe Jarrito. Puis, tilt: c'est le cheval de trait derrière lui, ça doit résonner d'une certaine manière à cet endroit là, ou vibrer au niveau du sol à l'entrée de piste. Les autres me regardent bizarrement sauf Laurence qui envoie Guike, le gros père, marcher plus loin sous prétexte qu'il fatigue un peu: Jarrito se calme, se pose s'arrondit. Regard entendu avec Laurence. Puis Guike revient dans la reprise et ça sonne la ... reprise des négociations avec Jarrito. Guike est donc relégué en queue de reprise mais ça ne satisfait qu'à moitié Jarrito. Vient le moment de travailler un peu au galop. Nous travaillons individuellement et Jarrito me sort un galop tout à fait correct, dans le calme. Travail à l'autre main: Idem. Bien bien bien, passons au travail collectif à présent. Comme Jarrito n’est pas le seul cheval à réagir au passage du bulldozer de trait, Guike galopera seul un peu après. Nous travaillons donc au galop en reprise, et là, j’ai un peu plus de mal à gérer. Jarrito chauffe et veut rejoindre la queue de la reprise. Dès qu’il a un cheval devant lui, il devient beaucoup plus difficile même si ce cheval et en fait le dernier cheval de la reprise. On travaille là-dessus aussi. Au début, galoper l’énervait, maintenant, seul, ça va : encore un peu de patience et ça ira aussi en groupe !

Nous repassons au trot, au pas et Guike se prépare à faire son petit tour de galop en piste intérieure. Je suis rênes longues sur la piste. Guike prend le galop et quand il arrive à mon niveau, Jarrito se met en épaule en dedans, baisse les oreilles nous la joue chat de gouttière qui cherche à repousser le rival. Les huit cents kilos de muscles passés, Petit Jarrito, gentil comme un cœur, se remet droit, marche l’encolure à l’horizontale, oreille vers l’avant. Guike revient à son niveau, zhou ! Les oreilles, l’épaule en dedans, le chat de gouttière ! Il a continué son manège à chaque fois que notre gros père est passé à son niveau ce qui a fait rigoler l’assemblée. Le David contre Goliath équin ! Et le pauvre cheval de trait qui ne comprenait pas pourquoi la petite teigne baie lui faisait des misères alors qu’il est bon comme le pain lui !