Il était une fois...

Bon, on la essayé cette fameuse selle revisitée... On va y arriver... Si si, c'est vrai, soyons positif...

Hier donc, leçon de dressage. Ma selle cali étant chez le sellier pour cause de pose d'anneaux pour la rando, je n'ai pas d'excuse : j'ai ma selle amazone, on va donc travailler en amazone!

J'arrive donc au manège pour ma leçon hebdommadaire et évidemment, comme je suis en vacances, j'arrive tôt! J'ai passé ma semaine là bas, on ne change pas une équipe qui gagne! Et je commence à papouiller, récurer le petit bai qui, vivant en prairie 24h sur 24 trouve tous les stratagèmes pour se faire une super coque de boue histoire d'être certain qu'on s'occuppe de lui le plus longtemps possible. Démellage de crinière et de queue, sabots goudronnés sur la sole, huilé sur la muraille : on y est, il est luisant... une heure trop tôt! Pas grâve, on va brouter dans les chemins pour lui, et manger une glace pour moi . A ce propos, la tête du glacier valait de l'or: Stationné avec sa petite camionette sur le bord de la route, il voit à sa fenêtre, une grosse tête de Jarrito qui voudrait vraiment venir voir ce qu'il y a de bon à l'intérieur... déjà, là, il a été surpris.

"Bonjour Monsieur, vous avez de la glace au melon aujourd'hui?"
"Heu non, pas aujourd'hui, mais j'ai viollette."
"Haaa, c'est dommage, melon, c'est le parfum préféré de mon cheval, tant pis, on va gouter violette alors..."


Bref, nous voilà donc partit brouter une petite heure de l'autre côté de la cloture du pré: tout le monde sait bien que l'herbe est toujours meilleur dehors que dedans!

Suite à ça, la leçon: j'ai des ordres de Sirène: des photos!!!
Je jette donc l'appareil dans les mains de la maman d'un petit propriétaire (appareil dont les bateries ne vont pas tarder à lacher d'ailleurs... ) et zhou! En selle...

Dadou, nickel, royal! Il faudra bien sûre travailler un peu avant d'arriver au même résultat à cali et en amazone, mais c'est pas mal du tout! On a même tenté quelques déplacements latéraux. Le côté droit étant le côté "faible" de Jarrito, il en profite un peu pour ne pas déplacer les hanches suffisement, mais malgrés tout, on voit une bonne esquisse de ce que devrait être une cession. L'incurvation, c'est pas mal non plus. Le seul soucis, c'est que, s'il s'incurve, il a tendance ausssi à accélérer à chaque touchette de la badine. Petit à petit, tout vient à point à qui sait attendre: patience!

Au niveau de la selle: la matelassure gauche à été sur-élevée de 1 cm encore, et ça va beaucoup mieux, j'ai raccourci mon étrivière de 1 trou, là aussi, c'est mieux. Les soldes m'ont permis de dénicher un pantalon fond de peau... La fourche fixe rembourée par une simple bande de repos: ça suffit largement comme épaisseur. Bref, ça, c'est sur le bon chemin. Maintenant, j'ai l'impression que les pattes d'arçon sont encore un choullia trop larges pour Jarrito. Pour ça, il va falloir que je fasse refaire les matellassures sur mesure pour Jarrito. Mais, comme il change beaucoup physiquement ces derniers temps, ne vaut il pas mieux attendre? Bref, encore une série de question de ce coté là... c'est une selle qui lui est destinée à lui seul, donc, ajuster les matelassures au micro poil, oui, mais maintenant ou dans 6 mois?

Voilà donc en résumé, encore une super scéance pendant laquelle, parès la détente, on a même ajouter le tablier ! Et pas de réaction du sieur Jarrito!

Les quelques rares photos de la scéance en tout tout début de détente puisque l'appareil à du tenir environ 3 minutes...


Grrrr, cette satanée épaule gauche qui s'affaisse alors que la droite remonte!

Et voilà, un demi tour de demi carrière... Vous en avez autant que moi... non, non, pas taper!!!!

merci pour le reportage et les photos

au moins, comme ça, tu te remets à l'amazone avec Jaja...
pour les matelassures, je ne sais pas....il vaudrait peut-être mieux attendre encore un peu, pour que ses muscles puissent se faire à l'amazone, non ? (ceci n'est que mon avis perso, mieux vaut demander à un pro !!)
en utilisant un coussin en attendant...non ?

en tout cas, bonne continuation !

oué des nouvelles photos en selle ! merci il a l'air appliqué le Jaja (sa greluche aussi d'ailleurs )

pour la selle, avis qui n'engage que moi, mais je rejoins Nadine, moi aussi j'attendrais avant de tout refaire les matelassures. tant que Jaja évolue morphologiquement, il vaut peut etre mieux adapter les épaisseurs en bidouillant par exemple le(s) tapis (ajouter/enlever des pads), ça t'épargenrait plusieurs grosses interventions succesives et surtout ça te permettrait déjà de voir et paprécier les modifications à faire par la suite
je sais pas ce qu'en penses les autres ?

Pareil que même : laisser le dadou se faire les muscles quelques mois avant de refaire les matelassures. Et utiliser un tapiche en feutre bien épais en attendant. Style tapis navajo avec feutre.
Sinon, ta position est tout de suite plus assurée : 1 cm sous la matelassure, ça peut tout changer. Pour ta fourche fixe, si tu te sens bien comme ça, n'y bouge plus.

Bonne continuation! Bises, Pascaline

Superbes nouvelles! Jarito et sa Greluche.

Dis, ... pourquoi t'as pas mis ton beau bridon de la même couleur que ta selle?

Sinon, comme les autres, attends avant de faire des "grosses" transformations que Jarito se soit fait un peu les muscles amzoniens.

oh que oui: j'ai sentit la différence de suite. D'abord la selle ne tournait pas même si j'étais peu sanglée ( Mimi, tu m'as refiler ta phobie du serrage de ceinture!) mais surtout, je n'avais pas l'impression de me faire mal au dos. Et aujourd'hui, très peu de courbatures surtout en comparaison avec la dernière fois où j'ai dégusté de ce côté là!

Le tapis en feutre bien épais, no soucis! Je suis passée à la sellerie tout à l'heure, et après un sms interrogatif à Mimi, hop embarqué le beau tapis tout neuf! Et essai dans la foulée d'ailleurs... (note à moi même, la prochaine fois que tu vas rechercher ta selle suite à une modif, ne pas rentrer dans le magasin, mais demander au sellier de venir te présenter sa note sur le trottoir! )
Ben oui, je suis ressortie avec ma selle et ses anneaux tout neufs, deux lacets de cuir que j'avais demandé au sellier de me découper expressment pour pouvoir allonger mes rênes quand on part brouter en extérieur ( encore un truc piqué à Mimi et Pascaline) et le fameux tapis navajos western machin... Et j'ai bouquiner en demandant à voire la réédition du livre de Madame Cabeau... D'ailleurs, la dame de la sellerie, elle m'a parlé d'une amazone namuroise et de son amie qui part en rando longtemps : les filles, vous n'êtes pas passées inapercues...)

Direction le manège où nous avions prévu une grande ballade avec la super copine de pré de Jarrito et la propriétaire de la jument bien sûre.
Seulement, problème, la juju en question n'est pas bien... Ca fait trois jours que j'en parle à la propriétaire qui attend de voire et ne veut pas s'affoler pour rien ( il parait que je panique toujours trop vite moi!). Aujourd'hui, elle m'appelle en me disant que la jument n'est pas bien, et qu'elle a le nez chaud. Je sens les oreilles, les trouve un peu chaude, je vais chercher le thermomètre: la juju a de la fièvre ( commentaire de la proprio après la prise de température: "tiens, la dernière fois, le vété qui lui a pris, il a reçu un sabot sur le menton, elle aime vraiment pas d'habitude!" Merci de m'avoir prévenu des habitudes de la dame... ). Sur le temps que j'aille ranger le thermomètre, elle se met à couler du nez, un véritable filet d'eau qui coule sans discontinué...

Ballade anulée donc, la jument au repos en attendant le verdicte du véto.

Sur l'insistance de ma copine, je pars donc seule avec Jarrito pour étrenner ce fameux tapis. Une mini ballade de 3/4 heure parce que le coeur n'y était vraiment pas. Mais sur les 3/4 heures, j'ai quand même eu droit à deux superbes demi tours ( que celui qui pense que mon cheval n'a pas une prédisposition pour les pirouettes aux galop se détrompe!)
Dont un pour une magnifique tente en plastique orange! Il faut croire que Jarrito n'aime pas plus cette couleur que moi! Ronflements, queue entre les fesses et une envie de fuire au triple galop, le message est clair! Les deux chevaux qui s'abritent sous la tente même ne feront pas changer Jarrito d'avis: ça fait peur!
Je fini par mettre pied à terre, calme mon monstre ronflant qui a pris dix centimètres au garot au passage, lui montre l'objet en question, lui parle, et , il me suit et passe la monstre orange...

Je me remets en selle quelques mètres plus loin, traverse une route, rentre dans le bois et puis, là, Jarrito trouve que l'autre chemin est plus directe: demi tour! Ah non! Ca ne va pas recommencer cette manie! Hop, en avant dans le chemin que J'ai choisi. Il râle, mais y va et n'essayera plus de demi tour sur le reste du chemin... Ouf... Et moi, je me rend compte que même si je ne suis toujours pas une cavalière d'extérieur et que je suis contente de retrouver mon bac à sable, j'arrive maintenant à prendre sur moi pour partir seule pour des petits tours dans des endroits connus et surtout, à faire suffisement confaince à mon cheval pour ça... Ceux qui ont assister à mes crise de panique en extérieur apprécieront!



Au passage, vous remarquez comme la vie est dure: vive la sièste et comme sa belle crinière est bouffée par le toilettage de la juju fièvreuse...

Cela fait un certain temps pour ne pas dire un temps certain que je n’ai plus trop eu l’occasion de poster des nouvelles sur le forum. Et pourtant, il s’en est passé des choses depuis le dernier poste. Il est donc plus que temps que je donne quelques nouvelles aux fans de Jaja !

En juillet : vacances de la greluche !

Juillet signe le début des vacances. J’ai beaucoup de congé à prendre, mais je ne peux pas les prendre en même temps que ma collègue qui pose en général ses congés à cheval sur les mois de juillet et d’août. Je prends donc la moitié maintenant, on verra pour le reste plus tard.
Juillet donc, quinze jours pour moi toute seule à faire ce que je veux quand je veux ! Le pied ! Vous vous en doutez, c’est auprès de Jarrito que je les ai passés ces fameux quinze jours de liberté. Le temps a filé à une vitesse incroyable. On a passé de très nombreux moments ensemble. Le programme était chargé : un peu trop. Nous avons fait pas mal de dressages, des ballades, seule ou en groupe, des longues rênes, des séances de longes que Jarrito déteste toujours autant.

Sur le plat, en leçon particulière, encore et toujours la recherche du calme et de la zenitude. La décontraction aussi ! Il reste du travail, mais petit à petit, les séances olé olé font place à des séances plus posées. Bon, ce n’est pas encore tel que je le voudrais, mais les progrès sont là : on est sur le bon chemin. Jarrito ne stresse plus dès que je me mets en selle. Il apprend « l’arrêt papote », comprenez par là : la greluche ne pige pas tout aux tenants et aboutissants d’un exercice et donc, s’arrête au niveau de sa mono pour demander des explications complémentaires…


Jarrito aborde maintenant le travaille de deux pistes sans se mettre à chauffer dès le début de l’exercice. Les épaules en dedans au pas et au trot sont de plus en plus fluides. Les cessions à la jambe prennent forme elles aussi.



Nous prenons aussi des leçons collectives en plus des leçons particulières. Certaines avec des grands débutants, ce qui me permets de travailler sur des exercices simple et de démontrer à Jarrito qu’il s’en sort très bien dans le bac à sable, les deux sabots dans les naseaux. C’est aussi dans ces moments là que je me rends compte que les débuts sont certes loin mais qu’il est parfois plus que nécessaire de reprendre certains exercices. A moi le trot arabe, les tours en suspension, le travail sans étriers et toutes ces petites choses basiques tellement chéries et adorées que l’on s’empresse de les oublier dès que possible et pourtant…



Ces leçon sont aussi l’occasion de travailler en groupe, c'est-à-dire, avec des allures à respecter, un rythme à garder, et donc, l’apprentissage de « toi aussi suit le poney syndiqué mais métronome qui trotte devant toi. Jarrito qui a un trot que je pourrais souvent qualifier de « couru » apprend petit à petit à respecter la vitesse demandée. C’est d’ailleurs à la fin d’une de ces séances qu’il m’a fait cadeau pour la première fois d’un joli galop bien rond et cadencé, dans le calme. Le bonheur que de sentir ce petit cheval se donner sans stress, décontracté.




Autre surprise, encore lors d’une leçon collective et autre magnifique cadeau. Laurence nous demande d’allonger le trot sur la diagonale (chose que l’on ne travaille habituellement pas quand on se concentre sur Jarrito en leçon particulière puisqu’on lui demande plutôt de ralentir) et là, alors que j’appréhendais un trot rapide et couru mais pas du tout allongé, il m’a fait un magnifique cadeau ! Le début de la diagonale à certes été rapide et couru comme je m’y attendais, mais sur le dernier tiers, trois foulées d’un trot allongé qui m’ont grisées et qui m’ont données un tel sentiment de bonheur et de joie ! Trois foulées pendant lesquelles j’ai senti Jarrito se tendre sous moi, engager ses postérieurs tellement loin et avec une telle force, où les antérieurs sont partis vers l’avant comme s’il avait voulu lancer ses sabots au loin ! Trois foulées, mais tellement grisantes que j’aurai voulu ne pas voire arriver la fin de la diagonale. Trois foulées qui ont bien faillit me faire passer par delà le troussequin tellement j’ai été surprise du déclenchement de l’allongement ! Et puis les regards incrédules des gens assis en terrasse face à ce mouvement qui était visiblement impressionnant !
Sur trois foulée, j’ai expérimenté des sensations : j’ai senti l’engagement des postérieurs comme jamais auparavant et j’ai ressenti cette impression d’être embarquée à bord d’un hovercraft que Pascaline m’avait décrite. Je pensais avoir déjà eu l’occasion de sentir les sensations d’un trot allongé, je m’étais trompée ! Maintenant, je sais que ça dépote comme dirait Sirène !


A côté de cela, bien sûre, nous avons profité des bois tout proches pour de belles ballades. Nous y avons fait des rencontres surprenantes comme ce serpent tellement inhabituel qui se réchauffait sur le bitume. Ben oui, pour les sudistes, ce n’est peut être pas surprenant, pour moi ça l’est ! Des couleuvres ou des orvets, on sait qu’il y en a dans nos régions, de longs rubans argentés tout fins, ça, par contre, on en croise pas à tous les coins de rue. J’ai d’ailleurs amèrement regretté mon appareil photo : j’aurai eu une preuve pour tout ceux qui sont persuadé que j’avais abuser de la vodka ! Jarrito commence aussi à me montrer les choses : attention maman, priorité à l’écureuil qui déboule par la droite ! Mais la rencontre la plus étonnant reste sans doute celle de la taupe ! Jarrito, bien tranquillement occupé à brouter et une toute petite taupe toute grise et tellement maladroite à la lumière du jour qui se sont retrouvé nez à nez ! Jarrito aurait pu d’un mouvement indélicat l’écraser sans même s’en rendre compte, mais non ! Les deux créatures, la petites et la grande sont restées quelques temps à se humer avant que chacun ne retourne à ses occupation comme si de rien n’était. J’ai trouvé l’image très jolie : la grosse bête qui délicatement choisit ses touffes d’herbes tout autour de la petite bête sans la gêner dans sa progression et sans lui faire le moindre mal! Belle leçon pour les êtres humains qui sont parfois dérangés par une si petite chose qu’il s’empresse de détruire…


Nous avions, il est vrai aborder très vaguement l’obstacle il y a quelques mois déjà en sautant une petite crois, nous avons fait un pas de plus ! Les stages d’été étant là, il y a beaucoup de leçons diverses et variées. Je me suis donc retrouvée engagée un peu par hasard et un peu malgré moi dans une leçon d’obstacle entourées des super bombinettes à poneys qui n’ont pas froid aux yeux. Nous sommes comme qui dirait passés à la vitesse supérieure ! Le but était de varier un peu le travail en carrière, pari réussit : Jarrito adore, moi, je suis toujours aussi peu attirée par les barres colorées- le mikado géant très peu pour moi !
Nous commençons la leçon par un échauffement aux trois allures avec encore et toujours comme objectif le calme et la décontraction ! Ca commence mal ! Jarrito à vu les obstacles dans la piste, et lui, il ne rêve que d’une chose : sauter ! J’ai voulu un super cheval de dressage professeur qui pourrait me permettre d’évoluer et de faire ce que j’adore, je me retrouve avec un super cheval qui passe sont temps à sauter en totale liberté seul dans son pré les obstacles de cross qui y sont dressés! Rien ne l’effraie : le contre haut et le contre bas n’ont aucun secret pour lui et il les enchaîne avec l’aisance d’un vieux routier du concours complet ! Bref, détente un peu chahutée mais tout à fait gérable !
Puis, vient le moment tant redouté pour la cavalière, tant attendu pour le cheval, l’échauffement sur les petites croix : ça paaaaaaasse, avec un sacré coup de saut pour l’enthousiaste à sabot! On passe ensuite au mur de cubes, et là, j’avoue, j’ai peur. Est-ce le fait de ne pas voire à travers ? En tout cas, je n’y vais pas franchement et … Jarrito dérobe ! Logique, il commence à bien me connaître et il sait quand il peut jouer à faire peur à sa cavalière. Là, il en profite. Je reviens, mais j’ai vraiment du mal avec ce genre d’obstacle. On finira par le passer à plusieurs reprises, mais je sens bien que je suis en train d’apprendre à Jarrito comment dérober et refuser… On enchaîne ensuite un petit parcours avec l’autorisation pour moi de faire une volte ou un cercle entre chaque obstacle si le besoin se fait sentir de reprendre un peu le contrôle. Je n’en aurai finalement pas tellement besoin mais il n’y a pas de doute : Jarrito aurait voulu s’appeler Jappelou ! Sitôt la barre passée, le radar se met en route : « Elle est où la suivante, elle est où ? Elle est pour moi, elle est pour moi, bougez-vous, dégagez, cédez le passage à l’artiste, j’arriiiiiiiive ! »

Pour finir la leçon, je cède la place à la monitrice : je ne veux surtout pas laisser Jarrito sur l’idée que, à l’obstacle, on peut jouer à dérober ou à refuser et je préfère le laisser sauter avec quelqu’un dont c’est le dada. Ma monitrice du jour qui n’aime pas les ibériques à la base est conquise par Jarrito ! Il saute vraiment bien, y va franchement avec elle, et s’éclate ! Elle l’a trouvé technique et pas si facile à monter que ce qui n’y parait, mais ça lui a d’autant plus plut qu’il ne pardonne pas la moindre erreur. Moi qui ai toujours énormément de mal à prêter mon Jarrito à un autre cavalier, j’avoue, je me suis réglée à les voire sauter ensemble !

Et puis, arrive le dernier jour de vacances, pas envie de rentrer au boulot, j’ai la tête un peu dans les vapes (pas bien les sorties entre amies…). J’ai promis une séance photo du beau brun au pro de l’appareil photo, j’ai nommé mon beau papa ! Il vaudrait pouvoir régler certains détails en vue d’une grande échéance dans sa vie d’amateur photo : le concours complet de Mont le soie. Il photographie très peu de chevaux et voudrais s’entraîner un peu. J’ai tout naturellement accepté que Jarrito serve de top modèle. Par contre, je n’avais pas prévu d’être aussi mal en point ce jour là. Jarrito sent bien que je ne suis pas à 100% disponible pour lui : je comate un peu à ses côtés et puis, je ne suis pas seule à m’agiter autour de lui. De son côté, il était sans doute un peu grognon aussi. Quoi qu’il en soit, ce fut un peu l’empoignade ! Une vraie dispute de couple où Jarrito a tiré au renard, a décidé de remettre en question absolument toutes les règles établies qu’il connaît pourtant sur le bout des sabots. La tentation a été grande de tout annuler, de remettre le monstre au pré, sans câlin et sans bonbon, de ranger la longe et le Pessoa, de retourner bien vite me glisser sous la couette et de ne plus en sortir avant que le déluge qui tombait ce jour là ne s’arrête : même le temps s’était assortit à notre mauvaise humeur ambiante. Et puis, finalement, non, la décision de ne pas céder, de résiste, de remettre les pendules à l’heure s’est imposée. Ne pas renoncer à la première difficulté, au premier pas en arrière. Patiemment calmement, mais fermement, j’ai expliqué à Jarrito que, dans l’ouate ou pas, je ne changeais pas d’avis en ce qui concernait les limites, elles restent telles qu’elles ont toujours été ! Je m’attendais à une séance chahutée, et finalement, non. Après cette petite mise au point, Jarrito a été royal. Il est redevenu en un instant le gentil petit cheval bai de d’habitude. Le tigre est partit, l’agneau est revenu.
Une scène de ménage en quelque sorte: il y en aura d’autre. Celle-ci à été violente parce que je ne m’y attendais pas, mais au final, on l’a traversée plus vite que je ne l’aurai cru.




Ces séances de travail on bien sûre été entrecoupés de moment détente, de longues heures de pansage, de moments câlin et de temps de lecture où, assise au milieu du pré avec pour compagnie mon petit bai qui broutait à mes pieds, j’ai vraiment savouré les vacances…. C’est ça la vrai vie : assise dans l’herbe avec un bon bouquin, son compagnon tout crotté à ses côtés.



La suite dès que possible!

C'est déjà un sacré morceau... Ca fait plaisir d'avoir des nouvelles de Jarrito, il est toujours aussi magnifique et petit à petit vous arriverez à la sérénité tous les deux. Bravo pour le travail acharné de cet été, à l'heure où beaucoup flânaient

heu, oui, c'est vrai que ça fait un gros pavé d'un coup... je ne m'en était pas rendu compte au moment même...

de bien belles vacances!
De beaus progrès, et une belle histoire qui continue à se construire avec ses hauts, ses bas et ces moments magiques où on a l'impression de ne faire qu'un!
l'est très beau le jaja en tout cas!

La grossesse et l'accouchement ont été pénibles, mais ça en valait la peine, non? Comprenne qui ... saura! Bonne continuation à vous deux.

De belles vacances, et de beaux progrès. Continuez comme cela, vous formez un très joli couple. Il est vraiment mignon ce Jarrito.

Cath! ça sent le banissement pur et simple ça! si tu me remets des photos aussi grandes, je viens moi-même te botter le popotin!!!
Bon, du coup, maintenant je vais aller lire tout ça!

Hihi, ça, ça sent la modo qui s'est énervée pendant au moins 30 minutes à réduire les photos... Mais comme en même temps, y'avait des petites comiques (dont moi) qui postaient leurs réponses, ça fichait tout le boulot en l'air au fur et à mesure... D'où l'agacement de la-dite modo... Et quand modo fachée, elle faire toujours ainsi! MDR!
Cath, t'as compris, hein? blinde-toi le popotin! ou remets de grandes photos, c'est un bon moyen d'avoir Liti en Belgique, tiens!
Pascaline, MDR...

Bof, tu peux ètre rassurée, j'ai pas le bouton Bannir moi, y'a aucun risque...

Il est très mignon ce petit Jarito. Bonne continuation

plaisant à lire, ton récit de vacances

belles photos

Très joli cheval ce Jarrito et votre complicité fait plaisir à voir. On en veut encore des nouvelles comme celles-ci

C'est plaisant de lire la continuité de vos aventures et de voir de jolies photos de votre couple. Trop beau ce Jarrito ! Bonne continuation à vous deux : la route est longue et parsemée d'embûches, mais des petits bonheurs y sont éparpillés pour vous motiver.

Liti' a écrit:

Bof, tu peux ètre rassurée, j'ai pas le bouton Bannir moi, y'a aucun risque...

Moi si
D'ailleurs j'attends la suite

Hé ben! En voilà de bonnes nouvelles et de beaux progrès!

Mais je suis comme Sirène : la suiteee!!!

Parce que par exemple, si tu as fait ajouter des anneaux de rando, c'est qu'il y avait une rando au programme non?

Et puis il y avait pas une histoire de concours au calendrier ? Si c'était un secret, pas frapper, t'avais qu'à répondre à mon MP, na! Même si ça c'est très mal passé (ce dont je doute mais bon), on veut tout savoir! On pourra te féliciter/conseiller/remonter le moral/encourager (biffer les mentions inutiles)...

ça va viendre, ça va viendre, minutes papillon!

D'abord, j'attend les photos, et puis, je rédige tout ça! Mais je ne vous cache rien moi! Je suis franche et donc, vous saurez tout!

Pour Liti, je suis vraiment désolée! Je pensais avoir réussit à dompter le programme du fofo, visiblement, il nous reste des points de discorde! Je vais ré- essayer pour la suite, si je vois que j'ai un soucis avec les photos verticales comme ici, je te contacte pour voire ce que je dois faire...

Sirène, pas de sushi , ça arrive! tu sauras tout, mais toi, tu as déjà eu un apperçu...


Pascaline, oui! les plus belles histoires commencent souvent difficilement... C'est pas ça qu'on dit?

Bon, je retourne bien vite au travail et je poste la suite dès que possible!

Ayé ai tout lu! bah dis-donc! que de progrès! il est toujours aussi joli ton Jaja... et toi... qu'est ce que tu es grande hihi!

Liti > D'où tu critiques les grandes en pattes sur petits chevaux toi
Tu vas voir à la récré !!!

Cath > Oui moi je saiiiiiiiiis !!!

Qui moi? qui me parle? je critique rien moi... pis ça serait bien mal venue de ma part, moi qui n'ai même po les pattes qui depassent des quartiers ou à peine....