Quelques nouvelles de Guinness

Je comprends tout à fait ce que tu as ressenti Mundial ! Moi aussi j'ai déjà été déséquilibrée par des chevaux (de club) suite à des sauts mal suivis, des écarts ou d'autres trucs. Et bien, il y a des chevaux où tu sens que tu es aidé à te remettre en place ou alors qui restent tranquilles dans une allure donnée et qui attendent que tu te rétablisses (bon, d'autres s'en tapent complètement). Il y en a même qui ne comprennent pas lorsque le cavalier tombe, j'ai déjà vu ça, le cheval s'immobilise de suite et regarde vraiment son cavalier par terre, d'un air étonné.
Je crois que pour certains chevaux, sans doute totalement imprégné par le fait d'être monté, il y a vraiment un respect du cavalier, voire plus.

Sandrine a écrit:

Il y en a même qui ne comprennent pas lorsque le cavalier tombe, j'ai déjà vu ça, le cheval s'immobilise de suite et regarde vraiment son cavalier par terre, d'un air étonné.

Ma premiere jument etait comme ca. C'etait rare que je tombais mais lorsque ca arrivait elle s'arretait nette avec vraiment une sorte de point d'interrogation sur sa tete - "mais qu'est-ce que tu fais la? Tu ne joues plus?" Et ca valait de l'or pour un premier cheval. Ca m'a donne assez de confiance pour commencer a me promener toute seule en sachant que si je tomberais elle ne partirait pas comme la jument d'une amie qui a fini sur la route, en collision avec une voiture. C'etait ma petite "Lady Jane" de mes photos.

C'est vrai qu'ils sont gentils, nos chevaux

La sieste!

ils ont l'air extrèmement .... appliqués

C'est que dans le midi, on prend ce moment très au sérieux

Le seul problème est que Guinness ne comprend pas pourquoi la carrière doit aussi être un lieu de travail! Ce qui me conduit à lui répéter sans cesse au travail "Mais zut, reste éveillé!" Je reconnais que c'est très dur pour lui, surtout lorsque je monte en fin de matinée et que le copain, lui, est déjà en train de faire sa sieste! Lorsque je l'arrête sous l'arbre à coté, pour faire notre pause à l'ombre, il m'explique clairement que nous sommes très bien là, sans bouger, et que je suis cordialement invitée à participer à une sieste collective! Ce qui dans sa logique de cheval est peut-être déjà super sympa!

Avec la chaleur, il cherche le moindre coin d'ombre ....... au coin !!!
Olympe a aussi horreur de travailler dans son carré ou elle a l'habitude de se reposer !!!

Guiness qui a passé un été assez studieux, est enfin retourné voir ses amies les vaches pour une journée de vacances.

Comme d'habitude, il a adoré d'autant plus que cette fois, il ne voyageait pas seul mais avec une copine! Quant à moi, une vraie gamine qui s'amuse autant que son cheval!

Je rêve d'un miroir dans la carrière, mais pour des raisons financières, cela reste à l'état de rêve! Il n'empêche que cela me manque.

Il y a quelques jours une bonne âme a accepté d'essayer de se servir de la fonction moteur de l'appareil photo pour me donner une idée de ce qui se passe lorsque je suis à la recherche du piaffer, car, sans jeu de mots, j'ai le sentiment de piétiner sur cet exercice.

Guinness traînant beaucoup de problèmes physiques, il n'est pas question de faire plus de deux ou trois tentatives par leçon et encore pas toutes les leçons car l'important, plus que de progresser est d'essayer de ne pas nuire à son fragile équilibre physique!

Ce n'est pas encore du piaffer car il avance trop, mais il commence à scander des embryons de battues. Je fais plein d'erreurs, mais bon, au moins je les vois!! Le challenge étant pour nous deux d'essayer d'y arriver sans passer par le travail à pied, sans aucune aide extérieure, sans pilier! hélàs, la rentrée est là et le rythme de travail va diminuer, sniff! alors qu'au contraire, il nous faudrait pouvoir travailler tous les deux plus régulièrement!

Cette ébauche de piaffer m'impressionne déjà beaucoup !
Sinon contente de savoir que vous poursuivez votre aventure avec les vaches avec toujours autant de plaisir

Merci, Rêve, il y en encore beaucoup de travail pour lui et moi, mais je n'en reviens pas que la fonction moteur de l'appareil photo est fait son apparition à l'écurie et que je sois arrivée, seule comme une grande à le mettre sur youtube!

En revanche, je ne comprend pas pourquoi le film est passé en accéléré! Mais ce n'est pas grave!

j'ai parfois le même problème avec mes vidéos, je ne sais pas d’où ça vient

beau travail avec ton beau,

et tite question technique, pourquoi la bride sans muserole? tu y a peut être déjà répondu, mais je n'ai point trouvé ....

Merci, mais il y encore du travail pour nous deux!

Pour l'absence de muserolle, c'est par réaction contre la tendance actuelle qui pousse certains cavaliers de dressage à les serrer à bloc!

Bien évidemment, cela a un inconvénient, si je fais des fautes de main, mon cheval peut me l'expliquer clairement! Cela m'aide à m'appliquer plus encore pour en faire moins

il faudra que j'essaye .. moi ma muserolle est serée normalement ... mais monsieur tire la langue en filet simple du moins, en bride je l'ai pas encore vu faire, peut etre gêne par les deux mors, faute de main?

sinon suis bien d'accord avec toi,et c'est fou la force qu'on peut avoir avec un pullback, qui pourtant est a mon gout plus confortable pour le cheval si bien réglé

je travaille la même chose avec mon gros en se moment, mais ai moins de mal pour le passage que le piaffé .... et toi?

Cela dépend des chevaux et de leur morphologie. Guinness n'aura jamais la force nécessaire pour sortir un beau passage, ses jarrets ne sont pas assez solides! Je dois me limiter à un trot scandé, je sais qu'il n'ira pas plus loin! Insister serait prendre le risque de casser et/ou de démoraliser le cheval, ce que je ne ferais pas!

Le risque en privilégiant le passage est d'avoir un cheval creux! C'est la raison pour laquelle, de manière générale, je ne travaille pas le passage sans tenter en même temps, une mobilisation correcte sur place ou presque !

C'est toujours très agréable de te voir au travail !! ...avec des chevaux heureux !!

j'aime cet état d'esprit aussi .... mobiliser doucement, pour pas casser, pas lasser ....

de toute façon quand tu demande aux maitres, il te répondent qu'il faut travailler les deux en même temps ....

Nuno Oliveira est très nuancé à ce sujet. Si cela vous intéresse, vous pouvez notamment aller lire le chapitre Piaffer dans "principes classiques". Les critères qu'il indique tiennent compte de la conformation du cheval et de son degré d'influx nerveux. C'est un passage très intéressant pour les cavaliers qui s'intéressent aux airs relevés.

Lorsque j'ai dressé Mundial, Joao Oliveira m'a fait commencé par le piaffer car Mundial était un anglo doté de cuisses fortes, mais d'un dos faible. Joao m'a alors expliqué que si je commençais par la recherche du passage, je serais condamné à un piaffer creux! Sur d'autres chevaux, il vaut mieux commencer par le passage.

Bref, là encore, il n'y a pas de règles absolues, il faut trouver la meilleure solution pour le cheval que l'on travaille en fonction de tous les paramètres dont on dispose.

mundial a écrit:

Lorsque j'ai dressé Mundial, Joao Oliveira m'a fait commencé par le piaffer car Mundial était un anglo doté de cuisses fortes, mais d'un dos faible. Joao m'a alors expliqué que si je commençais par la recherche du passage, je serais condamné à un piaffer creux! Sur d'autres chevaux, il vaut mieux commencer par le passage.

Mon professeur m'a également fait commencé par le piaffer avec Névée (des ébauches pour l'instant). Par contre avec Isis on commence par le passage (des ébauches également). C'est vrai qu'Isis a pas mal de force dans le dos (quand il n'est pas défait ... ).

Retour aux bases!

Mon départ pour deux semaines de travail en Argentine a sonné la fin du travail régulier et donc de la progression du rassembler!

Les conditions atmosphériques et les impératifs professionnels compliquent comme tous les ans la régulirité du travail et pourtant j'essaie de résister!

Dimanche, il faisait trop chaud et comme je crains les coups de chaleur, j'ai opté pour un travail léger.

Lundi, la leçon a commencé avec des lunettes de soleil pour finalement être stoppée par la pluie et aujourd'hui, elle a commencé sous la pluie, alors que la carrière était encore montable, pour s'arrêter au bout d'un quart d'heure sous un déluge. J'ai bien essayé de perséverer un peu, mais en dépit du super vieux imper ramené d'Angleterre et du chapeau imperméable, j'ai déclaré forfait lorsque la pluie est arrivée du col à ma petite culotte! J'ai passé plus de temps à faire les cuirs et a séché le tapis mouton au séchoir que sur le dos du cheval

Il est tombé des cordes cet après midi, donc demain, il n'y aura rien de praticable pour travailler! Quant à jeudi et à vendredi, je ne serai pas à Montpellier!

Etes-vous confrontées aux mêmes difficultés pour travailler régulièrement vos chevaux?

Oui... Je compose avec les difficultés physiques du gros (entre son dos, ses posterieurs un peu raides, et ses petites coliques), la carrière qui est très dure l'été/glissante après trois jours de pluie (praticable au pas/petit trot), les chasseurs.... pas toujours facile en effet....

Oui, moi aussi j'ai des difficultés à travailler régulièrement. La mauvaise saison arrive, alors il faut composer avec la pluie, le gel, la nuit qui tombe plus tôt et bien sûr les réunions professionnelles tard le soir. En plus, Djoun s'est fait un blocage au niveau du sacrum, donc visite de l'ostéo et remise au travail très progressive avec des consignes très précises et surtout de la régularité...
Là, je suis en train de trouver un système d'éclairage pour la carrière afin de pouvoir caser les petites séances de rééducation le soir. Inconvénient : éviter que le cheval ne transpire car avec l'humidité qui tombe le soir ce n'est pas bon du tout.
Tu vois Mundial, je crois que les cavalières qui n'ont pas de manège à leur disposition et qui sont bien obligées de travailler pour "gagner l'avoine" de leurs compagnons ont presque toutes des difficultés pour les travailler régulièrement

ici c'est pareil, et le changement d'heure me fait déprimer.... un cheval au pré, pas de manège... autant dire que l'adaptation prime... et que le soir désormais en sortant du travail ce sera la plupart du temps "visite de politesse", pansage, papouilles, carottes ,mini-travail à pied.... parfois je rêve, carrière éclairée, manège couvert, façon plus "sportive" d'aborder l'équitation.... Et puis je regarde mon dadou se rouler dans la boue et galoper au pré avec ses copains... alors je me dis, tant pis pour le travail... mais ça n'empêche pas de ressentir une certaine frustration quand je suis au travail et qu'il ait un temps parfait pour monter, et que les intempéries se déchainent juste le week-end....

Nous avons la chance d'avoir un manège... Il est petit (24m x 24m), mais c'est quand même un sacré avantage!

Pour nous, le problème en hiver est de faire le trajet pré - box : si la neige a gelé, ce n'est même pas la peine d'essayer. Plusieurs chevaux se sont bléssés l'hiver dernier après des glissades spectaculaires... Du coup, les chevaux restent au pré (ou au box) en attendant un dégel.

Moi clairement un manège ça m'interesse pas (et puis un manège sur Bordeaux, ça fait de suite grimper la pension +++), mon rêve c'est juste du sable pour la carrière... M'enfin bon, ça viendra un jour, notre pension est toute jeune, nous avons deja un espace de travail, et les chevaux moins sensibles ont moins de soucis que moi...
Après j'ai l'avantage d'avoir le temps de sécher le poilu avant de le remettre au pré, et que son pré n'est qu'en sable, pour le pansage de tous les jours, c'est mieux que la glaizouille...

Pour le spot, on en a un, hissé tout en haut d'un poteau EDF, ça eclaire tout à fait correctement, si tu n'as pas trouvé Geneviève je peux demander ce que c'est.