port de la bombe obligatoire en tout lieu

C'est vrai qu'en club, on a du mal à faire découvrir d'autres choses à certains (devrais-je dire beaucoup )
Là où j'ai le plus progressé c'est quand j'ai eu ma ponette et que je suis tombée sur un moniteur à la retraite qui m'a enseigné tout ce qu'il savait. Aujourd'hui je retransmets ce qu'il m'a appris et je m'aperçois que les cavaliers de club ne connaissent parfois meme pas les bases. Une cavalière est arrivée aux écuries avec son galop 7 il y a 2 ans. Et au bout d'un cours, je me suis aperçue qu'elle ne savait pas se tenir en équilibre au galop . Alors moi "mais qu'est-ce que tu as appris en club? tu as eu ton galop 7 dans une pochette surprise??????" (je précise que c'était une copine de longue date qui montait dans le club à coté des écuries où je suis, sinon, je ne lui aurais pas parlé comme ça ). Et elle me répond "ben.... la monitrice me disait de faire comme ça!"
C'est là que je me suis rendue compte de la chance que j'ai eu de tomber sur les bonnes personnes au cours de ma (courte) vie équestre!

Désolée pour le HS et le racontage de vie mais ça montre bien que meme avec un diplome nous ne sommes pas tous au meme niveau...

ah, en fait je m'aperçois que je viens d'une époque que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître...
je pensais que certains galops clés comme le G5 et le G7 étaient encore délivrés par des examinateurs de la fédé. C'était le cas lorsque je l'ai passé. Le programme a dû aussi changer car je me suis tapé les muscles, les os, la bouffe, les dents et tout le tremblement en théorie... c'était la bonne époque !

et bien aujourd'hui ça ne marche plus comme ça! le moniteur a juste à valider les galop avec son propre code sur le site de la ffe. C'est comme ça qu'on voit des écuries se ridiculiser en concours car leurs cavaliers n'ont pas le niveau de l'épreuve (et en concours hippique, j'en vois un paquet!).
"Autrefois", nous passions nos galops devant un instructeur. Aujourd'hui, les cavaliers (ou plutot les parents ) commencent par payer un stage d'une journée (ou +) à la fin de laquelle on leur valide leur galop parfois sans leur faire passer l'épreuve écrite (déjà vu).

Le petit Prince a eu son galop 1 , c'est le meilleur cavalier jamais vu, il fera une grande carrière, les parents sont contents qu'on leur dise que Fiston est un prodige (c'est tout ce qu'ils te demandent), ils payent, c'est tout ce qu'on leur demande. Et quand tu explique à une Maman que sa fille n'a pas le niveau pour passer le galop3 car elle est incapable d'enchainer 2 obstacle, tu te fais traiter d'incompétente ... cherchez l'erreur...

Entièrement d'accord, tant que les galops seront donnés par les enseignants, on ne pourra pas empêcher que les niveaux soient très disparates d'un club à l'autre et que les parents fassent pression. Je pense que les enseignants vivent pour la plupart très mal cette situation et que seule la mise en place d'examinateurs extérieurs pourrait régler ce problème. Même si cela n'est pas possible à tous les niveaux, on pourrait au moins imaginer deux ou trois niveaux seuils.
Je pense, cela n'engage que moi, que la fédé nous prélève assez d'argent pour pouvoir financer des vacations à des enseignants qui iraient examiner dans les départements voisins. Je suis sûre que rien qu'avec le budgets avocats, on en aurait les moyens. Mais, c'est tellement plus utile de payer la guerre des chefs.

Bon après faut pas généraliser non plus, dans mon club, on a deux possibilités, soit des sessions d'examens, avec reprise et parcours devant un juge officiel pour la partie pratique, ou validation pendant les concours officiels, plus théorie. Faut dire que dans une écurie de complet, on peut pas se tromper sur les candidats, c'est trop dangereux ! Je sais que dans certains club, ils ne déroulent pas de reprise, ne font pas le cross.
Oui, max on a toujours les muscles, les os, les aplombs, les allures, la nourriture, le pied et tout, mais ça ne t'aide pas à prendre soin d'un cheval.

Feeling a écrit:

Entièrement d'accord, tant que les galops seront donnés par les enseignants, on ne pourra pas empêcher que les niveaux soient très disparates d'un club à l'autre et que les parents fassent pression. Je pense que les enseignants vivent pour la plupart très mal cette situation et que seule la mise en place d'examinateurs extérieurs pourrait régler ce problème. Même si cela n'est pas possible à tous les niveaux, on pourrait au moins imaginer deux ou trois niveaux seuils.
Je pense, cela n'engage que moi, que la fédé nous prélève assez d'argent pour pouvoir financer des vacations à des enseignants qui iraient examiner dans les départements voisins. Je suis sûre que rien qu'avec le budgets avocats, on en aurait les moyens. Mais, c'est tellement plus utile de payer la guerre des chefs.

C'est clair! Il faut aussi savoir qu'un pourcentage énorme du budget licences passe dans la fameuse FFE TV (j'ai eu connaissance des chiffres, ça fait peur...)

Et bien, je réalise que je suis un vrai dinosaure car j'ai passé des degrés quand j'étais petite. Il n'y avait à Montpellier qu'une session par an pour le second degré et c'était le colonnel Gély (j'ai un doute sur l'orthographe de son nom) directeur de la section équestre militaire et ancien de Saumur qui les faisait passer. Cela devait être en 1974 pour le premier et en 1976 ou 1977 pour le second. Ce dernier nous donnait alors l'autorisation de sortir dans les concours nationaux.

Que je suis vieille!

Les dinosaures parlent aux dinosaures!
J'ai moi même passé le premier degré en 74 et le second en 77.
Il y avait aussi une cession par an et c'était le Président de la ligue et un officier de cavalerie qui jugeaient.
Je t'assure que l'on flippait mais j'en garde un super souvenir.
C'est peut-être pour cela que j'ai un peu de mal avec les examens en tee-shirt.

Feeling a écrit:

Les dinosaures parlent aux dinosaures!
J'ai moi même passé le premier degré en 74 et le second en 77.
Il y avait aussi une cession par an et c'était le Président de la ligue et un officier de cavalerie qui jugeaient.
Je t'assure que l'on flippait mais j'en garde un super souvenir.
C'est peut-être pour cela que j'ai un peu de mal avec les examens en tee-shirt.

+1 pour moi : une cession par an, et le bac, à côté, c'était de la rigolade !!!! et en plus, nous montions obligatoirement au pied levé, des chevaux que nous ne connaissions pas !!! c'était en 72 et74 ....et j'ai des photos : tout le monde en tenue impeccable !

mais je garde aussi le souvenir des examens passés pas mes enfants : galop passés en session d'examen, mais les clubs du département (ou du moins certains clubs) jouaient le jeu du "vrai" examen : genre une journée dans un club avec examen obligatoirement passé devant un moniteur autre que le sien (je sais pas si je suis bien claire, là ) - et ça, c'était pas mal non plus !!!!

Citation :

+1 pour moi : une cession par an, et le bac, à côté, c'était de la rigolade !!!! et en plus, nous montions obligatoirement au pied levé, des chevaux que nous ne connaissions pas !!! c'était en 72 et74 ....et j'ai des photos : tout le monde en tenue impeccable !

C'est ce qu'on fait "nos" cavaliers cette année... Monsieur Liti l'a passé en tenue type concours, il avait même emmené son tapis blanc.
Notre moniteur nous a toujours enseigné le savoir-vivre, tant par rapport à notre cheval que pour nous, donc concours en tenue propre et correcte (selon les moyens du cavalier, une veste c'est cher tout de même), cuirs propres, boucles passées dans les passants, et cheval natté dans la mesure du possible, et rien que ça, c'est important...
Moi j'ai passé mon etrier de bronze, je suis plus femme des cavernes que dinosaure, mais tout de même...

Si si c'est clair Illoa! Pour moi, pareil, c'est toujours quelqu'un d'extérieur qui m'a fait passer mes galops. Je trouvais ça bien (petit moment de nostalgie )

Effectivement, tu as raison, Illoa. En 77 j'ai passé le bac et le second degré. J'ai beaucoup plus stressé pour le second degré.

Et un dinosaure de plus : j'ai passé le 1er degré en 1971 : avec tenue impecable aussi, veste, cravate, culotte blanche et bottes bien cirées. Et la petite jument Caramba que je montais à l'époque toilettée et nattée. Nous n'étions pas très rassurés face au jury : un ancien officier de cavalerie et un représentant de la fédération. C'est amusant, je me souviens encore de leurs noms après tout ce temps. Nostalgie, nostalgie....

Au secours, les filles! Vous me filez un coup de vieux! Ai aussi passé mes degrés, c'était au début des années 80. Idem chez nous : la grande tenue, le cheval toiletté et natté, et je préparais bien plus soigneusement ces examens-là que tout le reste!

Citation :

et je préparais bien plus soigneusement ces examens-là que tout le reste!

moi z'aussi
Ah le petit livret vert de théorie en guise de livre de chevet...

J'vous prépare une petite tisane les mémés ?

Mesdames, ça existait encore en 2007, no panic!
Bon, les cavaliers avaient tombé la veste car 25 degrés... Pour les examinateurs, il y avait un moniteur ainsi qu'une juge de dressage, et pour le cso, il s'agissait de quelqu'un exterieur au club aussi,mais je ne me rappelle plus sa "fonction" :





Et pour mon passage de galop lors du challenge du club (mais moi suis maniaque...).



Et vous reconnaitrez qu'avec le bol à fraises, ça aurait été beaucoup moins classe...

Citation :

J'vous prépare une petite tisane les mémés ?

Tu sais ce qu'elle te dit mémé OK:jesors: très vite.

Liti j'aime beaucoup la dernière photo

C'etait au temps où je bossais bien... regardez, le regard est deja porté à gauche tandis que j'amorce ma rène d'ouverture... snif.... reprise à 77.5%.... contre 56 à Nantes mouarf!

Une 'tit tisane, suis preneur!
Ben oui, fait pas chaud par chez nous.

J'ai aussi passé mes degrés en 74 et 76.
Et c'était pas de la tarte, avec examen théorique oral et écrit. Devant un juge de dressage, un officiel de la fédération et un moniteur extérieur.
On organisait ça, un an sur deux avec un club ami, le moniteur extérieur était celui du club invité.

En grande tenue s'il vous plait !

J'ai même fait la reprise de dressage en amazone avec mon Ramses qui n'était monté que comme ça. Pour l'obstacle, mon cavalier des reprises de spectacle m'avait gentillement prêté son dadou qui sautait tout seul, je n'avais qu'à fermer les yeux.

Souvenir, souvenir! Il faisait très chaud, mais nous avions dû rester en veste! J'étais une vrai pivoine! C'était un autre temps, il fallait souffrir pour obéir aux usages. Les temps ont bien changés car, maintenant, je n'hésite plus à monter les bras nus lorsqu'il fait chaud!

Oui, comme quoi ça dépend des clubs, en tout cas chez nous c'est un juge de dressage officiel, qui était par ailleurs directeur d'un autre club, qui vient nous faire passer les exams, tenue de concours exigé pour les 5/6/7, chevaux piontés, tapis blanc et tout ça. Même sur les concours club pas officiel, on sort tout le tralala, ma monitrice dit, "c'est l'image du club", mais ça devient peut-être des exceptions, dommage l'équitation est quand même un sport de rigueur et de précision. Et en plus on se sent quand même mieux en tenue de concours qu'en crassou, rien que pour le côté psychologique, je trouve que ç'est important.
Pour vous donner un ptit exemple, ma monitrice a refuser de valider le g7 d'une petite nana de sa famille, alors qu'un cavalier international voulait faire sortir la jeune fille en B. Ma monitrice a dit " hors de question, elle a pas eu sa théorie". Donc Liti a raison, il y a encore des gens sérieux !

Citation :

Et en plus on se sent quand même mieux en tenue de concours qu'en crassou, rien que pour le côté psychologique, je trouve que ç'est important.

Alors moi, toujours impec', mais pas en blanc... en dress', je sors la tenue de pingouin, en cso, je fais dans le libre (attention, tout il est assorti tout de même hihi!)... mais toujours impec, les cheveux attachés, les cuirs et le dadou propre, même pour une 40 cm...

Moi je n'ai pas connu les degrés par contre, j'avais passé mon "étrier de bronze" (au début des années 90) et même mon "troisième crin" (lorsque je montais à shet' vers 86 je dirai...)
Cela dit, j'avais passé mon galop 7 en 97 et j'avais été jugé par un instructeur extérieur au club et j'étais en veste et pantalon blanc et mon cheval était tout beau et tout natté! Et on avait fait la théorie en salle, une dissertation, des QCM, avec un surveillant (version "bac" quoi! ).

Preuve que le gouvernement a pris note de ce qui circule sur le net...
Je n'ai pas trouvé ça moi-même, mais sur le forum LE SABOTEUR :

Citation :

Question N° : 42447 publiée au JO le : 17/02/2009 page : 1496

Texte de la QUESTION : M. Michel Vauzelle attire l'attention de Mme la ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales sur la proposition de loi n° 1368 présentée par M. Jacques Myard et visant à rendre obligatoire le port d'un casque protecteur pour les cavaliers circulant sur la voie publique. La généralisation du port d'une bombe porterait gravement atteinte à des pratiques équestres fortement ancrées en Camargue et qui, telles la doma vaquera, l'équitation western ou la monte camarguaise, participent de la beauté de ce pays et du dynamisme de son tissu social. Assimiler ces pratiques à des sports à risques, en plus de la stigmatisation que cette affirmation induit, renvoie à un modèle de société dans lequel le but ultime serait la suppression de tous dangers et donc de la responsabilité individuelle liée à ces derniers. Ceci entretiendrait également une attitude de méfiance, voire de défi entre les habitants de Camargue et les agents de la force publique. Il aimerait donc savoir quelle attitude elle souhaite adopter face à cette proposition de loi.



Question N° : 43607 publiée au JO le : 03/03/2009 page : 1987

Texte de la QUESTION : Mme Marietta Karamanli attire l'attention de Mme la ministre de la santé et des sports sur les propositions visant à rendre obligatoire le casque pour les cavaliers pratiquant la randonnée équestre notamment hors manège. Des associations de randonnée équestre et de nombreux cavaliers amateurs s'inquiètent des propositions visant à rendre le casque obligatoire. Ces groupements et amateurs, bien que favorables au port du casque, ne souhaitent pas d'une mesure générale contraignante et font valoir qu'il faudrait connaître le nombre et la gravité d'accidents imputables précisément au non-port du casque, y compris dans et hors des manèges et clubs, pour imposer une telle mesure et qu'une politique d'apprentissage et d'informations serait prioritairement souhaitable. Plus fondamentalement, les personnes concernées s'inquiètent d'un mouvement qui pourrait déboucher à terme sur une obligation d'attester des connaissances ou aptitudes pour pratiquer une activité équestre de randonnée. Elle souhaiterait donc connaître la position du Gouvernement sur ce sujet et les mesures alternatives qui pourraient être envisagées pour améliorer la sécurité des cavaliers.