Nos chers vieux chevaux!

Le thème des vieux chevaux au travail a été évoqué sur un autre post et "modéré" pour éviter de dériver, je me propose donc de le réouvrir ici car je trouve cette question intéressante et essentielle.

Lorsque j'évoque nos chers vieux chevaux, je me réfère à la fois à l'affection que nous pouvons leur porter et à leur coût.

Enfant, j'ai décidé que je garderai tous mes chevaux et j'ai eu la chance et la volonté de tenir parole. Mon premier selle français est mort à 33 ans, mon PS à 20 ans et j'ai actuellement deux retraités de 27 ans dont l'un est à la retraite depuis 13 ans en raison d'une maladie naviculaire. Autour de moi, beacoup d'amis ont fait le même choix. c'est donc une question que je connais pas trop mal!

Vivant dans un pays sec, je peux dire que cela a un coût, raisonnable certes, mais un coût quand même en temps et en argent

Je suis arrivée à la conclusion que ce genre de choix implique d'abord d'éviter de les casser jeunes et ensuite de les travailler avec mesure afin de les garder le plus longtemps possible au travail.

Comme beacoup d'entre vous le savent, j'ai eu la chance d'être reçu dans pas mal de grandes écuries et j'ai vu et monté beaucoup de vieux chevaux au travail. Sur le vidéo prise dans le manère de Nuno Oliviera, Fra Metiton a un âge avancé. J'ai travaillé Pie jusqu'à ses 25 ans, beaucoup d'élèves du Maître travaille leurs chevaux très tard.

En Espagne, j'ai monté, en doma vaquera, un cheval d'école de 23 ans et je dois avouer que l'état de ce cheval m'a impressionné en faveur de son dresseur car il faut comprendre quelque chose aux chevaux pour les amener en bon état physique à un âge aussi avancé.

Travailler des chevaux âgés est tout à fait possible, cela dépend bien sûr de la manière dont ils ont été mené, de leur morphologie et de leur état de santé. Je connais même des chevaux qui psychologiquement supportent mal le passage à la retraite, c'est le cas de Mundial qui a eu besoin d'un an et demi de transition pour retrouver le moral!

Je crois donc et c'est un sentiment personnel lié à de nombreuses expériences qu'il est possible et intéressant de monter des chevaux âgés. J'ai aussi la ferme conviction que ce sont des chevaux capables de nous apprendre beaucoup, en raison de leur expérience, mais aussi parce qu'à cause de leurs petites douleurs physiques, il faut apprendre à être à l'écoute et à adapter le travail et c'est une magnifique école de tact!


Et puis, franchement, je trouve plus respectable pour un club de faire travailler raisonnablement des chevaux d'âge que de s'en débarasser à les vendant à un maquignon! Ceci d'autant plus qu'il y a des chevaux qui restent en pleine forme très tard. J'ai connu un camargue fringant à la monte, passé 30 ans!

Bon, alors voici mon avis :

Travailler un vieux, jsuis entièrement ok, d'abord parce que souvent c'est bon pour leur moral, certains sont en demande...
Mon bemol porte sur le mot travailler en fait... faire la rame au sens oû je le conçois, c'est a dire se taper les debutants et faire le tire-cul en concours en faisant trois tours le dimanche, pour moi c'est moyen, et pour ètre claire, je ne parle pas d'Unick en particulier (sait-on jamais...) , mais d'un tas de "braves" loulous qui ne disent rien. Arthrosiques aux membres deformés, moral cassé, problemes respiratoires.... ces-chevaux là sont quand même nombreux pour ce que MOI j'en ai vu.... Ils n'ont pas un age canonique mais sont usés quoi...
Travailler dans le bon sens, par des cavaliers consciencieux qui prennent soins de marcher le cheval, de lui masser les membres par exemple, ça pourquoi pas, voire en club, travail léger et adapté, j'ai connu des poneys de trente ans qui bossaient deux fois par semaine, ils etaient en bon état et avec le moral... Notre Clash a 19 ans et il est heureux de bosser, et de sortir en exterieur, il embarque encore son "papounet" de temps en temps...
Tout est question de... moderation quoi!

J'ai contribué à faire déraper l'autre post mais je ne pouvais pas rester à me taire.

J'ai connu deux clubs et deux traitements des vieux chevaux.
Le premier je l'ai quitté en parti à cause de ça : voir des chevaux boiteux, bourrés d'arthrose auxquels on ne peut pas prendre les pieds mais qui sortent en concours tout les dimanches....

Mon club actuel où l'on a du mal à laisser partir les vieux chevaux et auxquels on réserve un programme adapté.
Ainsi Unadi, ne sortait qu'en balade ou à la longe, avec notre monitrice jusqu'à ce qu'on lui trouve un pré à 22 ans il me semble. Il n'y a plus personne pour ouvrir le chemin comme elle maintenant (un vrai bulldozzer de cheval de tête)

Tequila, qui m'a redonnée confiance à mon arrivée dans ce nouveau club était connue pour ses oreilles en arrière et est partie peu après Unadi. Malheureusement elle n'aura pas profité beaucoup de sa retraite.

Il reste actuellement Sire, petit père fragile qu'une cavalière de club chouchoute comme son propre cheval en attendant un coin de verdure : il tourne un peu en reprise avec elle, ne saute plus, galope peu...

Et Ulrich, 23 ans cette année, "la terreur" des cavaliers^^, joueur comme un poulain, capable du meilleur comme du pire. Avec lui on n'est jamais à l'abri d'un demi tour, d'un saut de plot, petit tour dans un buisson ou autre. C'est mon compagnon amazone, j'ai mangé pas mal de sable avec lui et égoïstement j'espère qu'il restera encore longtemps...

Je pense qu'il y a une grande différence entre un cheval agé et un cheval usé.
Je ne parle qu'en tant que cavalière de club, tous les exemple que je site sont des loulou de club.
Il y a une juju : 18 ans et toutes ses dents qui fait deux tours de complet club 2 et qui trouve encore le moyen de treuiller ses cavaliers lors du deuxième cross (j'en sais quelque chose...). Plus toute jeune je vous l'accorde, mais bien dans ses sabots.
Et puis il y en a d'autre qui ont dix ans de moins mais qui paraissent déjà tellement fatigués. Ceux là c'est pas que je ne les aime pas (j'ai d'ailleurs toujours une carotte pour eux) mais je préfère ne plus les monter, je sais que je fais un certain poids et que je ne suis ni très souple ni très légère à cheval. Je n'aime pas faire du mal à nos quat'pattes préférés, et si un cheval ne peux pas me "donner" ce que je lui demande sans souffrir (que se soit physiquement ou moralement) alors je ne vois pas l'internet de grimper dessus.

Après pour les clubs les choses ne sont pas toujours facile (rentabilité oblige...) mais les bons clubs font le maximum pour préserver les chevaux les plus usés. Malheureusement, les petits clubs même avec la meilleurs volonté du monde n'ont pas toujours les moyens d'offrir une retraite aux vieux chevaux.

Et il faut aussi penser aux chevaux qui n'aiment pas la retraite dans mon ancien club il y avait un cheval du nom de Guerrier, qui a été mis à la retraite trois fois, mais à chaque fois au bout de 6 mois il revenait au club car il se laissait dépérir dans son pré, revenu aux écuries, il retrouvait la pèche!! Il est mort au club à 27 ans, et franchement il n'avait pas l'air malheureux.

Eh oui, la retraite forcée, c'est pas forcement le mieux... certains en sont même morts de tristesse, tout est dans la ponderation...

Je suis entièrement d'accord avec vous. Je suis très intéressée aussi par les vieux chevaux, d'ailleurs j'aimerais pouvoir ouvrir une maison de retraite un jour...A mon avis, notre objectif devrait être d'amener nos chevaux dans un bon état physique et mental le plus loin possible, dans le grand âge équin, et cela grâce à un travail adapté et intelligent. Pour moi le travail du cheval, c'est son sport quotidien, et pas faire la rame. Sauf cas de blessure ou maladie, sinon je ne pense pas qu'il faille arreter l'activité du cheval. L'exercice doit diminuer en fréquence et en intensité, mais il faut garder des petites séances d'activité. Le papi garde ainsi son moral et une certaine musculature. C'est un peu comme les maisons de retraite pour humains, où on réintègre des exercices physiques. Après, j'ai peut-être la chance d'être dans un club qui a une éthique de ce côté là, mais je pense qu'il vaut mieux garder les vieux chevaux (qui en général sont des plaisirs à monter et très bien dressés) le plus longtemps possible en leur aménageant des séances de travail en fonction de leur possibilité. J'imagine bien que cela n'est pas viable financièrement dans tous les clubs, dans mon club tous les chevaux font 3 heures grand maximum le mercredi et le samedi, mais ils ont des jours de repos dans la semaine. Par rapport à beaucoup de club, c'est idéal. Et après, il y a aussi des trucs et astuces pour leur adoucir l'existence. Par exemple, il m'arrive d'emmener mon papi en dressage, donc pour lui éviter d'être attaché au camion, j'emmène 6 piquets et du ruban, et je lui fais un petit paddock. Par contre, il me semble que suivant le dicton, jeune cavalier, vieux cheval, on aurait tendance à confier les vieux à des débutants. Je ne sais pas si le pb c'est d'être débutant ou pas, mais je pense aussi que le vieux cheval c'est pour les cavaliers à l'écoute. Le vieux cheval à quand même besoin de plus de soin et d'attention parce qu'il devient plus fragile. Ce qui est certain, c'est que les vieux chevaux sont très intéressants, comme monture mais aussi comme individus à observer dans les troupeaux. Donc il faut essayer de les garder longtemps, même si la carte bleue fait parfois la grimace !

Au départ, je n'ai pas réfléchi : posséder un cheval, c'était "même pas en rêve"... J'avais 19 ans, j'étais aux études, je rêvais chevaux encore et toujours, et on m'a offert ma première jument, par accident. Qui avait le même âge que moi. Pas de moyens, pas de terrain, un agenda de ministre, et pourtant j'ai accepté, et je me suis débrouillée. A l'époque, on la considérait comme une "mamy", et bcp m'ont demandé ce que j'allais bien pouvoir faire avec elle. je ne me suis posé aucune question pendant quelques années, parce que ma "mamy", elle était pétulante de santé. Bien sûr, elle a commencé des petites fatigues, un peu moins d'allant, mais on adaptait les activités. Elle a été débourrée à l'attelage vers 28 ans, et on a encore fait 3 ou 4 ans de belles balades en voiture. Je l'ai montée jusqu'à ses 34 ans. Là, j'avais mûri, réfléchi, eu déjà plusieurs chevaux en DP, et la question ne s'est pas posée tant elle me semblait naturelle : Clarissa ne pouvait partir de chez moi que "sabots devant". Et c'est ce qui s'est passé. Les chevaux que j'ai acheté par la suite, la question ne se pose pas : ils restent avec moi jusqu'au bout, et on pratique "l'art d'accomoder les restes", et aussi celui de faire des "ancêtres heureux". Résultat : tout le monde est en forme, on adapte le travail, on surveille de près, on pratique une prévention accrue, et c'est un bonheur de partager leur vie, parce qu'ils nous le rendent au centuple! Je ne crois pas que ce soit une question de moyen, mais plutôt une question de SE donner les moyens, mais il faut pas s'en cacher : c'est pas si évident que ça...

Je connais plusieurs clubs qui s'en donnent les moyens en y sensibilisant leurs cavaliers : ils ont une partie de leur domaine réservé aux "vieux", et tous les cavaliers du club y vont d'une petite participation financière, voire d'un parrainage en bonne et due forme pour leurs ex-montures-préférées, qui vieillissent en stabul, en troupeau, dans des conditions vraiment enviables.
Je connais d'autres clubs ou on ne met pas les chevaux à la retraite : on s'en occupe jusqu'au bout : ceux qui ne sont pas montés ont droit à leur petit pansage, à leurs soins, à leurs gâteries avec les autres, juste qu'ils ne travaillent plus ou quasiment, mais ils font toujours partie de la "sphère active" du manège.
On voit de moins en moins de clubs qui renouvellent leur cavalerie en passant par un marchand, qui reprend des vieux pour les remplacer par des jeunes : il y a une belle évolution de ce côté quand même... Les mentalités changent, et c'est pas plus mal, non?

Citation :

Je ne crois pas que ce soit une question de moyen, mais plutôt une question de SE donner les moyens, mais il faut pas s'en cacher : c'est pas si évident que ça...

+ 1 000 000 avec toi Pascaline.
Chez nous aussi les chevaux resteront jusqu'à la fin de leur vie qu'on souhaite le plus longue possible !
Voici nos deux "anciens"
Atlas 20 ans sur la photo

et Emmy 17 ans : "Mais oukilépassé le chevreuil "

Ils n'ont jamais été surmenés : ils travaillent principalement en extérieur et un peu sur le plat en carrière. J'ai eu Emmy au sevrage voici maintenant 16 ans et Atlas est arrivé chez nous il y a 14 ans à l'âge de 7 ans en n'ayant pas beaucoup travaillé (anglo catalogué caractériel ).

Par contre, j'ai déjà vu en club l'excès inverse : dans une stabul rafistolée en tôles, avec un plafond à 1.50 mètre (j'arrivais pas à me tenir debout) jouxtant un paddock de 30 m2 boueux clôturé de barbelés, 2 vieux chevaux. Très très très vieux chevaux, en apparence. Plus brossés depuis mathusalem (et avec une mue de mammouth qui se passait mal), l'oeil absent, les pieds en babouche, attendant la mort, amorphes.
Explication : la gérante de ce club était incapable de dire non au marchand qui la fournissait régulièrement en "déchets", elle les casaient là où elle pouvait... J'ai pas honte de le dire, je suis sortie de cette appenti en pleurant. Pour moi, ce que vivaient ces chevaux, c'est une lente agonie, au rythme des saisons. Ils ne savaient plus se mouvoir, ils avaient un espace vital protégé où ils se cognaient tête et dos, ils étaient "en liberté" dans un dépotoir, mais... "on leur offrait leur retraite". Chouette, non? Quelle générosité...
C'est à ça que je penses en écrivant : "se donner les moyens"...

C'est vraiment un problème complexe: pas pour moi, mon vieux cheval de 31 ans est chez moi, avec un boxe en libre accès, un paddock de 7000m2, un rounballer de foin, paré chaque fois que nécessaire, brossé idem, gratouilles et carottes en prime, et un copain pour le moral, lequel a quand même 17 ans, mais franchement, il ne me viendrait pas à l'idée de le qualifier de vieux ( surtout quand je vois comment je me suis fait emmener vendredi dernier ...) Donc il est évident qu'ils mourront à la maison, de leur belle mort si le dieu des chevaux le veut, et avec une aide s'il y a souffrance ou grave invalidité. Pour le club, c'est autre chose: les chevaux/ poneys ne font pas la meule, ils vieillissent bien, à 18, 19ans, ils font encore trés bien leur boulot (adapté en fonction de ...), nous avons gardé au travail allégé, mais encore raisonnablement "rentable" un poney jusqu'à 25 ans (parce que lui était visiblement d'accord), mais si on gardait tous les poneys qui prennent de l'âge, on finirait par avoir une écurie de papys, car le club n'est pas extensible, et à la fin, il serait impossible d'assurer une retraite à tous . Alors? Et bien, on essaie de prévoir: vendre vers 14/15 ans à un particulier présentant de bonnes garanties, qui pourra encore se faire plaisir pendant des années avec un cheval bien dressé, gentil et pas usé, ou qui cherche un copain pour son cheval ou...autres solutions du même genre. Comme c'est un petit club, et qu'on essaie de prendre un ou deux jeunes par an environ, on n'a que un ou deux poneys à placer tous les ans, en cherchant bien, on y arrive. Mais c'est une préoccupation permanente pour trouver des solutions satisfaisantes. Si nous avions des prés, ce serait évidemment plus facile, mais à 15 km d'une grande ville, faut pas rêver.

Babayaga, chapeau! Car comme vous le dites pour les clubs, la question est autrement plus complexe et je trouve formidable que des clubs comme le vôtre fassent des efforts pour trouver des solutions correctes. En lisant les unes et les autres, il est agréable de constater que de plus en plus cavaliers s'occupent bien de leurs papinous et il est clair que de ce coté là au moins les choses évoluent plutôt bien!

Il y a longtemps je montait dans un club ou les vieux chevaux n'existaient pas : dès qu'il avait atteind 16 ou 17 ans, c'est à dire un age ou on peut encore les vendre à bon prix, les chevaux partaient chez un maquignon et un jeune prenait sa place.

Maintenant je vais vous parler de là où je suis, non pas d'Unick qu'on ne présente plus et qui a fait dériver le sujet vers les vieux chevaux mais de son copain Oitron (pour son age faite le calcul). Oitron avait un copain pour lui tenir compagnie toute la journée (lui et Unick habitait dans le même grand boxe), Il avait de la paille fraiche tous les jours, de l'eau claire à disposition et une ration trois fois par jour. Oitron était encore monté mais pas beaucoup. Tout le monde l'aimait beaucoup et prenait soin de lui, un peu comme une mascotte en quelque sorte.
Oioi s'est couché au début du mois de février et ne s'en plus relever. Il n'a jamais eu de vrai retraite comme l'entende certain avec vie au vert en troupeau. Mais il n'a pas non plus été abandonné tout seul au fond d'un pré, sous prétexte de le mettre à la retraire. Vieux papy est mort au club il y a quelques mois a peine sans jamais avoir quitter les écuries pourtant il n'était pas malheureux.

Quand on parle d'offrir une retraite à nos chevaux qu'est ce que ça veut dire au juste?

Un fond de pré tout seul pour se donner bonne conscience??? ça risque de choquer, mais certains croient que ça fait plaisir au cheval...
Ceci dit, une vie au vert avec des copains et monté de temps en temps, pour moi, c'est ça une retraite sympa... offrir à un cheval une fin de vie... de cheval... c'est peut-ètre une pensée "bisounours" hein.... je le conçois...mais c'est comme ça que moi je perçois les choses...

Eh bien Viola, je trouve que ton Oitron a eu une chouette fin de vie : il est resté au centre des intérêts jusqu'au bout, il a été avec tout le monde, et je crois que c'est la meilleure chose qu'on pouvait lui offrir.
Je vais faire un parallèle qui pourrait choquer, je préviens... Il y a encore seulement 15 ou 20 ans, quand une vieille personne ne savait plus s'assumer, que faisait-on? On la mettait en home, à attendre la mort. Et les maisons de retraite étaient des mouroirs pour p'tits vieux. Peu d'activités, peu de stimulations, on s'y endormait doucement. Maintenant on prend le contrepied : on essaye au maximum de maintenir une personne âgée dans son environnement, avec de l'aide, mais on la maintient dans ton environnement, son "tissu social". Et il y a des tas et des tas d'activités pour le 3ème âge, et les gens vieillissent bcp mieux plus âgés.
Pour les chevaux, c'est un peu pareil. Combien de grands champions qu'on a mis brutalement "au vert" sont décédés qq mois après, de coliques ou autres... C'est un "cas classique". A côté de ça, des champions qu'on arrête doucement, qu'on monte encore un peu, qui restent au centre des préoccupations des humains, ils peuvent vivre vraiment vieux. Pour moi, ton Oitron, Viola, il a eu une belle fin de vie par rapport au reste de sa vie. Comment aurait-il vécu une mise au vert? Ca peut équivaloir à un abandon pour bcp de chevaux... C'est la rançon de la domesticité : on ne rend pas impunément "à la nature" ce qu'on lui a pris il y a des millénaires...
Il n'y a pas de solution idéale, et comme en toute chose, il faut garder raison et mesure...

Tout ce que vous dites est vrai. donc de cela on pourrait dire que :
- on ne doit jamais laisser une cheval tout seul ( sans copain), sur une petite surface un vieux shet ou une poulinière fait un bon copain.
- les changements de mode de vie ou de rythme de travail doivent se faire très progressivement
- nous devons garder à l'esprit que le cheval est un animal fait d'habitudes et que le moindre changement peut générer beaucoup de stress et ceci d'autant plus de le cheval veilli.
Ensuite, et c'est très personnel, mais je crois que le cheval aime se sentir utile (comme nous en fait), et que c'est à lui de nous dire (montrer) quand il souhaite arréter tel ou tel type d'activité, et pas à nous de décider pour lui, sous prétexte qu'il a 16 ou 17 ans, qu'il a été accidenté ou autre. Et puis, comme je l'ai dit pas plus tard qu'hier à un propriètaire qui a un cheval de 18 ans au paire dans un club, et qui songe à sa retraite. Le cheval en retraite demande autant, sinon plus de soin, qu'un cheval au travail, et c'est au minimum 2 visites par jour s'il est mis avec un copain en prairie. (ce qui veut dire qu'il faut aussi s'occuper au minimum de deux chevaux). Donc celui qui ne se sent pas capable de faire ça, il vaux mieux qu'il donne son cheval à des personnes compétentes, plutôt que l'oublier au fond d'un près.

Pour une fois, je suis de garde à l'écurie. J'ai donc eu un peu de temps pour aller faire quelques photos des papinous qui passent l'après midi ensemble.

L'invité, Mundial, dans la garrigue



En train de se réchauffer dans la cabane, au soleil et à l'abri du vent



L'hôte: Caleb



En train de jouer le chef:

De belles photos qui respirent le bonheur.. qu'elle est douce la vie de retraité chez toi!

A les vieux ^^
la miènne aussi est une "vièlle" (presque 18ans ^^)
"malheureusement" pour elle c'est une anciènne jument d'obstacle...
Et les parcour d'1m40 quand on est jeune sa va mais à minimum 3concour/mois et le reste du temp entrainement.... avec le temp la fatigue se ressen quand même (merci le proprio... (je l'ai en pension complète)).
mais fasse a l'obstacle elle est toujour parreille ^^ (elle saute toujour 1m40 mais en liberté, et 1m20 monté (pas par moi :p))


(pour info kan je l'ai eu elle était com sa :
)

Je crois que tout le monde les aimes les vieux (moi j'aime ma vièlle pouliche <3)


(je sais pas si la taille des photo est bonne....)

Bonjour Tipinoutes, une petite présentation dans le forum ad'hoc ne serait pas de refus

J'avais remarqué ce post, Caleb est très chouette!!! quel regard!

ok ptite sirène je frai sa tantot :p (la je vai monter)