comment préparez-vous votre cheval (pansage et harnachement)

Il y a plusieurs manières de préparer son cheval et chacune a bien sûr ses avantages et ses inconvénients. Bien évidemment, la technique retenue peut dépendre du cheval, mais, globalement, nous avons toutes, plus ou moins, une technique préférée et j'aimerais, si vous voulez bien m'aider, me faire une idée sur les différences approches des unes et des autres et des raisons de nos choix respectifs.

Par exemple, où pansez-vous? Dans le box, dans un box de pansage, dans la douche, dehors, à l'attache ou en liberté.

Comment sellez vous? En commençant par la bride ou par la selle? En liberté ou à l'attache?

Quelles sont les raisons de vos choix?

Pour ma part, je prépare la plupart du temps ma jument à l'extérieur, devant son box, à l'attache. Sauf quand il pleut, je la prépare dans son box en liberté (elle est cool et reste simplement à machouiller son foin). Sinon, je selle toujours avant de brider ou si pour une raison x ou y je dois la brider avant de seller, je mets de toutes façons les rênes (montées sur mousquetons) au dernier moment, surtout pour des raisons de sécurité (ma jument aillant déjà coincé et arraché une paire de rênes dans l'anneau d'attache... elle est très douée! )

Comme je suis surtout cavalière d'extérieur, je laisse le licol sur la tête et mets la bride par dessus. Je n'aime pas trop la méthode de mettre le licol en collier pour brider, je ne trouve pas cela très sûr.

magdada a écrit:

Comme je suis surtout cavalière d'extérieur, je laisse le licol sur la tête et mets la bride par dessus.

Euh pardon, pas la bride, le filet (je ne metterai pas une bride sur le licol, quand même! )

je commence par une question idiote, mais c'est quoi un box de pansage ? en quoi c'est différent d'un box normal ?


pour ma part je panse hors du box (sauf les pieds que je cure dans le box pour pas salir la cour et par flemme de chercher le balais ) tout simpelement pk ma jument est pas trés aimable au pansage et attaque tout ce qui se trouveà sa portée y compris le voisin ou les gens qui peuvent passer devant le box
alors que dehors elle est plus calme et peut changer de place facilement quand qq chose ne lui convient pas
je lui mets son licol mais j'ai pas vraiment besoin de l'attacher, elle part pas, elle reste là où "je la pose", mais en général je fais un noeud grossier avec sa longe sur un poteau comme ça elle est occupée à le dénouer pendant que je la brosse
idem pour seller, dehors toujours, pk elle y est calme alors que dedans elle attaque le mur ou le voisin et le filet en tout dernier (aprés m'etre habillée moi : jupe, bombe, gants etc et ranger les affaires dans le box) pk ça lui laisse le temps de finir de manger le bout de pain qu'elle a reçu si elle a été sage au sanglage (d'ailleurs elle mange souvent un peu de pain dur pendant le pansage, c'est un système de "bon point" comme à l'école lol)

Je le prépare en liberté, avec un licol non attaché. J'étrille, je brosse, je fais les crins, les pieds, je pose les bandes ou les protetions de pieds, de jambes. Ensuite je selle, en pensant à mettre l'alliance de rennes si besoin. Ensuite, filet, filet et RA ou bride, ça dépends des jours. Au club, je prépare en box, mais dans le même ordre. Des fois je fais un massage avant, pour détendre le dos de l'animal, et je commence par un massage si c'est un animal que je ne connais pas, pour faire confiance/confiance.

C'est vrai que c'est sympa l'idée du pansage! Par contre c'est quoi une "alliance de rênes" Stephy?

J'ai la chance d'avoir un coin pansage derière la maison avec anneau d'attache, matériel de pansage et sellerie à côté. C'est aussi le coin où s'installe le maréchal-ferrant.
Je selle en premier et ne met le filet qu'au dernier moment juste avant de détacher le cheval.
Avec Emmy qui est cool il m'arrive parfois de panser et seller en liberté tout pareil : selle en premier et filet ensuite.

Je mets le licol et je sors Curtero dans le couloir juste devant son box. Je l'attache, il reste sage. Si Carine doit passer, j'ai peur qu'elle ne fasse un caca nerveux si mon dadou n'est pas attaché.

Je fais les pieds et je ramasse (suis un peu maniaque). Je déteste faire les pieds dans le box, je ne vois pas ce que je fais, mon dadou est un peu noyé dans la paille.

Etrillage en règle, partout, des deux côtes puis passage de brosses dures (une dans chaque main, gauche, droite, gauche droite, ...).
Pour le moment, je dois de nouveau ramasser, il mue.

Démêlage de la crinière et de la queue, avec démêlant dans la queue (presque tous les jours).
Graisse dans et sur les pieds (de l’huile en hiver).
Brosse douce partout.

Puis sa tête que je n’ai pas encore touchée, il a encore fort peur donc je fais cela quand on a déjà fait ami-ami pendant un certain temps.
Je tresse sa crinière (tresse espagnole) en faisant bien doucement près de ses oreilles.
Comme Aliquis, j'ai un système de "bons points" s'il ne fait pas (ou peu) d'histoires quand je m'occupe de sa tête.

Bandages si nous travaillons en piste ou guêtres pour aller en promenade.
Tapis, selle, collier de chasse, sangle. Je selle à droite, manie de cavalière amazone ? Ca énerve ma fille parce que Curtero est effrayé lorsqu’on lui pose la selle sur le dos par la gauche.

Je ne sangle pas trop, je le ferai lorsque je serai prête. Veste, gants, badine et bombe, s’il fait très froid je mets mes « pattes d’ours » et un bonnet.
Je contrôle que le montoir est accessible. Je range le matériel dans la boite de pansage et dans le box et je donne un dernier coup de balai.

Je bride sans les rênes, j’ai mis le licol sur l’encolure. Une fois que le dadou aura moins peur qu’on lui « tripotte » la tête, j’enlèverai complètement le licol pour mettre le bridon. J’attache mes rênes puis direction le montoir. A cheval et passage au bac d’eau, les chevaux ont des abreuvoirs dans les box mais adorent (tous) passer au bac d’eau.
Le bridon sans les rênes c'est une habitude avec Hakkam qui a tendance à chiquer les morceaux de cuir à sa portée (rênes, attaches de sous-gorge ou de muserole, étrivières, et autre matériel du genre.

Nous avons un coin pansage et un coin douche dans l'écurie mais comme c'est souvent la file, nous n'allons à la douche que pour doucher. Même le maréchal ferre devant le box, dans le couloir.

Pour moi c'est toujours dans le box, en liberté (parfois la porte bloquée par une longe notamment avec Ulrich le fugueur). J'ai rarement été obligée d'attacher un cheval pour pouvoir le panser ; une petite pensée pour Téquila, petite jument baie spécialiste du tournage en rond qui devenait un ange à la vue du licol.

En général je commence par les membres et les pieds pour pouvoir poser les protections si besoin. Ensuite les crins, la tête et tout ce qui dépasse de la couverture, le reste du corps au dernier moment en hiver.

Pour le harnachement je selle en premier sauf en cas d'enrênement à passer dans la sangle (je n'aime pas sangler, dé-sangler, mettre le machin en place, re-sangler : ça agace les chevaux plus qu'autre chose en général). Au préalable j'essaye de passer le mors sous l'eau chaude pour plus de confort.

Après soit je bloque les rênes dans la sous gorge, soit avec l'étrier mais en restant toujours à proximité (je ne sais pas pourquoi mais ça m'a toujours stressée).

En été, pansage et séchage au soleil au niveau de l'air de pansage : donc licol attaché. Je ne graisse jamais les pieds dehors (même si ça serait plus pratique) pour préserver le sol des traces de graisse ou autre.

A l'attache, devant son boxe (ou à l'attache à la barrière qui ferme l'écurie). Pas en liberté dans le boxe, Marius est un cheval au caractère dominant, et pour moi le boxe est un lieu "piège" dangereux s'il tente un truc, ou si je dois intervenir. Le boxe est bien l'endroit que je considère "à lui". Je vide toujours le boxe en l'ayant sorti, et le boxe est synonyme de récompense en fin de boulot (boxe + bouffe et foutage de paix). Ceci dit, il est tenu d'attendre dedans quand la porte est ouverte et de n'en sortir qu'à mon signal, dans le calme, sans bousculade.

A l'attache, je lui mets une partie de son foin à manger, pendant que je le panse (jen epeux lui donner qu'une fois par jour, donc j'espace ainsi un peu les prises). C'est un ange, je peux tout lui faire, tout lui tripotter, et il adore par dessus tout le brossage des oreilles. L'allée étant étroite, je passe sans crainte devant, derrière sans place, et même parfois entre les jambes si nécessaire pour aller de l'autre côté. Il est toujours de bonne humeur pour le pansage, jamais une oreille en arrière, et ne désapprécie pas ma fabuleuse étrille métallique que je use sans modération dans l'appui lol. Ca ne parait pas, mais c'est une sacrée victoire sur nous deux cette étape du pansage, où il y a 2 ans, je ne pouvais tenter de curer sans me faire shooter, et où il ne m'autorisait pas à panser un côté ou l'autre en pivotant et me plaquant sur un côté.

Je selle toujours avant de mettre le filet. Histoire de ne pas sangler trop fort, puis je mets le filet, puis je resangle un poil.

Je fais parfois le pansage dehors quand il est lâché au paddock / carrière /parc, qu'il est un poil sâle, et que je ne veux pas le monter.

Je suis anti-friandises gustatives durant ces étapes. La récompense est toujours terminale, après le "travail", une fois dans le boxe : fourtage de paix et ration (son unique de la journée). Ceci en hiver, sinon bahhh il retourne au parc.

Je préciserai... si besoin de récompenser un bon comportement, une attitude générale agréable, je le fais à la voix et aux caresses. Tout ça pour quoi.. parce que mon cheval est dangereux avec la bouffe. Ca le dissipe, peut le rendre dingue, il ne pense plus qu'à ça, et c'est là que sa dominance peut s'exprimer.

Etape un : chausser les bottes caca d'oie.
Etape deux, reperer la bête à attraper, en ce moment, il est po loin et vient me voir...
Etape trois : doucher les membres.
Etape quatre, selon l'affluence à la pension, attacher devant "l'auge à foin" (euh enfin, poser votre colis devant l'auge à foin, attaché ou pas...), ou dehors.
Etape cinq : selon l'état de la dite bestiole, sortir etrille americaine et autres "douceurs".
Harnachement selle en premier, bridon simple (ou hack') ensuite, puis direction l'exterieur ou la carrière ou... le pré! bah oui, ça arrive que ça soit un pansage/gamelle pour "rien", ça entretient "l'amitié".
Pas de recompenses particulière pour Galant, après tout, c'est son boulot d'ètre sage, et puis, quand il est à l'auge à foin, il a droit de manger donc bon, le pansage n'est pas un supplice.
Un box de pansage, à mon avis, c'est une piece fermée par trois murs avec deux longes d'attaches du coté ouvert, je me trompe?

l'alliance c'est ce qui relie les rennes à la sangle.

Chez nous, c'est "quartiers séparés" pour les différentes tâches. Donc, ça donne :
- Etape 1 : repêcher un poilu en prairie, ce qui se fait en général sans mal, vu qu'ils sont souvent "dans nos pattes" en quête de calins, gâteries ou petites attentions.

- Etape 2 : évaluer l'ampleur des dégâts et agir en conséquence : pour l'instant, la mode est au paté en croûte, voire au steack pané, donc on attrape l'étrille américaine, l'étrille plastique pour les endroits sensible, l'aspirateur (mon arme absolue personnelle!), brosse dure, brosse douce et on décrasse. Pour la crinière et la queue, démêlant obligatoire (show sheen-mon-amour!), brosse à cheveux et parfois le peigne. Ice et Daho sont des charmes : ils apprécient beaucoup ce moment ou on n'est là que pour eux, et ils en profitent en roupillant à moitié. Ils sont attachés dans la stabul (pas dans les boxes, ça fait bcp trop de poussière qui tombe dans la litière!). Comme ils vivent en extérieur principalement, je cure rarement les pieds, tout simplement parce qu'il n'y a pas nécessité, et je ne graisse quasi jamais : les pieds ont leur hygrométrie propre et se régulent d'eux-mêmes. Parfois en été, s'il fait très sec, un petit coup de graisse. Souvent, quand je brosse un dadou, j'en ai 2 autres autour en liberté, qui réclament aussi leur petit coup de brosse en passant, et il faut parfois jouer des coudes pour se faufiller entre eux. Il arrive aussi que nous fassions "pansage à 3" : Ice gratouille le garrot de Daho, qui me gratouille le dos, tandis que je gratouille Ice...

- Etape 3 : on nettoie le lieu du crime : comme on a un allergique à la poussière dans notre lot, quand on a fini le pansage, on balaye, on ramasse soigneusement et on laisse place nette (j'oubliais : y'a des pelles à crottins partout, chez nous, et on nettoie au fur et à mesure ce que ces messieurs parsèment. Idem en piste, bien sûr!).

Parfois, ça s'arrête là : on lache le quidam après un "pansage-douceur" : c'était juste pour le plaisir de passer un bon moment. Avec Ice, ça arrive souvent, vu le côté "barbie" à entretenir avec tresses d'écurie et autres joyeusetés. La veille et l'avant-veille d'une sortie programmée, il est pansé tous les jours, tressé de même, et on essaye d'arriver au jour J avec qq chose qui ressemble à un équidé propre et net. Une fois par mois, pour lui, y'a toilettage et rasage des poils excédentaires.

- Etape 4 : on déménage ces messieurs jusqu'à la cour de la maison, à côté de la sellerie. Là, on a points d'attache et porte-selles. On a une manie, Mimi et moi, sans se concerter. Je commence à seller (et je surveille tout le monde du coin de l'oeil) tandis qu'elle se change et se prépare. Quand j'ai terminé, elle arrive pour préparer son cheval, et c'est à mon tour de me changer et de me préparer. On selle toujours avant de brider. Si travail en piste, on enlève les licols. Si extérieur, on garde le licol en dessous du hack ou du bridon, et on prévoit toujours une corde de secours.

Pas de guêtres ni de bandes en règle générale : pour l'extérieur, nous considérons que ça peut être imprudent. Je donne 2 exemples vite fait : mettre des bandes puis partir en balade et traverser une grande flaque : les bandes se mouillent, se resserent, et bonjour les dégâts. De même, mettre des guêtres puis passer dans un terrain spongieux : la terre a vite fait de se loger sous les guêtres et d'abrasser : et voilà une vilaine plaie difficile à guérir. Pour le travail en piste, vu le petit niveau pratiqué chez moi, je considère que si j'atteins à l'intégrité physique des chevaux au point d'avoir besoin de protections, c'est que mon travail est mal conduit. Dont acte. Il y a des exceptions : pour des chevaux qui sont fragiles des tendons, je conseille des guêtres fermées style "pro-choice" pour soutenir : c'est ce type de matériel qui soutient le mieux, qui même mal placé fait le moins de dégâts, et qui est le plus facile à entretenir.

- Etape 5 : montoir et départ. Tous les chevaux qui viennent à la maison apprennent le montoir : soit côté perron, pour partir en balade; soit côté terrasse, le long de la piste.

- Etape 6 : le retour, soit de piste, soit de balade. On marche à côté des chevaux : en piste, qq tours à pied, en balade les dernières centaines de mètres : ça détend tout le monde. On attache, on débride, on déselle, et... on lache! Le moment de brouter dans notre pelouse est une récompense en soi : les chevaux peuvent se rouler, jouer, aller en piste profiter du sable et... venir mendier du pain sec à la cuisine... Après un moment, on les reconduit, ou ils se reconduisent eux-mêmes dans leurs quartiers.

Comme Claire, les récompenses c'est "après le boulot" ou à la voix. Mais pas pendant le travail, un peu pour les mêmes raisons : Ice est TRES dissipé quand il y a de la friandise dans l'air, même si ça reste dans des limites raisonnables.

Chez nous, ce qu'on appelle une alliance, c'est une lannière munie de 2 crochets, qui relie les deux anneaux du mors, de manière lâche, et qui permet par exemple de longer.

A peu près la même chose que les autres propriétaires de dadous au pré...
Etape 1 , arriver sans encombre à la barrière (entre la boue, les quatre pattes de tous genres, chats, chiens, chevaux des autres prés) qui réclament leurs papouilles... Généralement le temps que j'arrive à la barrière Eros m'a repérée et est arrivé aussi, sinon l'appel de la carotte le fait généralement quitter herbe et copain pour venir me voir (sauf au printemps les premiers jours après la transition paddock-pré où il ne bouge pas et attend que je vienne!) . Rituel, une carotte, papouille, mettre le licol. 30 secondes pour avoir une bonne idée de l'humeur de la bête et de son état physique : est-ce un jour sieste ou explosif?, repérer une petite raideur dans les quelques mètres nous séparant de la barrière, l'allure à laquelle il marche... des indices pour affiner le contenu de la séance prévue à l'état du dadou. Le trajet pré- cour des écuries est aussi très révélateur, certains jours Eros passe au piaffer devant les prés des copains en ronflant comme un petit étalon, d'autres c'est un pas trainant endormi... autant d'indices pour la suite!
Ensuite, je lattache devant les écuries (anneau et auvent) et là ....je soupire... devant l'état e la bête.... gris boue ou jaune sable.... état des lieux, et selon le temps dont je dispose et la date du dernier pansage intégral! Etrille américaine, repérer s'il n'ya pas de pb (zones chaudes, gonfles, tiques...) et dépoussiérage plus ou moins sommaire. Le démêlage de la crinière et de la queue vient en dernier, avant un dernier coup de brosse. Il y a des jours où à ce stage là je peux encore "dessiner" dans la poussière sur sa croupe!
Ensuite je fais les pieds et pause!
Suis déjà épuisée! C'est alors souvent sieste mutuelle, moi avec la chatte des écuries dans les bras et Eros lèvre pendouillante...
Puis tapis, selle, protections si CSO, mettre le licol en collier, ce qui est le signal du moment câlin...Eros pose sa tête sur mon épaule, baille (par série de trois généralement!) et réclame sa gratouille préférée... (massage de la gencive supérieure!)
Enfin, la bride ou le filet, je le détache, prend ma bombe, mon stick et en route.
Je commence presque toujours ma séance à pied, pour repérer où sont cachés les crocodiles dans la carrière, vérifier si rien qu'à pied j'ai bien la direction, les freins et l'accélérateur, quelques jambettes ou mouvements divers, un sucre (oui je suis très "bon point" gustatif!), puis direction le montoir, eros se met en place tout seul, je monte , je m'installe tranquillement et en route!

Bref le temps de préparation , outre le but "hygiénique" est pour moi capital : repérer l'état phy et psy du cheval ce jour là, rappeler au besoin qui c'est le chef , assoir la relation du "couple" par un bon moment partagé, et est pour beaucoup dans ce que va être la séance après... donc calme, respect, confiance... et tout ira bien!

J'ai envie d'ajouter :
Les bandages pour le travail en piste, c'est juste pour faire joli mais aussi dans le cas de Curtero, prétexte à manipulations supplémentaires.
Les protections de jambes en balade... ben c'est suite à un très mauvais souvenir. Sur un chemin, propre, dégagé, petit galop calme. Il restait, caché dans les herbes, un fil de fer barbelé qu'un des dadous a emmené, sectionnage de tendon et hélas euthanasie nécessaire. Hé oui, grosse catastrophe. Si le dadou avait eu des protections, les dommages auraient été nettement moins graves donc depuis, je mets des protections.

J'ai oublié de dire que lorsqu'on descend, retour de balade ou fin de travail, on déselle, débride et on attache les licols pour un dernier coup de brosse pour contrôler que rien de fâcheux ne s'est passé. Maelle passe doucher les jambes et pieds, pas moi. Mais nous nettoyons les pieds, pas de cailloux qui trainent, pas de mauvais coups, retour au box et petit seau de carottes gâterie.

Et les jours de prairie, nettoyage en règles des jambes et pieds, à la douche, avant de remettre les dadous dans leur box. La boue sêchera et sera nettoyée le lendemain. Parce que nettoyer un dadou tartiné de boue mouilée, ben c'est souvent mission impossible.

Les protections en exterieur, vaste débat!
Au depart j'en ai mis un peu, car Galant revenait avec des atteintes pas possibles qui faisaient mal à mon coeur de greluche... Sirène m'a expliqué que plus je le protègerais, moins il ferait d'efforts et en effet, j'ai plus mis de protections et depuis il revient sans rien... Après, il peut toujours arriver un drame c'est vrai....
J'en mets pas non plus au boulot, parfois à l'obstacle mais UNIQUEMENT des souples, il a un suros, et les protections rigides ne sont pas trop recommandées.
Des bandes de polo, de temps en temps, pour le fun...

en même temps les protecs rigides ou à coque, c'est aberrant ... c'est la protection qui doit s'adapter au cheval pas l'inverse ^^"

les seules protecs que je mets en balades c'est les fluo, bien obligé pour etre vu, mais des fois le double scratch est pas superflu pour pas perdre une guetre quand Grim se met à faire du débardage

qui parlait du massage ?
perso j'y ajoute aussi un peu d'huile d'arnica, comme ça ça chauffe le dos le temps de masser, seller, marcher et puis monter à cheval

en tout cas je constate que la plupart des chevaux de greluche sont pas attachés au pansage ! sont bien élevés (ou bien papouillés) les dadous de filles hein

Je crois que je procède comme la plupart d'entre vous...

1/ Faire le tour du box et si besoin passer un coup de balai et compléter l'eau et le foin (et oui, quand sa propriétaire vient le voir, elle laisse le box sale). Si c'est un jour humide, je prépare une petite litière "de jour" pour aider à sécher les sabots. Sinon, il sera à même le sol puisqu'il vit dehors 24/7 et n'est au box que pour être pansé et nourri.

2/ Aller checher le dadou au pré. Parfois il vient vers moi, parfois non: ça ne me gène pas du moment qu'il est heureux avec les copains. Les prés sont tellement grands que ça peut prendre jusqu'à 20 minutes aller-retour selon la motivation d'Angus.

3/ On rentre dans le box parce qu'il n'y a pas de point d'attache devant les box, on retire le licol et on commence le pansage. Il ne bouge pas pas, en général il mange son foin ou lèche sa pierre à sel. Je fais un pansage complet tous les jours, même si je ne monte pas. Les outils utilisés dépendent de la saison et de l'état de crasse du dadou .

4/ Je pose la selle et je sangle au plus bas

5/ Je me prépare et je ressangle un peu (un trou en général).

6/ Je met le filet et je ressangle un peu (encore un trou).

7/ On sort du box et on marche un peu. On s'arrête et on ressangle (on devrait avoir atteind notre "sanglage de croisière" maintenant), on descend les étriers et hop! en selle.

Voila notre petit rituel. Comme vous pouvez vous en rendre compte, il se passe un certain temps entre le moment ou j'arrive à l'écurie et le moment ou je me mets en selle .

Après le boulot, je descend, je remonte les étriers et je dessangle un peu. J'ai tendance à le faire marcher un peu en main (comme Pascaline). Puis retour au box, je retire le filet et la selle et je frotte énergiquement le dos, parfois avec une poignée de copeaux s'il a beaucoup transpiré (il adore ça). Je gratouille aussi la tête et le tour des oreilles, les points de contact du filet (vous devriez voir sa tête à se moment là...). Je couvre si besoin et je le laisse tranquille le temps de nettoyer et ranger le matériel et de préparer sa gamelle. Une fois qu'il est reposé un peu, je le nourris et comme il mange lentement j'ai le temps de nettoyer les alentours de son box, etc. Une fois son repas terminé, je fais un petit pansage sommaire (un coup de brosse et je cure les pieds) et nous reprenons le chemin du pré. Une fois le dadou au pré, il me reste à nettoyer son box, remplir l'eau et le foin, etc. - prêt pour le lendemain!

Voila, voila.

Merci pour tous ces renseignements. C'est très intéressant de voir les manières de faire des unes et des autres. Au-delà des petites différences, une chose est sûre, cheval de greluche est un sort enviable! Comme Aliquis, je constate que la plupart des chevaux ne sont attachés au pansage, ce qui est la preuve d'une bonne relation de confiance. En tout cas, j'ai bien l'impression que nos chevaux ont une préparation plus agréable et plus attentive que la plupart de leurs copains.

Je vais d'abord chercher ma bêbête au paddock (après enfilage de bottes caoutchouc en ce moment ... glaizeland c'est aussi chez moi ) et je la prépare attachée à l'anneau du mur : ben oui, elles sont en club et j'estime que je dois montrer un minimum l'exemple aux "petits" . S'il n'y a pas de place au mur , pour Isis c'est direction son box et pour Névée soit la corde des shets (si pas de shets ) soit je squatte un box d'un cheval de club. Avant de la mettre au mur, c'est éventuellement passage à la douche pour voir ce qu'il y a sous la croûte de boue .
Puis pansage basique (passage de sangle, de collier de chasse éventuellement et filet, pieds curés) ... Névée a elle aussi sa chemise imper cet hiver ça simplifie le nettoyage .
Pour seller c'est d'abord la selle sanglée juste pour qu'elle tienne, je mets ensuite mes chaps puis resanglage puis le filet puis ressanglage. J'enlève le licol et vais dans la cour (éventuellement à mon montoir), dernier ressanglage, étirement des antérieurs.
Après le travail, c'est déshabillage attaché (sauf cas exceptionnel ), petit massage du dos, inspection pour voir si tout va bien, je remets la chemise et direction le paddock pour Névée, le box pour Isis.

Pour ce qui est des protections, avant j'en mettais toujours mais en hiver c'est seulement pour sauter et parfois pour longer, je dois avouer que c'est surtout par flemme de tout nettoyer nickel vu l'état des membres en ce moment .

Pascaline a écrit:

l'aspirateur (mon arme absolue personnelle!)

J'use du même outil, et c'est top !

Pour les protecs, je n'en mets jamais (il n'est pas ferré en même temps). Une paire de cloches aux antérieurs exceptionnellement quand il est un peu long aux sabots des postérieurs, car il forge et il lui est déjà arrivé de s'entailler les glomes.

Je n'ai pas encore de rituel à ce niveau là j'avance à tatons, j'essaie de voir ce qui convient le mieux à Halfa.
Une chose est sure, la vie dehors le rend délicat au pansage lorsque je le rentre. A l'attache, il appelle les autres, gigote dans tous les sens, gratte, tourne et retourne, tire au renard.
Aujourd'hui on m'a demandé s'il avait été castré tard...la honte!

Je mets en général la selle en premier, sanglage bas, puis je le détache et je mets le filet en liberté...je n'aime guère lorsqu'ils ont simplement le licol autour du cou. Je ressangle petit à petit puis je longe quasi systématiquement avant de monter.

En descendant, dans la carrière, je dessangle. Puis en arrivant à l'attache ou à la douche, j'enlève la selle, lui met son licol. J'aime alors le laisser en liberté avec le fameux "pas bougé" (qui passe beaucoup mieux face à un seau de carottes et pommes!!!). J'aime bien le masser avec une étrille à petits picots en caoutchouc ou lui faire des étirements. Pour ces derniers, il a encore du mal à se laisser manipuler mais petit à petit, on y vient.

En ce qui concerne l'attache: pour moi c'est surtout un entraînement pour Idjie car au début elle avait tendance à tirer au renard. Comme en rando/ rencontre de cavaliers, il vaut quand même mieux attacher pour éviter les accidents, je préfère donc lui rappeler ce que c'est que l'attache. Par contre, elle reste aussi sagement à sa place si elle n'est pas attachée.

De même que Magdada, la plupart du temps Bouchon est à l'attache parce que c'est un apprentissage en soi. Il m'arrive même de le laisser à l'anneau pendant de loooongs moments pour "rien" (30 mn, 1h, 2h ...) ... C'est ainsi qu'on apprend la patience à l'attache. Bien pratique ensuite au quotidien et en sorties.

Et dans le genre "rabas-joie", à partir du moment où Bouchon a son licol, il est au "travail". Je ne lui permets donc pas de manger pendant que je le prépare (sauf rares exceptions), je ne l'attache pas à l'auge à foin mais à un anneau sans rien à machonner à proximité ... sauf quand il fait un hold-up dans la poche à bonbons

Pour le reste, c'est un peu comme vous toutes. Et bénis soient St Showsheen et St Aspi