Addington2010

Y'a dees epreuves dont on pourrait s'inspirer en France!!! Merci pour les chouettes photos en tout cas!

Merci pour ces magnifiques photos !

Merci! Merci et encore

Voici quelques clichés du "Equitation Jumping" - c'est à dire du CSO avec des points et pénalités pour le style d’aborder les obstacles et la façon de monter. Donc un peu comme le Hunter en France mais sans les contrats de foulées etc. Ici la hauteur max des obstacles est de 3 feet (92cm) dans l’épreuve 58 – Adult Open et de 2 feet 9 inches (84cm) dans l’épreuve 59 – Adult Intermediate. Des explications plus complets d’Anne à venir…

Class 58 - Just Murphy II et Janet Senior - superbement centrée sur le double



Class 58 Advance Party et Samantha Boxall (?)


Class 58 - Cristal et Lily Edgington - (sans parapluie)


Class 59 - Melford George et Louise Allen


Les photos de toutes les concurrentes des deux épreuves se trouvent ici -> Addington Equitation Jumping

j'aime beaucoup la dernière photo : le cheval, la cavalière, ... une impression d'aisance et de facilité, et beaucoup de grâce
bon, là il va falloir que j'attende ma pause de midi pour regarder les autres photos grâce au lien, sinon je serai encore en retard....

un grand grand merci pour toutes ces photos, remarquables,

merci pour ces superbes photos, malgré tout je suis aussi un peu déçue d'apprendre qu'IL N'Y A PAS DE CHAMPAGNE DANS LES FLUTES!

Tsssssss, Baba, incorrigible, va!
Merci pour les CR, merci pour les photos. Dès que les finances sont en positif, j'y retourne, ça, c'est sûr!

Le Working Hunter est une épreuve basée sur les qualités requises pour la chasse à courre. Donc un tour sur des obstacles "rustiques" suivi par quelques tours ensemble aux trois allures. Ensuite appréciation du morphologie de chaque cheval suivi par une petite présentation individuelle.

Phase obstacle :
Silver Rascal monté par Amy Jane Bryan


Burnmore Rhys monté par Sarah Amy Frank


Phase tour:


En attente pour la présentation:


Appréciation de la morphologie:


et les autres photos du Working Hunter ici -> Addington Class 115 WHP

Encore encore encore !!!

Quelques photos du Sir Lancelot concours d'élégance.

Déroulement à l'anglaise (bien sur) : des tours ensemble aux trois allures ("canter on ladies, please...") et aux deux mains ("change now, ladies...") ...
au pas


et au galop


Suivi par une contrôle de juge et des présentations individuelles (dans ce cas par deux, car il y avait tellement de concurrentes)...

tellement posée qu'elle peut porter une tasse de thé en même temps







Et enfin la remise des prix (sous la pluie) !!!







Samantha Boxall et Advance Party


Janet Senior et Just Murphy II (qui ont remporté le Sir Lancelot Cup)


Janet Senior et Just Murphy II (qui ont remporté le Sir Lancelot Cup)

Toutes les photos du Sir Lancelot se trouvent ici -> Sir Lancelot

et toutes les photos ici -> Addington

Oserais-je ... ???
Oui!!!

ENCORE !

Et merci, quand même !

Suis curieuse, quel matos pour ces jolis photos?

Je suis désolée mais (pour moi vilaine froggy) toutes les concurrentes de la Lancelot cup sont habillé pareil... Quels sont les critères de jugement?

Elles sont splendides toutes ces photos! Merci!!

@Liti : cette fois ci
en numérique boîtier Canon EOS450D
en argentique boîtier Canon EOS A2 (commercialisé comme EOS 5 en Europe)
objectifs Canon EF 70-200 f4.0 L USM + Canon EF 28-105 f3.5-4.5 USM II

@ Violette :
Anne va toute expliquer - elle est en train d'écrire sur les habilles, reglementation et coûtumes...

Viola_Odorata a écrit:

Je suis désolée mais (pour moi vilaine froggy) toutes les concurrentes de la Lancelot cup sont habillé pareil... Quels sont les critères de jugement?

C'est la plus elegante dans le "total picture" (image complete) cavaliere et cheval de celles qui ont recu le prix pour l'adulte la plus elegante (memes si pas gagnante de l'epreuve totale) dans les epreuves qualificatives regionales "Open Equitation". Sans costumes a juger, c'est vraiment l'image cavaliere/cheval en mouvement et a l'arret qui sont juges. Mr Huline -Dickens, qui a juge l'epreuve cet an, nous a dit qu'il avait une image en tete de ce que devait etre une amazone (anglais, bien sur, je sais que vos traditions sont differentes) et qu'il a juge contre cette image.

Merci infiniment. Comme toujours, j'adore tout particulièrement le concours d'élégance!

Toutes ces photos .... c'est vraiment très jolie à regarder ! un régal ...
Un grand merci au photographe.

J'ai une autre question (mais peut être que je ne suis pas dans le bon topic) : les amazone anglaise sont elle majoritairement des amazones de club (comme moi) ou des amazones idépeandantes avec leur propre cheval (comme beaucoup d'entre vous ici)?
Là-bas la monte en amazone fait t'elle plus d'adepte qu'ici et par quel biais est-ce que les jeunne (ou moins jeune) femme y arrive? Parce qu'en France en général on découvre ça par hazard...

Pfffiou, magnifique!!! tellement frustrant d'être bloquée à califourchon depuis si longtemps

Je soupçonne Mundial de monter les renes dans une main pour s'entraîner à mieux tenir sa coupe de champagne

Merci beaucoup pour les photos

Quleques photos de la Rider of the Year (cavalière de l'année)... voir texte d'Anne plus bas pour les explications. ... et désolé c'est la fin de mes photos d'Addington.

de notre envoyée (très) speciale Anne

Nous voilà de retour du « National Side Saddle Show » à Addington. Un seul regret : il est difficile de tout voir ! Il y a en effet deux manèges et six carrières. Même en retirant un manège et une carrière réservés à la détente, il reste encore bon nombre d’épreuves se déroulant au même moment. Nous avons donc malheureusement du faire un choix.

Arrivés samedi en milieu de matinée, nous avons assisté à deux « classes » (épreuves) dites « Equitation Jumping ». Il s’agit de CSO sans chronométrage mais avec deux jurys, l’un relevant les pénalités et l’autre notant le style du cheval et de la cavalière. Pour la première classe (Open) les barres étaient à 92 cm, pour la seconde (Intermediate), elles étaient à 84 cm. Il y avait également une classe Novice avec une hauteur de 76 cm ainsi que deux classes (Open et Novice) réservées aux Juniors, c'est-à-dire aux cavalières jusqu’à 16 ans.

Nous avons ensuite vu une classe « Equitation ». Cette classe « Restricted Equitation » est spéciale : elle est réservée aux amazones qui n’ont pas été classées 1ère ou 2ème dans les trois dernières éditions du National. Ainsi même lorsque l’on ne gagne pas, on a toujours une chance ultérieure…

Dans cette épreuve les concurrentes marchent large toutes ensembles aux deux mains et aux trois allures. Les juges sont au milieu de la carrière et font leurs premières observations. Ce sont eux qui donnent les indications à suivre pour cet examen d’ensemble : trot, galop, changement de main. Au signal du jury, les cavalières s’arrêtent et stationnent à une extrémité de la carrière. Elles sont ensuite invitées à se présenter une par une au jury qui inspectent d’abord la tenue et la position de la cavalière et du cheval et demande ensuite une démonstration d’environ deux minutes : trot et galop aux deux mains, cercles, diagonales, transitions montantes et descendantes, éventuellement transitions dans l’allure. Après les présentations individuelles, les concurrentes reprennent la piste au pas, l’une derrière l’autre. Les juges se concertent et font signe aux cavalières de venir se ranger, une à une au centre de la carrière. L’ordre dans lequel ils appellent les concurrentes est l’ordre du classement.

Il est important de comprendre que cette façon de procéder est classique et sert de base à la plupart des classes traditionnelles (Equitation, Elégance, Costumes, Working Hunter, Races ou Types de chevaux, etc…). Un certain nombre de règles sont à suivre lors de ces présentations.

Suivez bien, tout est dans le détail :
Tout d’abord le costume : en Equitation, Elegance, Working Hunter et Races, les costumes admis sont soit le costume classique, soit le costume de Hunter. Le costume classique se compose d’une jupe et d’une veste de couleur sombre, généralement bleu marine ou noir, d’un gilet de couleur jaune, ocre ou beige qui doit apparaitre à l’échancrure du col et idéalement sous la taille. Le chapeau est soit un haut de forme, soit un melon. Le haut de forme est normalement exclusivement porté après midi. Si la cavalière a un haut de forme, elle doit avoir une cravate de chasse et des gants de couleur claire. Elle doit également monter en bride. Le melon peut être porté toute la journée pour les amazones montant en bride ou filet. La veste, la jupe et le gilet sont les mêmes mais on remplace la cravate de chasse par une cravate de couleur sombre. Les gants doivent être marrons. Le costume de Hunter est en tweed, veste et jupe dans le même tissu. Le chapeau est le melon et donc exige la cravate sombre et les gants bruns. La jupe arrive toujours à la hauteur de la cheville et montre la botte qui doit évidemment être absolument impeccable : les puristes cirent la semelle, qu’on se le dise !

Pour les épreuves en costumes, l’ordre de la présentation suit la même règle mais le costume est bien sûr au choix de la cavalière. Celle-ci doit cependant fournir une note explicative et les références du costume choisi : inspiration (tableau par exemple), histoire, description de certains détails (tissu, boutons, chapeau…). Une catégorie d’épreuve en costume est le costume dit « historique ». Pour ce concours, en plus des règles du costume simple, il est nécessaire de « coller » à la réalité. Les juges procéderont donc à une inspection des dessous (pantalons de dentelles, jupons…). Oubliez donc le vieux jodhpur, les chaussettes à rayures et les boots de vingt ans d’âge si confortables… Le port du corset, si l’époque l’exige, est un plus. Et les juges n’ont pas besoin d’inspecter, cela se voit !

Les juges se tiennent sur la piste. Le port du chapeau est obligatoire pour les femmes et les hommes. Les femmes doivent normalement être en jupe. Ce sont eux qui donnent les directives lors de la reprise de groupe et s’adressent à l’ensemble des cavalières en les appelant ladies (ex : « trot now, ladies » ou « thank you, ladies », ce qui veut dire que c’est la fin et qu’il faut regagner l’extrémité de la carrière).

L’inspection du couple cavalière-cheval est faite par les juges qui font le tour de la monture. Ils regardent le costume, la position de l’amazone, le harnachement et l’état du cheval. Pour certaines classes (working hunter, races, types) ils évaluent l’adéquation du cheval avec le modèle idéal pour le type ou la race concernée. Le cheval doit montrer qu’il sait attendre patiemment. La totale immobilité n’est pas requise mais il ne doit pas avancer, reculer ou encenser et encore moins tenter de mordre et botter les juges ! Les juges peuvent poser des questions et discuter avec la cavalière. Cette inspection est très bon enfant et l’on voit souvent juges et concurrente discuter et rire ensemble.

Dernière chose : les français peuvent penser que tout cela est très simple (à part les subtilités du costume) mais les juges voient énormément de choses sur la reprise d’ensemble et sur les reprises individuelles, même si les figures semblent basiques. Et ici pas de secours à attendre de gogues et autres enrênements (interdits) pour montrer un cheval sur la main…

Bon, maintenant que vous avez (presque) tout compris sur l’équitation à l’anglaise, passons à la suite : « Ladies, let’s proceed ! ».

Nous voilà maintenant au concours de costume (pas historique, les dames ne montreront pas leurs dessous aux juges). Les concurrentes sont tellement nombreuses qu’il a fallu les diviser en deux équipes. Les deux premières de chaque équipe referont un tour pour la finale. Tous les costumes sont absolument splendides et couvrent une large période historique : depuis le 15ème siècle (oui, elle a un hénin) jusqu’au début du 20ème (costume classique mais boutonnement asymétrique de la veste – subtil non ?). Particulièrement remarqué le costume des premières infirmières de l’armée en totale adéquation avec son robuste petit cob pie…

A la suite des dames, viendra le concours de costume des juniors avec une difficulté : le port de la bombe est obligatoire. On assiste donc à un concours dans le concours : comment dissimuler ce fichu casque ? Beaucoup d’ingéniosité (chapeaux, perruques…) est la réponse.

Nous sommes déjà en fin d’après-midi quand s’annonce le MUST du concours d’élégance : la « Sir Lancelot Finale », réservée aux championnes des championnes. On suit les règles du concours détaillées plus haut, mais quelle beauté, quelle équitation, quelle ELEGANCE !!! Encore une fois, pas de figures qui friment mais du simple absolument parfait : cadence, engagement, mise en main, pli, incurvation, discrétion des aides. Elles sont toutes sublimes et je ne voudrais pas être juge…

Le temps passe vite et il est bientôt sept heures. Nous avons à peine le temps de déguster un thé et des cookies au chocolat que déjà on annonce la coupe « Rider of the Year » (Cavalière de l’Année). Kate et Memo (nos informatrices), que nous avons retrouvées dans les gradins nous expliquent les règles. Quatre cavalières finalistes. Quatre chevaux qu’elles ne connaissent pas. Chacune devra les montrer à tour de rôle et aura deux minutes pour démontrer son habileté. Pour l’instant les chevaux sont détendus par leur propriétaire. Ils sont attentifs et concentrés. Ils ont un petit air sage et facile…

La détente se termine et chaque cheval prend position dans un coin du manège. On appelle les grooms (costume, canotier ou melon) qui aide ces dames à descendre. Chaque propriétaire reste auprès de son cheval. Et voici enfin les concurrentes qui entrent dans le manège. Chacune se dirige vers un cheval et après les ajustements d’étrier nécessaires est aidée par le groom à se mettre en selle. Elles n’ont pas le droit de commencer à marcher avant le signal du Jury. Une par une, elles font signes qu’elles sont prêtes et c’est parti. Elles montent ensemble mais chacune fait sa propre reprise, pas, trot, galop, cercles, diagonales, allongements au trot et au galop... Le grand bai n’apprécie pas d’avoir changé de cavalière et le fait savoir. Le petit gris n’a pas l’intention de s’épuiser… « Ladies, 30 seconds left » (Mesdames, plus que 30 secondes). Et c’est le décompte final 10, 9, 8 ... Zéro. Les cavalières s’arrêtent et regagnent leur coin. On procède maintenant à l’échange. Tandis que la propriétaire tient le cheval, chaque concurrente est escortée par son groom jusqu’au prochain cheval et on recommence jusqu’à ce que chaque finaliste ait monté les quatre chevaux. C’est la fin, le jury se réunit et la gagnante est proclamée : grâce à ses petites humeurs, le Grand Bai est sûrement pour beaucoup dans le classement !

Retour à l’hôtel pour nous, tandis qu’une soirée dansante est prévue pour les cavalières et leurs accompagnateurs.

Nous attaquons le dimanche par les Working Hunter Classes.

Elles sont divisées par type et hauteur des chevaux ou des poneys. Le Hunter est en effet un type de cheval ou de poney, normalement utilisé pour la chasse à courre. Sa race n’a pas d’importance mais il doit être puissant avec un poitrail large et une croupe ronde. En fait le Selle Français traditionnel est un parfait exemple du type « Large Hunter ». Les hauteurs d’obstacles varient en fonction de la hauteur du cheval et bien sûr du niveau de sa cavalière : depuis 60 cm pour les poneys de moins d’1,33 m jusqu’à 84 cm pour les chevaux.

Les cavalières doivent porter la tenue de hunter ou la tenue classique. Elles commencent par un parcours d’obstacles individuel (10 obstacles, traditionnellement dans des couleurs naturelles – vert et brun). Le cheval est jugé sur sa cadence et sa volonté de se porter en avant. Faire tomber une barre n’est pas forcément pénalisant si la cadence est respectée et le saut harmonieux. La cavalière est jugée sur son habileté, sa position et l’élégance de sa monte. Une fois le parcours d’obstacle terminé, toutes les cavalières reviennent dans la carrière pour une reprise d’ensemble suivie d’une reprise individuelle. Dans le working Hunter, il faut montrer un allongement au galop en plus des cercles à chaque main. Lors de l’inspection, le jury juge de l’adéquation du cheval au modèle hunter ainsi que de son état général et d’éventuels défauts (cicatrices, aplombs…). Nous en profitons pour remercier la charmante maman d’une des concurrentes qui nous a fourni des explications et nous a présentés à plusieurs partantes pour que nous puissions avoir encore plus de détails : ce que regardent et recherchent les juges par exemple.

Nous nous rendons maintenant aux « Mature Rider Classes » (les cavalières d’âge mûr) qui obéiront aux règles des concours d’élégance. La première classe « There but not Quite Trophy » (Trophée de celles qui y sont presque) est réservée aux cavalières entre 45 et 51 ans. La seconde « Golden Age Trophy » (Trophée de l’âge d’or) est ouverte aux cavalières entre 51 et 60 ans. Enfin la troisième « Gracious Ladies » (les Dames Gracieuses) est pour les amazones de plus de 60 ans. La doyenne avait 77 ans. Personnellement j’aimerais bien pouvoir monter comme elle maintenant !

Juste avant de repartir en début d’après-midi, nous aurons le temps de voir la « Champagne Cup ». Chaque amazone a une flûte remplie à ras bord qu’elle tient dans la main droite. Elles prennent toutes ensemble le pas (cela va à peu près) puis le trot (cela commencent à déborder) et enfin le galop (aie, aie, aie, les verres se vident dangereusement). Après le retour à l’arrêt, chaque verre est mesuré, la gagnante est celle qui a le verre le plus plein (ou le moins vide).

Juste avant de nous quitter, un petit mot de certaines compétitions que nous n’avons qu’aperçues ou dont nous avons entendu parler. La « Young Rider Class », réservée aux moins de 10 ans débutants : papa ou maman mène le cheval en main au pas et au trot. La « Handy Poney Class » dans laquelle on doit accomplir un certain nombre de choses sans descendre : ouvrir et fermer une barrière ou poster une lettre par exemple. Egalement des classes pour les chevaux « vétérans » avec trois catégories : 15 à 19 ans, 20 à 24 ans, 25 ans et au-delà. Et puis encore le cheval de famille (monté à la suite par papa ou maman et par junior), les paires, les relais…

Et voilà, il est temps de repartir vers la France mais on reviendra l’année prochaine, promis juré et on fera tout pour participer !