je suis tombee sur un livre ecrit a la fin du 19eme siecle par une amazone polonaise et je me suis dit que ca pourrait etre interessant de vous le faire partager...
je vous met le debut du premier chapitre, sachant que ma traduction peut comporter des inexactitudes...
si ca vous intéresse, dites le moi que je me dépeche de traduire la suite, notemment les partie techniques...
je trouve qu'elle a une vision assez differente de celle qu'on peut avoir aujourd'hui...
Amazonka,
Manuel d’équitation pour dame (1893)
Par
Maria Wadzińska (1819-1897)
Chapitre 1Conformation du cheval de dame
Le cheval de dame,
vraiment bon, est rare et, cela se comprend, plus cher qu’un cheval destiné a un autre usage. D’un cheval comme cela, on exige beaucoup de qualités (
texte : beaucoup d’adjectifs), et pour les nommer (
texte : nominativement) : il doit être de race, beau, puissamment et robustement bâti, le rein large, fort, l’épaule placée le plus haut possible
(??? litt. : l’épaule placée au plus fort niveau), la nuque haute, l’encolure hautaine et élastique, une petite tête, léger a mener, les pieds bien placés et propre c'est-à-dire sains, de grande taille ( plus d’1m57 au garrot), ajouter un caractère doux mais un tempérament vif, et naturellement, il doit être totalement dressé.
Seul un cavalier professionnel peut dresser un cheval sous la selle de dame. (Pour que le cheval soit un bon cheval de dame, il doit, chose simple, être en premier dressé par un homme).
Pendant le dressage du cheval, l’apprentissage en selle d’amazone, le cavalier, presque des le début du dressage, doit se rappeler que le cheval doit apprendre a écouter la badine, qui pour l’amazone remplace la jambe droite manquante […].
La cravache dans ce cas arrête d’être un moyen de punition […].
Afin que le cheval comprenne exactement les indications données par la badine, on doit des le début lui faire comprendre que le fonctionnement de la badine est le même que l’action de la jambe […].
[…]
Une dame, montant en selle de dame, même la plus confirmée, la plus connaisseuse des techniques d’apprentissage, n’est pas en mesure de dresser un jeune cheval (
litt. : « un cheval cru »). Cela convient a ceux dont les connaissances sont incomptables, ceux qui connaissent vraiment bien l’équitation,
les vrai hommes de chevaux (
horse-men) […].
J’ai toutefois entendu parler de célèbres amazones (
en polonais, amazone désigne la cavalière a califourchon et celle qui monte en selle de dame), qui dressaient seules des chevaux sauvages […] (
je ne suis pas sure du sens de la suite, mais je crois qu’elle en donne un avis assez défavorable. Elle les qualifient de « ecuyerek »=petite écuyère…).